Salut
Twicky!
Funambulesque explication de texte des indications de
edd :
'
~' (que tu obtiens en pressant simultanément les touches '
alt' = option et '
n' du clavier) désigne de manière
fonctionnelle et pas
nominale l'
utilisateur dont la session est ouverte. La '
/' qui suit annonce le champ subordonné au préfixe qui est ici '~', l'utilisateur actif. '/' pointe donc l'espace du répertoire d'usager de '~'. Lequel contient des dossiers, dont l'identité en langage UNIX s'énonce en Anglais. Ainsi, '
Desktop' identifie le dossier '
Bureau', '
Pictures' le dossier '
Mes Images' etc. Amuse-toi à faire dans le «
Terminal» un :
et ↩ (retour-chariot = 'Entrée' pour actionner la commande). Dans une commande, le premier terme est toujours le
verbe qui désigne en abrégé de termes anglais l'action demandée. Ici
ls abrège le mot '
list' = lister. L'espace sépare le verbe de son complément d'objet ici, qui est : '
~/' = utilisateur dont la session est ouverte, càd. toi-même + '
/' = désignation du champ subordonné à '
~' càd. son répertoire. La commande '
ls ~/' revient donc en extrême abrégé à demander poliment à
Darwin, le maître de cérémonie UNIX qui faisait la sieste dans les sous-sol de ton OS, de lister les items contenus dans ton répertoire d'utilisateur actif. Cela te permet d'apprendre le nom UNIX des dossiers et autres items de ton répertoire d'usager ainsi (noyau en rouge) :
Bloc de code:
AT.postflight.12434 PlayOnMac's virtual drives
Adlm [COLOR="Red"]Public[/COLOR]
Apple Feb-19 07_29.ddscan Sites
Apple Feb-19 07_32.ddscan config.h
[COLOR="Red"]Applications[/COLOR] config.log
Applications (Parallels) config.status
Cubicles doc
[COLOR="Red"]Desktop[/COLOR] dwhelper
[COLOR="Red"]Documents[/COLOR] fidentify.log
[COLOR="Red"]Downloads[/COLOR] nano.save
Dropbox photorec.ses
Icon?
[COLOR="Red"]Library[/COLOR] scripts
Makefile src
[COLOR="Red"]Movies[/COLOR] stamp-h1
[COLOR="Red"]Music[/COLOR] testdisk.log
[COLOR="Red"]Pictures[/COLOR]
Maintenant que tu as saisi intuitivement le sens général de la manœuvre, la commande :
évoquée par
edd dans le style UNIX lapidaire qu'il affectionne (tandis que
graphomaniac macomaniac abonde dans le bavardage graphique

) est un verbe d'action ('
ln' pour
link = crée un lien) assorti d'une option ('
-s' : le tiret '-' introduisant par convention la modalité optative, et le '
s' ici abrégeant l'anglais '
symbolic' = symbolique). Donc '
ln -s' est un verbe incrémenté demandant la création d'un lien symbolique à notre maître de cérémonie
Darwin.
Comme un verbe d'action doit avoir une cible, tu vas donc après un espace lui indiquer son complément d'objet direct, par exemple si tu écris :
comme tu le saisis intuitivement désormais, tu demandes à
Darwin la création d'un lien symbolique (par le verbe incrémenté '
ln -s') ayant pour objet de référence le dossier '
Mes Images' de l'utilisateur dont la session est active : '
~/Pictures' = 'Utilisateur actif : ~', champ subordonné désigné par '
/', dossier 'Mes Images' dans l'espace du répertoire global ciblé par '
Pictures'.
Mais comme le verbe que tu utilises ici ('
ln -s') implique la fabrication d'une
réplique à partir d'un
modèle, il ne suffit pas d'avoir indiqué dans ta commande le modèle de référence (l'objet direct = le dossier '
Mes images'), il faut pour finir que tu indiques où Mr
Darwin doit faire atterrir ladite réplique (
espace d'atterrissage) et éventuellement l'intitulé sous lequel il doit créer cette réplique (
nom). On pourrait parler ici de complément d'objet indirect du verbe d'action premier. Donc tu vas enrichir ta commande précédente ainsi :
Bloc de code:
ln -s ~/Pictures ~/Desktop
En faisant cela, tu demande donc à
Darwin de créer un lien symbolique (
ln -s) prenant pour modèle de référence l'objet : dossier '
Mes images' (
~/Pictures) et faisant atterrir le produit de son travail, càd. le lien symbolique lui-même sur le Bureau de l'utilisateur actif (
~/Desktop). Et tu vois surgir sur ton Bureau quelque chose qui ressemble à un
alias sans en être un : une icône de dossier, pointé d'une flèche, et intitulé :
Pictures. Comme tu n'as pas indiqué de nom préférentiel,
Darwin s'est borné à reproduire celui du modèle. Mais suppose, parce que tu es plein de malice (en fait, c'est
macomaniac qui est en est pétri comme toujours

), que tu veuilles que ton lien symbolique, produit du travail de
Darwin devant atterrir sur ton Bureau, porte quelque intitulé désopilant où se lit ta signature personnelle. Alors tu implémentes ta commande d'une touche facétieuse ainsi :
Bloc de code:
ln -s ~/Pictures ~/Desktop/idolatrix
et
Darwin s'empresse de te fabriquer un lien symbolique de ton dossier '
Mes images' qui surgit sur ton Bureau sous l'intitulé '
idolatrix' mais qui a exactement les mêmes fonctions de pointeur au dossier '
Pictures' de l'utilisateur actif que le précédent intitulé par défaut '
Pictures'.
♤
[NB. '
/' étant le point de montage de OS X, ouvre donc les débats en pointant l'espace immédiatement subordonné qui est le répertoire racine de l'OS. Si tu fais un :
tu obtiens la liste de tous les items et dossiers-système. Tu peux y contempler notamment le fichier :
mach_kernel qu'une erreur de flag dans la dernière mise-à-jour 10.8.5 a fait s'afficher à ciel ouvert, alors même qu'il s'agit du fichier_
kernel de l'OS auquel il ne faut surtout pas toucher sous peine de plantage au démarrage

. Lorsque tu passes une commande un tantinet élaborée, le complément d'objet direct de ton verbe d'action (ton objet cible) doit toujours être précédé de l'énoncé du
chemin logique qui y conduit à partir du point de montage de l'OS '
/', sinon
Darwin ne va pas aimer que tu le tires de sa sieste pour le faire jouer à colin-tampon - car une chose est certaine :
Darwin n'a aucun goût pour les devinettes, c'est un personnage qui a un sérieux de plomb, bref un
crétin hyperlogique livreur qui a besoin d'un GPS. Par suite, si tu veux que
Darwin aille faire une obscure manœuvre sur ton application «
Safari» qui réside dans le répertoire générique des '
Applications' de l'OS, il faut que tu lui indiques comme chemin :
et il saura trouver l'objet-cible. En résumé, il faut pouvoir visualiser l'arborescence de l'OS sans trop de mal pour indiquer les chemins logiques qui conduisent aux objets à propos desquels on commande des actions.]
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