Crayon + papier (+scan), y'a quelqu'un?

@ sifoto : c'est marrant, pour chacun de tes dessins j'ai un nom de dessinateur BD qui me vient en tête…

(Et ce n'est en rien une critique, bien au contraire !) ;)

@baron, je prends ça pour un compliment en effet et te remercie !
Il y a de nombreux dessinateurs que j'admire (Hergé, Peyo, Franquin etc... ) et qui sont mes références depuis tout gamin :)
Par curiosité à qui as-tu pensé ?

Le référent est un support indissociable de la création. ;)

Tout à fait !
 
Moi, je trouve que çà fait trés "Spirou", j' aurais bien vu çà dans les magazines Spirou, au moins autrefois (Je dis çà, parce que çà fait longtemps que je n' ai pas ouvert un Spirou, et je ne sais pas les Spirou ressemblent à l' heure actuelle.
 
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Réactions: sifoto
Moi, je trouve que çà fait trés "Spirou", j' aurais bien vu çà dans les magazines Spirou, au moins autrefois (Je dis çà, parce que çà fait longtemps que je n' ai pas ouvert un Spirou, et je ne sais pas les Spirou ressemblent à l' heure actuelle.

Je suis très influencé par le style franco belge, Spirou fait parti de ces mag qui ont eu une grande place dans mes lectures d'enfance !
 
La paréidolie visuelle n'est pas une vilaine maladie, bien au contraire ! C'est une fonction cognitive à laquelle nombre d'artistes visuels font appel pour captiver nos sens. Les citer tous relèverait du défi quasi impossible. Je vais donc causer du seul qui me comprenne, moi ! Ha ha ha…


Ces derniers jours, j'ai imprimé deux séries de nombres. Imposé dans un sens de lecture verticale, ces nombres ont, tirage après tirage, perdu leur référent cardinal au profit d'une expression anthropomorphique.


pareidolie.jpg
Détail in Carnets de recherche. 2020


Le visage de gauche sur l'image est l'unique trace imprimée du nombre total des passages à l'encre. Dans mon jargon, cet imprimé se nomme le retour chariot dirigé. Dans les faits, c'est une feuille de papier machine intercalée entre les caractères encrés et le rouleau de la presse à épreuves. Elle permet de ramener le chariot en position repos sans tâcher le rouleau. Lorsque je ne suis pas satisfait du résultat de cette impression à l'aveugle, je repasse ce chiffon – élevé au rang de trace artistique – dans la presse afin de sublimer son travail d'improvisation.

Et le visage de droite est le résultat d'une impression à main levée, rehaussée du superflu des teintes d"encres préparées pour l'occasion. Libérés des contraintes de l'imposition, les numéros pouvaient exprimer plus librement leur caractère anthropomorphique et patati et patata. Dans les faits, hé hé, voulant dépasser l'effet cubiste amené par la superposition des yeux sur du visage de gauche, j'ai joué du tampon sur la page de droite. Pis après, j'ai sorti un beau pinceau pour souligner les formes. Plus tard, j'ai joué du rouleau encreur pour étaler de la couleur partout. Et quand j'eus fini de peindre, en voulant le mettre à sécher, mon carnet s'est retourné. Et là patatra, un autre visage est apparu ! :D
 
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Réactions: Lio70 et sifoto