Suis mal barré !!!! :arghh: ... :hilarious:... et puis comme @SirDeck le prouve ici même, ce n'est pas l'appareil qui fait le photographe, mais son oeil.
Merci pour vos avis très intéressants qui me confortent dans mon choix !
Suis mal barré !!!! :arghh: ... :hilarious:... et puis comme @SirDeck le prouve ici même, ce n'est pas l'appareil qui fait le photographe, mais son oeil.
Quand tu l'as, tu le photographies devant un miroir, et tu postes ?Merci pour vos avis très intéressants qui me confortent dans mon choix !
Zoom Tamron SP AF aspherical XR DI 28-75 mm à ouverture constante 1:2,8 Macro - Bon objectif, mais lourd !!!!PS : C'est quoi l'objectif de ton D70 ? Zoom VR ?
J'ai le même. Un vrai bonheur.J'ai aussi un Nikkor 50 mm 1:1,8
C'est la grande force du x100 et de son pancake fixe : il tient dans une poche de pantalon tout en étant format APSC.autant j'avais toujours mon iPhone sur moi, autant le LEICA j'avais plus de mal à le trimballer.
sinon c'était une merveille.
[…] Le sujet de l'image est en somme beaucoup plus important que la technique mise en œuvre pour en obtenir la reproduction. Leur préoccupation est le photographié plus que le photographique. La photographie ne les intéresse plus guère en tant que telle. Elle n'est désormais qu'un instrument dont ils se servent occasionnellement pour enregistrer les visages familiers et les souvenirs des bons moments. Ces nouveaux amateurs, apparus avec la seconde phase de l'industrie photographique, ne correspondent plus guère au profil de ces experts passionnés par la technique, ils ne sont plus que de simples usagers de la photographie.
Apparus tous deux à la fin du XIX siècle, l'amateur expert et l'amateur usager font rarement l'objet, dans les histoires de la photographie, d'une prise en compte distinctive: ils sont au mieux accolés, au pire confondus. Certes, il existe quelques perméabilités entre ces pratiques certains amateurs évoluant de l'une vers l'autre, ou conciliant les deux en même temps. Mais, globalement, les points de divergence entre ces deux formes d'amateurisme sont plus nombreux que leurs points de convergence. Beaucoup plus qu'un simple décalage de décennies dans leurs dates respectives d'émergence, il y a entre elles un large faisceau d'oppositions qu'il convient maintenant de mettre en évidence. La distinction entre l'expert et l'usager sera ici opérée à deux niveaux: historien et historique. La distinction historienne consistera tout d'abord à observer les écarts structurels entre les deux catégories: différences de milieu, d'approche de la photographie, et par conséquent d'iconographie. La distinction historique consistera ensuite à montrer que ce travail de démarcation fut mis en œuvre, dès l'époque, par les amateurs eux-mêmes et qu'il ne fut pas sans conséquences sur l'évolution de la photographie à la fin du XIX siècle.
Ce qui distingue les deux formes d'amateurisme, ce sont tout d'abord les types de regroupements sociaux dans lesquels elles se développent. Tandis que l'expert évolue dans le milieu des associations photographiques, c'est bien davantage dans le cercle familial que s'épanouit l'usager. Ce qui induit une très nette différence dans leurs manières respectives d'envisager la photographie. L'expert est passionné par la technique. Celle-ci rebute l'usager. L'intérêt de l'expert est ainsi largement tourné vers les sujets rapides et mobiles, parce qu'ils sont avant tout l'occasion d'éprouver sa maîtrise photographique. L'usager opère, quant à lui, un très net retour vers le sujet photographique en tant que tel. Pour lui, l'enregistrement du bon moment prime sur la prouesse opératoire. C'est, par conséquent, dans leurs iconographies respectives que la divergence est la plus perceptible. La collection de l'expert est ainsi pleine d'images d'acrobates effectuant des pirouettes, de chevaux au galop, de vagues se brisant sur le récif, de photographies de nuit, etc. Les prises de vue et les tirages sont particulièrement soignés. Certains motifs ont été photographiés avec des Boîtiers différents, puis tirés selon des procédés distincts. C'est un véritable catalogue de démonstrations techniques. Rien de tout cela dans l'album de l'usager ; il est empli de petits clichés, souvent flous ou mal cadrés. C'est le royaume du snapshot. Les sujets domestiques sont en majorité repas de vacances, cérémonies de mariage, excursions touristiques, etc.
Cette différence entre les experts et les usagers fut d'ailleurs perçue dès l'époque. C'est particulièrement manifeste dans la réaction des premiers face à l'augmentation massive des seconds. Paradoxalement, les amateurs des clubs, qui, dès le début des années 1880, avaient œuvré pour l'ouverture de la pratique photographique à un plus large public, furent surpris, voire déstabilisés, par l'afflux de ces nouveaux photographes du dimanche. Par leur travail de pédagogie, de simplification et de popularisation, ils avaient espéré élargir leurs rangs ; ils auront finalement favorisé l'émergence d'une nouvelle catégorie d'amateurs, dont l'intérêt pour la photographie était tout différent du leur. Leur aspiration démocratique était, certes, en passe de se réaliser, mais pas exactement comme ils l'avaient espéré. Ce fut une véritable désillusion dont témoignent quelques textes de l'époque. Publiés dans les revues photographiques, ces articles permettent de comprendre quelle fut la réaction des experts face à l'avènement des usagers. Elle prit tout d'abord la forme d'une critique sévère du nouveau dilettantisme photographique qui s'exprima par l'opposition radicale entre la qualité (des experts) et la quantité (des usagers). L’agacement des experts se traduisit également par l'élaboration d'une complexe stratégie de distinction qui visait à rendre plus visible encore ce qui les séparait des usagers, voire à accroître davantage les différences elles-mêmes. Cette politique de démarcation prit principalement trois formes. La première consista, pour les experts, à refuser aux usagers l'appellation d'amateur en les qualifiant, par exemple, de button pressers aux États-Unis, ou de knipser en Allemagne. Rebaptiser, en déniant le droit à la même appellation que soi, c'est, en effet, affirmer la différence. Une autre manière de se distinguer des usagers consista pour les experts à s'affilier rétrospectivement à cette catégorie rêvée des amateurs des premiers temps dont le goût pour la technique, le dévouement prosélyte à la cause du médium, en un mot l'éthique photographique était soi-disant plus conforme à leur propre passion. Il y eut, enfin, une troisième manière de cultiver la différence. Dans Un art moyen, Pierre Bourdieu a bien montré que les adhérents des photo-clubs cherchaient perpétuellement à se démarquer du tout-venant de la photographie de famille en anoblissant leur propre pratique. Son analyse porte certes sur les années 1960, mais cette aspiration à la distinction par la revalorisation de l'acte photographique est à l'œuvre dès les débuts de l'amateurisme. […]
Extrait de "Le jeu des amateurs" par Clément Chéroux dans "L'art de la photographie, des origines à nos jours" sous la direction d’André Gunthert et Michel Poivert.
C'est le fameux "Vous appuyez sur le bouton, nous faisons le reste" du Kodak. 13 000 ventes, c'est un succès à l'époque . Cette révolution permet l'apparition de "l'amateur usager" qui, comme l'explique l'extrait du précédent poste est bien différent de "l'amateur expert". C’est au début du XXe siècle que ces amateurs se massifient.En septembre 1888, Eastman lance le Kodak, un appareil pré-chargé, de taille réduite, assez léger et simple d'emploi. Avec 13 000 boîtiers vendus en un an, c'est un véritable succès. L'appareil s'exporte et se décline. La clef de sa réussite réside principalement dans sa simplicité. Avec le Kodak, certaines des étapes de l'acte photographique — la préparation des plaques, leur chargement, le réglage de la netteté, du diaphragme ou de la vitesse d'obturation, la visée, et enfin le développement, puis le tirage — ont été réduites au minimum, voire complètement supprimées.
Ce nom a été inventé par Eastman car il est prononçable de la même façon dans la plupart des langues.Kodak
Mon cochon...je me suis amusé à casser