couleur de peintures, pantone et CMJN

scalpa

Membre confirmé
12 Novembre 2003
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Salut,

Je dois préparer la restitution graphique (impression en quadri, toiles imprimées, projections numériques...) de peintures (genre peintures murales) et je me demandais quelle est la meilleure façon d'approcher les tons originaux. Il y a plusieurs dizaines de couleurs. Que me conseillez-vous?

1. comparer les peintures originales avec un nuancier pantone et attribuer la couleur avec Illustrator.

2. faire des photographies dans un studio photo avec des lampes calibrées et se caler sur la couleur avec photoshop (en RVB ou en CMJN ?).

Selon vous quelle est la solution qui donnera le meilleur résultat à l'impression? Sachant qu'il s'agit d'un travail réalisé pour des spécialistes de ces peintures et des tons de ces couleurs.

je suis curieux de connaître votre avis.

merci d'avance
 
la réponse 1 me paraît la plus fiable et aussi la plus simple, ...à condition de trouver une teinte qui se rapproche suffisament de celle que tu cherches. Pour ça, arme toi du nuancier complet avec les tons pastels (100 pages).
 
je ne l'aime pas du tout celui-là, les échantillons sont tout petits et pollués par des conversions quadri dont tu n'aura rien à faire. Non, je préfère le SOLID simple que tu prendra en mat (U) ou brillant (C) selon le type de papier que tu vas utiliser.
 
donc, je trouve la correspondance pantone et ensuite comment la récupéré-je précisément dans Illustrator?
 
J'ai une question à poser .
Comment on imprime après?
Quand on se retrouve avec 10, 20 ou plus? couleurs pantone dans un document ?
On fait 10, ou plus passages (c'est fait pour ça les pantone ?) ou on repasse en quadri ?

Et la "matière" de la peinture originale dans illustrator que devient-t-elle ?
On joue sur l'incrustation de la couleur ... et on exporte l'image pour l'impression en eps et CMJN ...
Puisqu'on ne peut pas envoyer une image sortie tout droit d'illustrator avec transparences et incrust chez l'imprimeur. ??

C'est pas plus simple de partir d'une "bonne" Photo , faite en studio avec des sources qualibrées et tout, même si le passage en CMJN réduira ensuite irrémédiablemenr l'espace de couleur ?
 
rimage a dit:
Quand on se retrouve avec 10, 20 ou plus? couleurs pantone dans un document ?
On fait 10, ou plus passages (c'est fait pour ça les pantone ?) ou on repasse en quadri ?
(...)
C'est pas plus simple de partir d'une "bonne" Photo , faite en studio avec des sources qualibrées et tout, même si le passage en CMJN réduira ensuite irrémédiablemenr l'espace de couleur ?

- si tu as 10 pantones ça fait 10 passages, à coup sûr, les pantones sonr des "tons directs"
l'imprimeur "fabrique" chacune de tes couleurs pour chaque passage
si tu dois repasser en cmjn, c'était pas la peine de chercher tes pantone, tu vas perdre du temps pour zéro résultat

- à mon avis c'est plus simple de bonnes photos, et le résultat ira (cela dit, demande à ton photograveur, qui peut, au vu des oeuvres, te conseiller une cinqième couleur, et te faire ça)
> par exemple dès fois pour un ciel bleu très particulier, une cinquième couleur peut approcher au mieux l'original, qu'un cmjn aurait eu du mal
 
rimage a dit:
c'est fait pour ça les pantone ?

les teintes pantones sont des tons "directs", ils permettent d'avoir des teintes unies (sans trame) ce qui est déjà pas mal et d'obtenir des teintes infaisables en CMJN comme certains oranges et turquoises, ce qui est encore plus mieux.

Il y a aussi des teintes "spéciales" comme les ors, argents, métallisés et fluos, et pour finir, les machines optiques de la poste peuvent percevoir certaines teintes comme fond pour la lecture optique des adresses sur les courriers de masse, ce qui explique aussi qu'on en trouve beaucoup sur les enveloppes de mailings.

Enfin, certaines machines d'impression ne fonctionnent qu'avec ces teintes, comme la 2 couleur qu'on trouve partout dans le fond de l'atelier, et beaucoup de presses quadri intègrent un 5e ou 6e poste exprès qu'il serait dommage de ne pas utiliser.

Les teintes ordinaires sont obtenues par une combinaison de teintes "primaires" que tu peux retrouver au début de a gamme pantone (reflex blue et rhodamine par exemple). Les encres existent également en poudres dont on se servait autrefois pour simuler l'impression, ça s'appelait cromalin et ça n'a rien a voir avec les cromalins numériques qui sont de très mauvais simulateurs en général. ;)
 
je voudrais ajouter une question à tout cela:

j'ai un logo en 2 couleur pantone avec un degrader qui itulise ces 2 couleurs....suis je obligée de l'imprimer en quadri ou bien les 2 ton dircet pourront très bien gérer mon dégradé?
 
Il y a quelque chose de pas clair dans ton exposé :

Tu parles de reproductions de peinures murale et tu dis que tu vas faire cela dans Illustrator !!!
Tu va les redessiner ??

cassandre57 a dit:
- à mon avis c'est plus simple de bonnes photos, et le résultat ira (cela dit, demande à ton photograveur, qui peut, au vu des oeuvres, te conseiller une cinqième couleur, et te faire ça)
> par exemple dès fois pour un ciel bleu très particulier, une cinquième couleur peut approcher au mieux l'original, qu'un cmjn aurait eu du mal

Tout à fait d'accord. Je te recommande même de faire faire les prises de vue en numérique, qui est plus juste au niveau de la reproduction des couleurs d'½uvres d'art et évite les pertes lié au scan des ektas
 
Ou bien je n'ai rien compris à la question, ou bien vous êtes totalement à l'ouest.

La reproduction d'art n'a rien à voir avec les tons directs.
Ca se fait en cmjn ou hexachromie.

Il s'agit plus de parler de la qualité du papier, de la photogravure, des prises de vues etc.
Il faut aussi que ton imprimeur peaufine chaque page séparément.

A part certains découpages de Matisse (et encore!), je ne vois pas comment reproduire en ton direct un quelconque tableau.
Rembrandt ou Poliakov, il y a toujours une matière, une brillance (ou matité), une lumière à reproduire.

Mais ce qui me paraît encore plus loufoque, c'est de vouloir modifier les couleurs d'une prise de vue dans Illustrator. A moins que tes ½uvres ne soit que des assemblages de formes exactes sur un support totalement neutre. Des gommettes sur papier blanc, par exemple...