Journal de bord de l'agent d'armoiries macgéenne
Jour 3
Aujourd'hui c'est le dimanche le plus court de l'année, le deuxième du confinement ! Bien que d'astreinte, je suis en repos. Purée que ça fait du bien !
Aujourd'hui donc, Médor pensait bien avoir droit à sa longue sortie ! Il ne comprend toujours pas pourquoi son maître remplit un papier à chacune de leur virée mais bon… Il y croirait ce zouave ! Sauf que non mon lapin… Oups ! Pourvu qu'il ne m'entende pas causer de "l" "a" "p" "i" "n" sinon il va se mettre aux aguets pour rien, le pauvre diable. Bref, nos balades limitées à une heure dans un rayon d'un kilomètre autour de la maison, c'est à vive allure que nous sommes partis.
Et qu'il soit grand ou petit, le parcours démarre toujours pareil. Si bien que la truffe au vent, il ne se doutait de rien. Arrivés à la fourche marquant le petit du grand tracé, son corps esquissa un mouvement en direction du long parcours. Et d'un mouvement contraire de la laisse, le chien comprit alors qu'un dimanche de plus, il n'irait pas piquer de sprints contre ses copains, les "mammifères herbivores". Non. Au lieu de ça il se contenterait de jouer les costauds devant ses autres copains, les coins coins, depuis les berges du ruisseau bordant le petit parcours.
Sans compter que je ne lui ai pas encore annoncé ce que nous a dit Édouard hier au soir. Pas la peine de le noyer sous les informations, Médor n'a pas besoin de tout savoir. Tant que sa gamelle et ses sorties sont assurées, son confinement, il le vit plutôt bien.
Pourvu qu'on soit encore là demain !