Suite aux remarques et avis que j'ai reçu ( :zen: ) pour cette photo, j'ai envi de présenter ma démarche.
En préambule, je tiens à dire que je ne suis pas sûr que celle-ci soit "juste" ou correcte ou tout autre terme que vous voudrez employer. Il s'agit uniquement que de mes réflexions sur une photo.
D'abord les conditions de prises de vue : je descendais les escaliers du phare suivi par une armée de touristes pressés comme s'ils avaient les chiens de l'enfer à leurs trousses. L'appareil sanglé comme j'ai pu, le bras tendu au dessus du vide, je déclenche 4, 5 fois.
Chance, une photo exploitable mais dont le cadrage n'est pas tip top.
Je réfléchi au recadrage et deux solutions s'imposent à moi.
La première, représentée en orange, part de l'idée de centrer la composition. Normalement une composition centrée cherche plutôt la stabilité. Ici ce n'est pas le cas : on plonge direct sur le 1854 là, au fond (sisi il y est je vous jure qu'il est visible sur la haute def ). Ce plongeon, provoqué par un déséquilibre, est dû aussi, je pense, au fait que sur la droite de la photo il n'y a rien à part un mur nu. Tous les éléments intéressant sont à gauche ou au milieu. Ensuite on prend l'escalier pour remonter à la rencontre des gens qui descendent jusqu'à la main qui sert en quelque sorte de point final.
Le second recadrage, en bleu , plus classique, exploite la règle des tiers : placer le 1854 sur le point fort en bas à droite de l'image. Celui qui regarde la photo suit alors les gens qui descendent l'escalier pour arriver au bout du colimaçon.
La première version à l'avantage de sortir des sentiers battus (maladroitement peut-être), tout en restant pour moi une "belle photo" . D'où mon choix pour le fil "les plus belles photos".
En préambule, je tiens à dire que je ne suis pas sûr que celle-ci soit "juste" ou correcte ou tout autre terme que vous voudrez employer. Il s'agit uniquement que de mes réflexions sur une photo.
D'abord les conditions de prises de vue : je descendais les escaliers du phare suivi par une armée de touristes pressés comme s'ils avaient les chiens de l'enfer à leurs trousses. L'appareil sanglé comme j'ai pu, le bras tendu au dessus du vide, je déclenche 4, 5 fois.
Chance, une photo exploitable mais dont le cadrage n'est pas tip top.
Je réfléchi au recadrage et deux solutions s'imposent à moi.
La première, représentée en orange, part de l'idée de centrer la composition. Normalement une composition centrée cherche plutôt la stabilité. Ici ce n'est pas le cas : on plonge direct sur le 1854 là, au fond (sisi il y est je vous jure qu'il est visible sur la haute def ). Ce plongeon, provoqué par un déséquilibre, est dû aussi, je pense, au fait que sur la droite de la photo il n'y a rien à part un mur nu. Tous les éléments intéressant sont à gauche ou au milieu. Ensuite on prend l'escalier pour remonter à la rencontre des gens qui descendent jusqu'à la main qui sert en quelque sorte de point final.
Le second recadrage, en bleu , plus classique, exploite la règle des tiers : placer le 1854 sur le point fort en bas à droite de l'image. Celui qui regarde la photo suit alors les gens qui descendent l'escalier pour arriver au bout du colimaçon.
La première version à l'avantage de sortir des sentiers battus (maladroitement peut-être), tout en restant pour moi une "belle photo" . D'où mon choix pour le fil "les plus belles photos".