Cette histoire raisonne à mon oreille. Une chatte errante* a élu domicile chez mes parents, enceinte jusqu'au dents. Puis elle a disparu (panique et grosse inquiétude dans la famille), visiblement pour accoucher.
Deux semaines plus tard, alertés par des petits bruits, nous retrouvons ladite chatte, flanquée d'une tripotée de chiards, cachée sous un appentis du jardin.
Ça aura pris 2 mois pour se faire accepter par la tribu (élevée à la sauvage par une mère méfiante).
5 vaccins et une stérilisation (de la mère) plus tard, il est temps de trouver à donner tout ce petit monde "qu'on ne va pas garder".
Doigt dans l'œil jusqu'au coude.
Pas un candidat à l'adoption ne trouve grâce aux yeux de mes parents.
Moralité.
En plus des deux chats de la famille, c'est 6 chats de plus qui foutent un bordel sans nom dans la maison. Six parce qu'entre temps, le chat de la voisine s'est donné à mes parents (ce que la voisine a accepté en arguant du fait qu'elle ne savait ni ne pouvait s'en occuper).
Et là, vous allez me dire que le compte n'y est pas.
5 chatons plus la mère plus celui de la voisine ça fait 7.
Ah oui mais non, y a un con qui s'est tout de même fait refourguer l'un des chatons. Une femelle que sa femme et sa fille trouvait tellement mimi, alors même que le con, lui, trouvait que c'était une mauvaise idée, ayant déjà à la maison une chatte vieillissante et plutôt irascible. Le con, bien sûr, c'est moi.
Et je vous prie de croire que j'en serais presque à regretter de m'être laissé faire quand les deux minettes se foutent sur la gueule au-dessus de ma tronche alors que je dors sur ce que je pense être mon lit (alors qu'en fait c'est le leur, qu'elle daignent me laisser utiliser).
Y a des animaux malheureux ?
Pas dans ma famille, ni aux alentours, en tout cas.
*errante mais pas inconnue, mon père étant le papy croquette du quartier (une sorte de ZeBig du Sud de la France), ça faisait déjà belle lurette qu'il la nourrissait.