De la vie des macgéens

Je lui avais envoyé un MP de soutien en aout quand Anthony nous avait prévenu de sa maladie. Il ne m'a répondu que début septembre, et j'ai alors gardé l'info pour moi car je pense que s'il avait voulu la rendre publique il l'aurait fait. Mais cela fait deux mois, et vous avez le droit de savoir. Je cite :
J’ai fait le choix d’arrêter les traitements puisque la partie est perdue. Je vais attendre doucement l’évolution de la maladie…
 
Je baisse les bras !

J'allais une fois de plus relancer ma diatribe concernant le manque de compassion envers nos petits compagnons errants, mais ... non !

J'ai pensé : "Dans un monde cruel ou on assassine sans retenue femmes et enfants au nom du pouvoir et de la raison d'état, il serait illusoire d'attendre de ce même monde la moindre pitié pour nos frères qualifiés "d'inférieurs" ... :rage:"

Alors, avec quelques irréductibles, on continue ce qu'on juge devoir faire, et on ferme nos gueules ! :cat:
 
Une chatte errante s'est incrustée chez ma fille. Elle s'est installée sur le canapé et tient en respect les quatre autres félins de la tribu. Je soupçonne qu'elle est enceinte et a calculé qu'elle avait trouvé le bon endroit pour pondre. La chienne diabétique, cancéreuse et presque aveugle, la trentaine de volailles dont deux handicapées, la dizaine de cochons d'indes, la lapine, les deux perruches, les trois tortues et les six humains de la maison n'ont qu'à bien se tenir.
 
Cette histoire raisonne à mon oreille. Une chatte errante* a élu domicile chez mes parents, enceinte jusqu'au dents. Puis elle a disparu (panique et grosse inquiétude dans la famille), visiblement pour accoucher.
Deux semaines plus tard, alertés par des petits bruits, nous retrouvons ladite chatte, flanquée d'une tripotée de chiards, cachée sous un appentis du jardin.
Ça aura pris 2 mois pour se faire accepter par la tribu (élevée à la sauvage par une mère méfiante).
5 vaccins et une stérilisation (de la mère) plus tard, il est temps de trouver à donner tout ce petit monde "qu'on ne va pas garder".
Doigt dans l'œil jusqu'au coude.
Pas un candidat à l'adoption ne trouve grâce aux yeux de mes parents.
Moralité.
En plus des deux chats de la famille, c'est 6 chats de plus qui foutent un bordel sans nom dans la maison. Six parce qu'entre temps, le chat de la voisine s'est donné à mes parents (ce que la voisine a accepté en arguant du fait qu'elle ne savait ni ne pouvait s'en occuper).
Et là, vous allez me dire que le compte n'y est pas.
5 chatons plus la mère plus celui de la voisine ça fait 7.
Ah oui mais non, y a un con qui s'est tout de même fait refourguer l'un des chatons. Une femelle que sa femme et sa fille trouvait tellement mimi, alors même que le con, lui, trouvait que c'était une mauvaise idée, ayant déjà à la maison une chatte vieillissante et plutôt irascible. Le con, bien sûr, c'est moi.
Et je vous prie de croire que j'en serais presque à regretter de m'être laissé faire quand les deux minettes se foutent sur la gueule au-dessus de ma tronche alors que je dors sur ce que je pense être mon lit (alors qu'en fait c'est le leur, qu'elle daignent me laisser utiliser).
Y a des animaux malheureux ?
Pas dans ma famille, ni aux alentours, en tout cas.

*errante mais pas inconnue, mon père étant le papy croquette du quartier (une sorte de ZeBig du Sud de la France), ça faisait déjà belle lurette qu'il la nourrissait.
 
  • J’adore
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