Déjà, soyez content, il y a frémissement... c' est pas qu'elle se recroqueville sur elle meme face à l' obstacle!
De la vie des macgéens
- Créateur du sujet thebiglebowsky
- Date de début
La semaine dernière a eu lieu la Grande Armada à Rouen comme tous les quatre ans, l'occasion pour moi de vous narrer une histoire de vieux gréement...
Le Belem, trois mâts barque construit en 1896 a été racheté par la fondation Belem grâce à l'appui financier de la caisse d'épargne. Il se trouve que pour des raisons que j'ignore, la caisse d'épargne a offert à mon club de voile un stage de trois jours, deux nuits au départ de Dieppe et retour idem.
Et moi, bénévole actif au sein de ce club, me voit offrir ce stage de vieux gréement par mon club.
Appareillage à 16h vers l'Angleterre, dehors le vent est de force 5 de NW.
Les gabiers nous font hisser les voiles, nous sommes au moins quarante stagiaires et faut être vingt par phare carré (c'est comme ça qu'on appelle les mâts avec des voiles rectangulaires, le mât arrière, l'artimon porte une voile aurique appelée la brigantine et c'est pour ça qu'on dit Trois mâts barque).
On navigue depuis deux heures, je me promène le long de la coursive tribord, donc sous le vent, et là je vois un mec la tête penchée au dehors, tout pâle et vide de son vomi...
Je lui dit "bin mon gars, t'es mal barré, on rentre dans deux jours. il voulais pas lâcher le bastingage, "j'vais mourir, j'veux rentrer... :sour::vomit:
Là je lui explique calmement comment bloquer l'oreille interne pour ne plus être malade et accepte que je l'aide à l'allonger sur un banc qui se trouve dans la coursive...
Le temps passe, on mange puis je vais vers l'arrière pour discuter avec le gars qui est à la barre.
Et là le mec, il me propose de barrer le Belem, ouahhh ! :woot:
Mais attention, ça ne se barre pas comme ça un trois mâts... :nailbiting:
On était au près, ce qui veut dire pour ce bateau, être à environ 60° du vent réel, là où un bateau moderne sera à 40-45°. On part du principe que les gabiers et les stagiaires ont correctement réglé les voiles.
Donc, pour garder un cap performant, il faut regarder l'attaque de la voile carrée la plus haute et la faire frisotter, c'est à dire légèrement déventer.
Mais c'est pas tout, il faut surveiller le compas devant et annoncer s'il y a des variations donc s'il y a rotation du vent.
Le plus compliqué à apprendre a été que la vitesse cible étant de 6 nœuds, il faut la conserver et pour cela ne pas mettre trop d'angle de barre qui freine le bateau. Pour l'angle de barre, donc du gouvernail, il y a un cadran devant les yeux avec une flèche qui l'indique. De plus, trop d'angle de barre fait mal aux bras à la longue. Il m'a bien fallu deux bonnes heures pour faire tout ça correctement...
Pendant que les stagiaires étaient entrain de regarder un film sur le passage du cap Horn au temps des grand clippers puis sont allés dormir, moi j'ai barré le Belem jusqu'au petit matin... Je vais dormir, me lève vers 14h, et là je vois que nous sommes au mouillage devant la pointe de Dungeness. Le vent a bien molli et on nous propose de monter dans le gréement. Je m'équipe du harnais et monte au mât de misaine (avant).
À chaque espar au niveau du mât, il y a une petite plateforme sur laquelle il faut monter en faisant un rétablissement.
J'ai pas pu faire le dernier. Je me suis donc arrêté sous le dernier espar.
Le Belem, trois mâts barque construit en 1896 a été racheté par la fondation Belem grâce à l'appui financier de la caisse d'épargne. Il se trouve que pour des raisons que j'ignore, la caisse d'épargne a offert à mon club de voile un stage de trois jours, deux nuits au départ de Dieppe et retour idem.
Et moi, bénévole actif au sein de ce club, me voit offrir ce stage de vieux gréement par mon club.
Appareillage à 16h vers l'Angleterre, dehors le vent est de force 5 de NW.
Les gabiers nous font hisser les voiles, nous sommes au moins quarante stagiaires et faut être vingt par phare carré (c'est comme ça qu'on appelle les mâts avec des voiles rectangulaires, le mât arrière, l'artimon porte une voile aurique appelée la brigantine et c'est pour ça qu'on dit Trois mâts barque).
On navigue depuis deux heures, je me promène le long de la coursive tribord, donc sous le vent, et là je vois un mec la tête penchée au dehors, tout pâle et vide de son vomi...
Je lui dit "bin mon gars, t'es mal barré, on rentre dans deux jours. il voulais pas lâcher le bastingage, "j'vais mourir, j'veux rentrer... :sour::vomit:
Là je lui explique calmement comment bloquer l'oreille interne pour ne plus être malade et accepte que je l'aide à l'allonger sur un banc qui se trouve dans la coursive...
Le temps passe, on mange puis je vais vers l'arrière pour discuter avec le gars qui est à la barre.
Et là le mec, il me propose de barrer le Belem, ouahhh ! :woot:
Mais attention, ça ne se barre pas comme ça un trois mâts... :nailbiting:
On était au près, ce qui veut dire pour ce bateau, être à environ 60° du vent réel, là où un bateau moderne sera à 40-45°. On part du principe que les gabiers et les stagiaires ont correctement réglé les voiles.
Donc, pour garder un cap performant, il faut regarder l'attaque de la voile carrée la plus haute et la faire frisotter, c'est à dire légèrement déventer.
Mais c'est pas tout, il faut surveiller le compas devant et annoncer s'il y a des variations donc s'il y a rotation du vent.
Le plus compliqué à apprendre a été que la vitesse cible étant de 6 nœuds, il faut la conserver et pour cela ne pas mettre trop d'angle de barre qui freine le bateau. Pour l'angle de barre, donc du gouvernail, il y a un cadran devant les yeux avec une flèche qui l'indique. De plus, trop d'angle de barre fait mal aux bras à la longue. Il m'a bien fallu deux bonnes heures pour faire tout ça correctement...
Pendant que les stagiaires étaient entrain de regarder un film sur le passage du cap Horn au temps des grand clippers puis sont allés dormir, moi j'ai barré le Belem jusqu'au petit matin... Je vais dormir, me lève vers 14h, et là je vois que nous sommes au mouillage devant la pointe de Dungeness. Le vent a bien molli et on nous propose de monter dans le gréement. Je m'équipe du harnais et monte au mât de misaine (avant).
À chaque espar au niveau du mât, il y a une petite plateforme sur laquelle il faut monter en faisant un rétablissement.
J'ai pas pu faire le dernier. Je me suis donc arrêté sous le dernier espar.
Merci @Mobyduck.
Le truc de @Toum'aï s'y apparente dans le principe mais ne requiert aucun matériel. Juste s'allonger la tête bien dans l'axe du corps, en sorte que les perceptions de l'oreille interne ne soient plus jugées nécessaires ou pertinentes par notre cerveau, qui peut alors ne se fier qu'aux mouvements perçus par les yeux.
Le truc de @Toum'aï s'y apparente dans le principe mais ne requiert aucun matériel. Juste s'allonger la tête bien dans l'axe du corps, en sorte que les perceptions de l'oreille interne ne soient plus jugées nécessaires ou pertinentes par notre cerveau, qui peut alors ne se fier qu'aux mouvements perçus par les yeux.
J'entends souvent des trucs de m...e, est-ce que péter désembouteillerai les oreilles?
Hier, dimanche, c'était la fête des voisins juste en face de chez moi avec barbecue et tout ce qu'il faut pour que la fête soit agréable - comme chaque année d'ailleurs !
Bien entendu, les commentaires et anecdotes amusantes sur les voisins vont bon train et cette année, ma voisine et moi en avons été la cible privilégiée suite à une conversation que nous avions eue dans son jardin et qui a été surprise par certains voisins indiscrets ! :hilarious:
Pour situer le contexte exact de cette conversation, il faut que j'en précise la raison : ma voisine a eu des problèmes avec son robot tondeuse qui ne rentre plus dans la station de charge et, bien entendu, elle m'a appelé à la rescousse ! :woot:
La conversation a été -en gros- la suivante :
la voisine : Mais ne te mets pas à genoux tu ne sauras plus te relever !!!!
moi : Faut bien que je me mette à genoux pour essayer de la rentrer manuellement !
moi : Nom de Dieu ... j'arrive pas à la pousser dedans !
la voisine : Tu vois pas qu'elle est toute de travers !
moi : Continue comme ça et tu te débrouilleras toute seule !
la voisine : Mets la droite et pousse un bon coup !
moi : Et voilà ... elle est coincée maintenant ...
moi : Mais tu crois vraiment que c'est le bon moment pour vouloir l'utiliser ... ta pelouse est toute humide !
etc... etc...
:hilarious: ... Vu comme ça, ayant le son et pas l'image, je peux comprendre que ça les fasse rigoler, mais quand même ! :meh:
Bien entendu, les commentaires et anecdotes amusantes sur les voisins vont bon train et cette année, ma voisine et moi en avons été la cible privilégiée suite à une conversation que nous avions eue dans son jardin et qui a été surprise par certains voisins indiscrets ! :hilarious:
Pour situer le contexte exact de cette conversation, il faut que j'en précise la raison : ma voisine a eu des problèmes avec son robot tondeuse qui ne rentre plus dans la station de charge et, bien entendu, elle m'a appelé à la rescousse ! :woot:
La conversation a été -en gros- la suivante :
la voisine : Mais ne te mets pas à genoux tu ne sauras plus te relever !!!!
moi : Faut bien que je me mette à genoux pour essayer de la rentrer manuellement !
moi : Nom de Dieu ... j'arrive pas à la pousser dedans !
la voisine : Tu vois pas qu'elle est toute de travers !
moi : Continue comme ça et tu te débrouilleras toute seule !
la voisine : Mets la droite et pousse un bon coup !
moi : Et voilà ... elle est coincée maintenant ...
moi : Mais tu crois vraiment que c'est le bon moment pour vouloir l'utiliser ... ta pelouse est toute humide !
etc... etc...
:hilarious: ... Vu comme ça, ayant le son et pas l'image, je peux comprendre que ça les fasse rigoler, mais quand même ! :meh:
Et voici comment papy croquette a été rebaptisé papy quéquette.Hier, dimanche, c'était la fête des voisins juste en face de chez moi avec barbecue et tout ce qu'il faut pour que la fête soit agréable - comme chaque année d'ailleurs !
Bien entendu, les commentaires et anecdotes amusantes sur les voisins vont bon train et cette année, ma voisine et moi en avons été la cible privilégiée suite à une conversation que nous avions eue dans son jardin et qui a été surprise par certains voisins indiscrets ! :hilarious:
Pour situer le contexte exact de cette conversation, il faut que j'en précise la raison : ma voisine a eu des problèmes avec son robot tondeuse qui ne rentre plus dans la station de charge et, bien entendu, elle m'a appelé à la rescousse ! :woot:
La conversation a été -en gros- la suivante :
la voisine : Mais ne te mets pas à genoux tu ne sauras plus te relever !!!!
moi : Faut bien que je me mette à genoux pour essayer de la rentrer manuellement !
moi : Nom de Dieu ... j'arrive pas à la pousser dedans !
la voisine : Tu vois pas qu'elle est toute de travers !
moi : Continue comme ça et tu te débrouilleras toute seule !
la voisine : Mets la droite et pousse un bon coup !
moi : Et voilà ... elle est coincée maintenant ...
moi : Mais tu crois vraiment que c'est le bon moment pour vouloir l'utiliser ... ta pelouse est toute humide !
etc... etc...
:hilarious: ... Vu comme ça, ayant le son et pas l'image, je peux comprendre que ça les fasse rigoler, mais quand même ! :meh:
Attention ! Arnaque ! :mad:
J'ai commandé un produit "Maxi-Teub" sur un site de pharmacie en ligne ... :sorry: ... Et voilà ce que j'ai reçu ! :arghh:
Et en plus, ça marche pas !
:hilarious:
J'ai commandé un produit "Maxi-Teub" sur un site de pharmacie en ligne ... :sorry: ... Et voilà ce que j'ai reçu ! :arghh:
Et en plus, ça marche pas !
:hilarious:
Des ravages de la publicité mensongère !?
(emballage anonymement abandonné en bord de Seine) (mais ce qui compte c’est l’eau !? Elle est neuve… Genre)