Destins de Gloire...

Philippe a dit:
Mouais. Je sais pas trop... (Le journaliste du Courrier non plus apparemment :D) Les initiales seraient juste une coïncidence ? À cette époque, compte-tenu du contexte...
Je sais que Lennon lui-même a confirmé cette explication du dessin d'enfant mais j'ai du mal à croire à une simple coïncidence. Que les paroles aient été ou pas "inspirées" par le LSD est bien sûr difficilement vérifiable, mais l'allusion au LSD est quand même évidente tu ne crois pas ?
Il y a un bouquin de Steve Turner qui analyse les paroles des chansons des Beatles. Est-ce qu'il a un avis là-dessus ?

L'explication de Lennon est corroborée par Paul Mc Cartney et Neil Aspinal, c'est mc Cartney qui à suggéré à Lennon de faire une chanson avec ce titre, et il confirme que tous deux n'ont fait le rapprochement entre ce titre et le LSD qu'en lisant les explications de journalistes de l'époque dans la presse.

Concernant les paroles, elles sont certes assez psychédéliques, mais pas plus que celles d'I am the walrus, et nettement moins que celles de Blue jay way, écrites la même année.
 
Zezette Reineman

Zezette Reineman naquit Josette Pudubec, en la petite bourgade de Tréguennec. Employée très jeune dans une conserverie où elle s'étiolait à manipuler à longueur de journée maquereaux et sardines, la jeune Josette sût très tôt que cette vie sans relief ne pouvait être la sienne bien longtemps...
A l'orée des années soixante dix, lasse de devoir continuellement se ruiner en savons et autres crèmes lavantes peu à même de la débarrasser de l'odeur persistante de poisson qui avait fait d'elle la coqueluche des matous de Tréguennec, Josette prît son destin à bras le corps et décida de s'en aller ailleurs conquérir une toute autre célébrité... Enfant, déjà, elle rêvait d'une main devant les pages de "Podium" ou "OK magazine", irrésistiblement attirée par les feux de la rampe et les strass du show business.
Uniquement nantie d'une valisette et de la coiffe que portaient les femmes de sa région natale, de mères en filles, elle débarqua un beau matin dans la capitale, fermement convaincue qu'une vie somptueuse s'ouvrait désormais devant elle, pétillante comme le champagne qui ne manquerait pas de couler à flots à la simple évocation de son nom...
Cruelle désillusion. La réalité est à l'image des récifs affleurants qui éventrent les coques des plus fiers chalutiers, pour bon nombre de jeunes âmes éprises d'aventure et de gloire!
Le filet de voix et les quelques pas de danse qui avaient fait d'elle la starlette de bon nombre de fest noz ne parvinrent qu'à faire s'exclafer, de manière fort grossière certes, l'aréopage des producteurs de spectacles de variétés Parisiens...
Un moment découragée et (on le serait à moins) abattue, Josette trouva cependant entraide et réconfort au sein de "l'Amicale Bigouden de Paris" où, en plus de l'entretient rémunéré des locaux de l'association, il lui était permis d'animer certaines soirées...
Sa notoriété auprès de la diaspora Bretonne croissant (Que ne disait-on pas alors "Quelle sacrée déconneuse, la Josette!"), il lui fût offert de rejoindre un fameux trio qui écumait les cabarets de Pigalle : "Les Moulosec Sisters" ; qui profitent de nos jours d'une retraite bien méritée.
Certes un peu déçue, Josette se dit que ce n'était qu'un début et que les spectacles sans équivoque des soeurs Moulosec pouvaient constituer un tremplin pour une carrière qui n'avait pas encore réussi à prendre la vague. Elle décida néanmoins de prendre un pseudonyme de scène, Zezette Reineman, afin de protéger le nom des Pudubec de la honte et des sarcasmes.
Toujours est il que le désormais quatuor provoqua un formidable engouement auprès du public interlope de Pigalle ; grâce entre autres à des numéros d'anthologie comme "La moule rieuse" ou "La galette retournée, fourrée à la va-comme je te pousse"...
Un soir que les applaudissements et les cris résonnaient plus fort que de coutume dans l'esprit grisé de Zezette, quelle ne fut pas sa surprise de trouver devant sa loge un beau touriste Niçois, grand amateur de cigares et de whiskies rares... L'incarnation de la classe et de la distinction, ni plus, ni moins, aux yeux d'une Zezette passablement éblouie.
Passons sur les détails. Ils s'aimèrent... Enfin, surtout elle... Elle ne le revit jamais. Quand elle lui demanda son adresse, il lui répondit avec un sourire énigmatique "36 quai des orfèvres, ma poule."
Neuf mois plus tard, la nature présenta son addition, pour solde de tous comptes... Zezette mit au monde un garçon et sa carrière en sourdine. Les premiers mois, la présence du petit être la consola de sa déconvenue. Elle lui trouvait les yeux de son père...
L'effroi s'empara d'elle le jour où le marmot prononça ses premières paroles. Non pas une suite de joyeux gazouillis maladroits, mais une longue litanie d'injures propres à faire rougir un mandataire à Rungis. Quelque temps plus tard le verdict sans appel d'un pédiatre qu'elle consulta, au comble de l'angoisse, tomba : Une forme précoce et aggravée du syndrome de Gilles de la Tourette!
Sa vie devint alors un calvaire, tant la communication avec l'enfant du péché était éprouvante au quotidien : "Hé, s*****! J'veux une Danette©! Sacré p***** de nom de Dieu de b***** de m****!!!" "Achete moi une panoplie de Goldorak, espèce de grosse c**** qui s*** des b**** au kilomètre!!!"... etc, etc...
Adieu Show biz! L'enfant nécessitait une surveillance constante, ne pouvant être scolarisé, la période réglementaire de 3 mois pour pouvoir pratiquer une IVG largement dépassée, à son grand dam et malgré moult tentations indignes d'une mère...
Redevenue Josette, elle ramassa armes, bagages et lardon pour s'en retourner dans sa belle région. Mais hors de question de retourner dans sa famille et prêter le flanc à l'opprobre des Pudubec, dans ces conditions. Elle s'installa à Rennes, où l'on a fini par perdre sa trace...
Seules les soeurs Moulosec se souviennent encore d'elle et nous ont permis de reconstituer cette édifiante biographie.
Merci les filles! :zen:
 
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Réactions: quetzalk et macelene
PATOCHMAN a dit:
Zezette Reineman

Zezette Reineman naquit Josette Pudubec, en la petite bourgade de Tréguennec. Employée très jeune dans une conserverie où elle s'étiolait à manipuler à longueur de journée maquereaux et sardines, la jeune Josette sût très tôt que cette vie sans relief ne pouvait être la sienne bien longtemps...
A l'orée des années soixante dix, lasse de devoir continuellement se ruiner en savons et autres crèmes lavantes peu à même de la débarrasser de l'odeur persistante de poisson qui avait fait d'elle la coqueluche des matous de Tréguennec, Josette prît son destin à bras le corps et décida de s'en aller ailleurs conquérir une toute autre célébrité... Enfant, déjà, elle rêvait d'une main devant les pages de "Podium" ou "OK magazine", irrésistiblement attirée par les feux de la rampe et les strass du show business.
Uniquement nantie d'une valisette et de la coiffe que portaient les femmes de sa région natale, de mères en filles, elle débarqua un beau matin dans la capitale, fermement convaincue qu'une vie somptueuse s'ouvrait désormais devant elle, pétillante comme le champagne qui ne manquerait pas de couler à flots à la simple évocation de son nom...
Cruelle désillusion. La réalité est à l'image des récifs affleurants qui éventrent les coques des plus fiers chalutiers, pour bon nombre de jeunes âmes éprises d'aventure et de gloire!
Le filet de voix et les quelques pas de danse qui avaient fait d'elle la starlette de bon nombre de fest noz ne parvinrent qu'à faire s'exclafer, de manière fort grossière certes, l'aréopage des producteurs de spectacles de variétés Parisiens...
Un moment découragée et (on le serait à moins) abattue, Josette trouva cependant entraide et réconfort au sein de "l'Amicale Bigouden de Paris" où, en plus de l'entretient rémunéré des locaux de l'association, il lui était permis d'animer certaines soirées...
Sa notoriété auprès de la diaspora Bretonne croissant (Que ne disait-on pas alors "Quelle sacrée déconneuse, la Josette!"), il lui fût offert de rejoindre un fameux trio qui écumait les cabarets de Pigalle : "Les Moulosec Sisters" ; qui profitent de nos jours d'une retraite bien mérité.
Certes un peu déçue, Josette se dit que ce n'était qu'un début et que les spectacles sans équivoque des soeurs Moulosec pouvaient constituer un tremplin pour une carrière qui n'avait pas encore réussi à prendre la vague. Elle décida néanmoins de prendre un pseudonyme de scène, Zezette Reineman, afin de protéger le nom des Pudubec de la honte et des sarcasmes.
Toujours est il que le désormais quatuor provoqua un formidable engouement auprès du public interlope de Pigalle ; grâce entre autres à des numéros d'anthologie comme "La moule rieuse" ou "La galette retournée, fourrée à la va-comme je te pousse"...
Un soir que les applaudissements et les cris résonnaient plus fort que de coutume dans l'esprit grisé de Zezette, quelle ne fut pas sa surprise de trouver devant sa loge un beau touriste Niçois, grand amateur de cigares et de whiskies rares... L'incarnation de la classe et de la distinction, ni plus, ni moins, aux yeux d'une Zezette passablement éblouie.
Passons sur les détails. Ils s'aimèrent... Enfin, surtout elle... Elle ne le revit jamais. Quand elle lui demanda son adresse, il lui répondit avec un sourire énigmatique "36 quai des orfèvres, ma poule."
Neuf mois plus tard, la nature présenta son addition, pour solde de tous comptes... Zezette mit au monde un garçon et sa carrière en sourdine. Les premiers mois, la présence du petit être la consola de sa déconvenue. Elle lui trouvait les yeux de son père...
L'effroi s'empara d'elle le jour où le marmot prononça ses premières paroles. Non pas une suite de joyeux gazouillis maladroits, mais une longue litanie d'injures propres à faire rougir un mandataire à Rungis. Quelque temps plus tard le verdict sans appel d'un pédiatre qu'elle consulta, au comble de l'angoisse, tomba : Une forme précoce et aggravée du syndrome de Gilles de la Tourette!
Sa vie devint alors un calvaire, tant la communication avec l'enfant du péché était éprouvante au quotidien : "Hé, s*****! J'veux une Danette©! Sacré p***** de nom de Dieu de b***** de m****!!!" "Achete moi une panoplie de Goldorak, espèce de grosse c**** qui s*** des b**** au kilomètre!!!"... etc, etc...
Adieu Show biz! L'enfant nécessitait une surveillance constante, ne pouvant être scolarisé, la période réglementaire de 3 mois pour pouvoir pratiquer une IVG largement dépassée, à son grand dam et malgré moult tentations indignes d'une mère...
Redevenue Josette, elle ramassa armes, bagages et lardon pour s'en retourner dans sa belle région. Mais hors de question de retourner dans sa famille et prêter le flanc à l'opprobre des Pudubec, dans ces conditions. Elle s'installa à Rennes, où l'on a fini par perdre sa trace...
Seules les soeurs Moulosec se souviennent encore d'elle et nous ont permis de reconstituer cette édifiante biographie.
Merci les filles! :zen:

C'est décidé, j'adopte le petit :D
 
Vous devriez donner des points de réputation à d'autres avant d'en offrir de nouveau "ô Corse Ile d'Amour !".

S***** de b**** de machine de m**** !!! Il est est où cette espèce d'ordinateur version Carl à la gomme de hérisson ???

:love: :love: :love: :love: :up:
:zen: :zen: :zen:

Allez, siouplait, boulez-le vert pour moi. 'ci
 
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C'est en 1921 que c'est homme né d'une mère Roumaine et de père inconnu vient au monde dans l'enceinte d'un cirque.
Ce qui sans doute l'amène plus tard à s'essayer à la chanson ainsi qu'a certains concours de grimaces.
L'homme n'en restera pas là, amené par un de ces amis à rencontrer certains acteurs célèbre comme Sim ou Patrick Topaloff, veut absolument se lancer dans une carrière de comique.
Il s'essaiera alors dans plusieurs cabarets avec plus ou moins de succès avec son sketch "Attention je vais jeter ma culotte".
Mais sa vrai passion revient, car lui qui voue une étrange admiration au grand chanteur Hervé Villard, veut absolument se produire sur scène en compagnie...de son idole.
Il rejette alors toutes idées recues sur l'homosexualité et décide de devenir le compagnon officiel d'Hervé Villard et fait la plupart de ses premières parties.
Puis à une date inconnue, ce salaud de Villard décide de se séparer de son compagnon.
Celui-ci ruiné, meurtri et malheureux décide de s'en remettre à un ami qui lui popose un rôle dans un film, il accepte, change de nom, passant de Loulou Villard à Lino Ventura. Et de film en film rencontrera une certaine reconnaissance d'un public pas trop médisant.
Mais comme il le disait lui même : "L'aventure c'est l'aventure.
 
Le vide.

Difficile d'y mettre une photo, quoique sa réputation a été grandement publicisée par cet homme.

boudh2.jpg


A l'âge de 29 ans, Bouddha rencontre un vieil homme, un malade et un cadavre ; il prend conscience que la souffrance gouverne l'humanité.

Bouddha quitte alors son palais, son épouse et son fils pour rechercher la vérité. Mendiant, il suit l'enseignement d'instructeurs brahmanes. Puis il s'installe près de Gaya, avec quelques disciples, et mène une vie très stricte, mais n'aboutit à rien. Après avoir repris une vie plus normale, à l'âge de 35 ans, il atteint l'Eveil, assis sous "l'Arbre de l'Illumination" (pipal ou figuier), au terme d'une méditation de 49 jours.

Bouddha accède à des niveaux de conscience de plus en plus élevés, et finit par saisir les Quatre Nobles Vérités et l'Octuple Sentier.

Je crois qu'on peut maintenant barrer le sujet et aller méditer, car aucun destin de gloire humain ou non, ne peut surclasser le vide :p