Destins de Gloire...

Aujourd'hui je vais vous compter la belle histoire, d'Adémard Opolitain, Notaire de sa fonction.
Adémard Opolitain habitait dans l'est de Paris, mais son étude de notaire était à l'ouest. Tous les maatin, notre ami,Adémard Opolitain parcourait donc les 6 kilomètres qui le séparaient de son travail à pied, et faisait de même le soir.
Après 20 ans, Adémard Opolitain, commençait à sentir une certaine lassitude, et réfléchit, durant ses trajets quotidiens, à un moyen d'aller plus vite au travail et surtout, de rentrer plus vite le soir.
Adémard Opolitain, obsédé par cette quète de temps, délaissa son travail et échaffauda les plans les plus diaboliques pour aller plus vite.
Il tenta d'inventer la machine à remonter le temps, sans succès, se pencha sur le problème de la téléportation sur les conseils de son ami Théophile Spock, sans succès non plus.
Il eut un matin une idée de génie: une sorte de train souterrain qui permettrait de transporter les passagers d'un point à un autre. L'avantage de ce train souterrain était qu'il ne dénaturerait pas la ville.
Il soumit donc son projet qui fut adopté à l'unanimité: Adémard Opolitain, Notaire, allait donner son nom à ce nouveau moyen de transport, mais comme personne n'arrivait à se souvenir de son prénom, on l'appela Maître Opolitain, en référence à la profession du génie.
Le mot a été déformé depuis en métropolitain, puis métro.
Quelle belle invention, de la part d'un homme qui, si il avait pensé à déménager, n'aurait rien inventé du tout... :zen:
 
Merci Fab Fab à l'avenir je déposerais une gerbe à la mémoire de ce génie....oui mais il est enterré où?:heu::)

Merci Patochman.. :)
 
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Emma Turlutte, indigne héritière de feu Gustave Turlutte, vit le jour le 12 février 1979, à Morback, agréable petite commune de Dordogne, à la maternité “Marcel Vazypousse”.

Elevée, non pas au Pal, mais au Banania, au Nutella, au beurre de cacahuète et aux chips à l’huile de foie de morue, on ne s’étonnera pas si, dès son plus jeune âge, le cholestérol fut un gai compagnon qui l’accompagna chaque jour que Dieu lui prêta. Et comme on le verra plus tard, il ne lui en prêta pas beaucoup ! Faut pas déconner non plus, en voyant tout ce qu’elle bouffait, il prit peur le Vieux...

A la grande surprise de tout son entourage, il fut constaté très rapidement qu’Emma n’aimait pas le sport. Non pas qu’elle pensait à mal de ceux qui en pratiquaient un, bien au contraire, mais disons que mentalement, elle ne se sentait pas en mesure d’excercer une activité physique. Son petit compagnon d’école Rocco Coriko lui suggéra bien le sumo, mais elle ne releva ni la blague de mauvais goût, ni l’envie d’emmêler son corps à un autre que l’homme de sa vie. Car, il faut le dire, Emma avait un homme de sa vie. Certe cela n’était pas réciproque, mais Emma faisait souvent des rêves érotiques, ou elle s’imaginait nu, courant au ralenti sur une grande plage de sable fin, au côté Sim Kamile (oui, reprends ton souffle, j’avoue moi-même être fier de cette trouvaille...), le pompiste de Morback, qui était si sexy dans son bleu de travail, la Gitane maïs au bec. En plus, il prenait des risques. Une Gitane au bec dans une station essence. Il est pas un peu fou lui ? Au prix des Gitanes, déjà, à l’époque... Enfin bref, Emma s’imaginait bien être sa Gitane à lui. Parfois, elle s’enroulait dans un voile (en fait la grand’voile du bateau de son père, une belle pièce de 200 mètres carrés), et entamait des danses endiablées au rythme des guitaristes dont vous savez tous le nom, mais que je ne sais pas écrire sans risquer la faute d’orthographe dite de la honte de sa vie. J’imagine déjà les commentaires du genre “il ne sait même pas écrire Gypsy King...pfff...”. Bandes de nazes ! Bon, reprenons, tu perds le fil là, fils.

Je disais donc plus haut que Dieu ne lui prêta pas longue vie. Ça tombe bien, je n’ai plus beaucoup de temps pour terminer cette biographie, une des plus belles que retiendra l’histoire de la littérature mondiale. Bon, bref. Passons sur sa carrière professionnelle qui fut une des plus désastreuse que l’on connaisse. Top modèle de photos de régime en ce qui concerne la photo “avant”, elle fut énormément déçue d’apprendre un jour qu’il existait également une photo “après” et ne comprenait pas qu’on lui refuse le poste. Quelle conne cette Emma, décidément... Dieu, donc, par un beau matin, se leva et s’assit sur le rebord du monde pour voir ce que l’homme en avait fait. Il épiait partout, à la recherche du petit détail croustillant, de la petite info alléchante (comme le font certain(e)s ailleurs...) qui l’aurait mis en forme pour la journée. Mauvais jour. Rien à se mettre sous la dent. “Tiens ! Emma Turlutte ?” songea-t-il... C’est alors qu’il l’aperçut au coin du rond-point de la Liberté Surveillée. Il était très exactement 11h28. Il vit la petite Emma, en pleurs. Elle venait d’apprendre la disparition d’Agathe Zeblouz, une amie d’enfance à elle. Sa dernière trace remontait à septembre, à la fête de l’Humanité. Le premier réflexe d’Emma fut d’aller noyer son chagrin au restaurant “Chez Roger”, qui excellait particulièrement pour son cassoulet. Elle en reprit trois fois, avec du pain. Et là, Dieu, il n’aime pas quand Emma elle taquine les fayots. Déjà que la couche d’ozone en a prit un sacré coup dans la gueule (et Emma n’y était pas pour rien), là, c’était une fois de trop. Comme il venait de revoir Seven la veille au soir, cela lui rappela que la gourmandise était un des péchés capitaux. Il lui vînt alors une idée de génie. “Par la gourmandise tu es née, par la gourmandise tu vas me rejoindre” dit-il. Puis, satisfait de sa décision, il alla faire un petit somme, fatigué de l’intense réflexion qu’il venait d’accomplir. On verrait pour le reste plus tard. Dommage. Il ne put assister à l’horrible scène. Emma, en sortant de “Chez Roger”, la boite à gaz branchée en mode haut débit, traversa sans regarder, la rue Stine, pour rejoindre la rue Béole, où elle aurait pu se confesser au Père Collateur. C’est encore une fois le tracteur du Père Fouras (qui venait d’acheter des terres dans le coin) qui eu raison du destin d’Emma. Il n’en fit qu’une bouchée le goinfre.

Bon, allez, j’me casse, j’ai un p’tit creux.
 
krystof a dit:
Top modèle de photos de régime en ce qui concerne la photo "avant", elle fut énormément déçue d'apprendre un jour qu'il existait également une photo "après" et ne comprenait pas qu'on lui refuse le poste. Quelle conne cette Emma, décidément...

J'adore ce garçon ! :love: :D :D :D
 
Je suis tombé de ma chaise bordel...:D :D :D :D :D
 
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Jean Renault 1972-??

Le petit Jean est né de l'amour d'une Mégane et d'une 4L, d'où son nom.
Très tôt le jeune Jean aime organiser des jeux et c'est vers l'âge de 11 ans qu'il invente le karaoké pour sourds-muets. D'un intérêt proche du néant le plus absolu, le jeux est abandonné par son concepteur qui décide d'arrêter de déconner et se met à la mastrbation frénétique. A défaut de rendre sourd, celle-ci lui agrandie la main ce qui lui permet de se présenter en 98 au concours internationale de la plus grande main.
Il est battu de justesse par son père déguisé en saucisse qui lui colle deux claques et le desabonne de Pif.
Conscient de sa sexualité déviante et pour se venger de son père il se reprit en main et décida en 99 d'aller demander la main de son labrador dénommé Pouf auquel il a dédié son plus beau poème:

Pouf.
Je t'aime.
Un truc de Ouf.

... magnifique!!!

Ce n'est que très récemment que la trace du petit Jean a été retrouvée: affligé du phénomène peu connu de "l'érction permanente" suite à un séjour dans une ferme savoyarde celui-ci se serait reconverti en porte manteau pour nains.


:D
 
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Réactions: reineman
Journée faste, ici aujourd'hui.

Krystof, nous eûmes parfois des différents, mais là, je te salue bien bas, magnifique biographie. :zen:

sonnyboy a dit:
Je suis tombé de ma chaise bordel... :D :D :D :D :D

C'est pas la première fois, tu devrais faire attention, tu vas finir par te faire mal :siffle:

:D
 
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Musée du Louvre, Salle des verres
Antiquités étrusques et romaines
Ustensile (Cuillère)
Date : entre le Ier et le Vème siècle

La cuillère est formée d'une partie creuse et d'un manche avec des longueurs différentes. Elle existe en bois, en acier inoxydable, même en verre... Elle sert à prendre ou ramasser les aliments liquides et semi-liquides. Elle permet de doser, garnir ou dresser différentes préparations

Elle permet de vider la chair des avocats, des melons en faisant de petites boules très décoratives..


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La cuillère à soupe ne correspond pas à des quantités très précises de matières sèches ; pour les liquides, les correspondances suivantes sont admises :
15 ml au Canada, en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni) ;
20 ml en Australie.

Je le savais: les Australiens sont plus gros pour de bonnes raisons :D

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C'est important, non? Vous vous imaginez sans cuillère, dans votre vie? En Afrique, en pleine brousse, on ne trouve jamais de fourchettes, mais toujours une cuillère :)

C'est ce que j'appelle un vrai destin de gloire :)
 
C'est vrai que la cuillère est tout ce qu'il y a de plus féminin :)

J'avoue qu'elle m'a rendue de fièrs services!

a) Tout le monde autour, insensibilisé des doigts, ramassant à grosse poignée - main droite, n'oublions pas - le riz brûlant, et moi, petite blanchounette, quémandant l'objet de gloire :D

b) Tout le monde autour, capable de faire tourner les 2 baguettes comme un grand magicien autour des fines pâtes, et moi, grosse blanchounette, quémandant le même objet de gloire :love: :love: :love:

Oui, oui, semble ordinaire, mais ce n'est pas le cas!
 
CarodeDakar a dit:
C'est vrai que la cuillère est tout ce qu'il y a de plus féminin :)

J'avoue qu'elle m'a rendue de fièrs services!

a) Tout le monde autour, insensibilisé des doigts, ramassant à grosse poignée - main droite, n'oublions pas - le riz brûlant, et moi, petite blanchounette, quémandant l'objet de gloire :D

b) Tout le monde autour, capable de faire tourner les 2 baguettes comme un grand magicien autour des fines pâtes, et moi, grosse blanchounette, quémandant le même objet de gloire :love: :love: :love:

Oui, oui, semble ordinaire, mais ce n'est pas le cas!

Auto censure, necessaire.


:D :D :D :D :D :D :D
 
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Réactions: reineman
Laissez moi vous conter l'histoire édifiante de Gudule Céralès-Thomas et ce qui en découlât.

Issue en 1923 des amours d'Eudoxie Thomas et de Gédéon Céralès, la jeune Gudule Céralès vécut une enfance que, nonobstant les moqueries et menus horions que ses petits camarades lui firent subir au prétexte d'un prétendu important strabisme divergent, on pourrait qualifier de "sans histoire".

Puis, vint la période de l'adolescence, et des premiers émois amoureux. Follement éprise de Justinien Nideux, le fils du crémier du quartier, cette période fut pour elle une cruelle époque de désillusion, le susdit Justinien n'ayant d'yeux que pour Raymonde Anité, la vendeuse de la boulangerie d'à côté.

Certes, quelques jeunes gens des environs, moins favorisés par la nature que le jeune Nideux lui eussent volontier tenu compagnie quelques heures dans un endroit calme et discret, mais elle regardait droit devant elle (dans la mesure du possible, vu que son champs de vision, bien qu'il fut étendu de près de deux cent degrès d'angle en raison de son léger défaut précédemment évoqué, présentait une petite lacune d'environ trente degrés vers le centre), ce serait Justinien ou personne.

Les années passant, et l'âge adulte arrivant avec celui de la majorité, Justinien se perdit dans les méandres de l'existence, Gudule décida d'accoller le nom de sa mère à celui de son père, et de devenir sérieuse.

C'est à cette époque qu'elle fit la connaissance d'Antonin Djardain, tout jeune ingénieur en construction automobile, fort beau jeune homme, malgré un pied bot, et une bosse dans le dos, en outre nanti d'une honorable situation au sein du bureau d'études de la société des automobiles Panhard et Levassor, ou il dessinait les carosseries des modèles de la marque.

Très vite, ils devinrent amants, mais ne se marièrent pas, car Gudule tenait à suivre l'exemple de sa chère maman, qui n'avait jamais épousé son papa, et puis aussi, parce que ça m'arrange, parce que Gudule Djardain, ça fait pas rire.

Une fois le couple installé, ils menèrent une vie sans histoire durant quelques années, jusqu'au début des années soixante, ou la carrière d'Antonin fût bouleversée par le rachat de Panhard et Levassor par Citroën.

Il fut affecté au bureau d'étude de cette dernière société, qui surfait sur le succès de son modèle DS, et de ses dérivés. Peu de temps après, on demanda à Antonin de plancher sur la modernisation de la fameuse DS, tout en lui gardant son identité si typique. Mais comment faire.

Ce problème l'obsédait tant qu'il y pensait tout le temps, y compris le week-end, en accompagnant sa compagne au marché, ou en promenade. Il était tellement préoccupé, qu'a chaque fois qu'il entrait chez lui, il ratait le tournant du couloir, tournant trop tôt, et se prenant le coin du mur à chaque fois.

Notant que la mésaventure ne survenait pas à sa maîtresse, il lui demandât comment elle s'y prenait pour ne jamais se cogner aux coins de couloir ?

"C'est simple" répondit-elle, "lorsque le couloir tourne d'un côté, je regarde droit devant de l'½il du côté opposé, ainsi, l'½il du côté du tournant est-il convenablement orienté pour que je puisse voir où je vais !"

"Ah oui, mais c'est génial !" répliqua-t-il, "positivement génial !".

Et c'est ainsi que le nouveau modèle de DS Citroën se vit doter de ses très modernes et innovants phares à optiques pivotantes vers le milieu des années soixante.


:D :D :D
 
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Réactions: macelene et Mobyduck