Destins de Gloire...

Je m'en vais vous compter, par cette magnifique journée, l'histoire quelque peu rococobambolesque d'Amy Vinmaison...

6ème née d'une fratrie d'une quinzaine de gosses (nous n'avons jamais connu le nombre exact de moufflet), la petite Amy naquit par une nuit de pleine lune. Les parents de la petite Amy étant viticulteur à Fleureuille-le-Patouvier, l'accouchement fut pratiqué par le médecin/vétérinaire/coiffeur/épicier du coin (le cumul de fonctions étant de rigueur dans ces petits patelins). Accouchement somme toute classique si ce n'est à ce détail près:le travail dura un peu plus de 32H car la mère de la petite Amy avait souffert durant sa grosse d'un dysfonctionnement anormal de ces hormones(l'origine étant supputée due au vin produit par le père), ce qui eu comme effet que la petite Amy naquit avec une touffe de cheveux si énorme que l'épisiotomie que du pratiquer le médecin coupa pratiquement sa mère en 2...
Je vous rassure quant à la santé de sa mère, elle fut vite remise grace à quelques concoctions vinicole dont le père était le gardien ancestral.
Amy grandit donc au sein de cette famille où le vin et le chant tenaient grande place.
Mais ce bonheur quasi parfait ne fut que de courte durée car Amy grandissait et ses hormones la travaillait (et pas qu'au niveau des cheveux)
Un jour, elle rencontra l'amour à la foire aux bestiaux de Glumotte, Blake Etdecker, jeune éleveur producteur à ses heures perdues. Ce fut le coup de foudre immédiat entre eux, quelques heures, litres de vins et kilos de coco plus tard, Blake demanda à Amy de l'épouser.
Amy, toute émoustillée à cette idée, accepta sur le champ cette proposition, mais c'était sans compter sur le père d'Amy qui s'y opposa farouchement entre 2 émergeances alcooliques...
Amy refusait de voir s'envoler ce bonheur si neuf et décida de s'enfuir à l'étranger avec Blake où ils disparurent mystérieusement...

Quelques années plus tard nous avons retrouvé la trace d'Amy, chose qui ne fut pas aisée car elle avait entre temps changé de nom et Blake aussi par la même occasion.
Elle était devenue chanteuse et avait, on ne sait encore comment, rencontré le succès. Mais ses exècs en tout genre la poursuivent et sa réputation est largement entachée.

Bien entendu vous aurez reconnu la vie au combien houleuse de cette cher Amy Winehouse à la chevelure opulante (quoique ces dernier temps c'est plutôt mouton tondu)
 
Aujourd'hui, je vais vous conter l'heureuse histoire de Jean-Edmé Mécouille, grand chasseur de son état.
Jean-Edmé aimait la chasse et passait des heures à imaginer les meilleures techniques pour attirer plus de gibier.
Il observait scrupuleusement les animaux, écoutait leurs cris, réfléchissait, pensait, toujours animé par la volonté d'être le meilleur chasseur.
Un jour, il découvrit la technique de l'appeau. Ce petit ustensile dans lequel on souffle et qui émet un bruit qui imite le cri de l'animal et qui attire le gibier.
Dans sa quète de perfection, Jean-Edmé s'enferma dans sa remise et durant des mois travailla à la création de l'appeau universel. celui qui lui permettrait, selon les modulations qu'il utiliserait, d'attirer le gibier de son choix et devenir ainsi le meilleur chasseur du monde.
Mais à travailler seul dans sa remise, Jean-Edmé n'avait plus le temps de travailler ni de chasser pour nourrir sa famille.
Il n'eut donc d'autre choix que de vendre sa création.
Au vu de ses qualités, l'objet déchaîna les passions et les foules. Les propositions de prix se firent de plus en plus délirantes et l'appeau fût vendu extrêmement cher.
C'est depuis ce jour que l'expression "l'appeau de Mécouille" est née, synonyme d'un objet au prix très élevé.
Son orthographe a ensuite été déformée.
 
Donc je transfère ici sur vos conseils :

C'est la stupeur ! En début de semaine, à 50 ans, nous apprenons la mort de Michel Jacquesson happé par le rotovator de son tracteur. Le doute court déjà : qui n'a pas désactivé la prise de force pendant que Michel allait vérifier qu'une pierre n'avait pas endommagé l'outil de travail du sol ?

On savait la star planétaire prête à une nouvelle grande tournée qui devait passer par Marsac, Brioude et Guéret. Enfin elle allait sortir de sa réclusion imposée dans son domaine d'AgroLand depuis les accusations jamais réellement prouvées de fraude à la prime à la vache allaitante.

Et voilà que la nouvelle est tombée sur nos bélinographes. Nous sommes tous endeuillés.

Alors ici, en hommage, rappelons la biographie exceptionnelle de Michel Jacquesson.

1 - L'ENFANCE DE MICHEL JACQUESSON

Il naît en 1958 dans une famille de 10 enfants de Saint-Genès-les-Marsac dans le Cantal. Son enfance est rythmée par les travaux des champs. Il adore passer son temps à observer les vaches au pré, les semaisons et les récoltes. C’est un enfant simple qui rêve de devenir un jour agriculteur en polyculture-élevage. Mais son père Joseph, ouvrier agricole, est un homme aigri qui ronge son frein d’accordéoniste raté. A l’église du village, Michel et ses 4 frères se débrouillent plutôt bien pour chanter les cantiques. Le père, homme aussi dur que frustré, a alors une idée : mettre ses 5 garçons à la musique. Il projette sur eux ses ambitions déçues. Après l’école, Michel et ses frères doivent chanter et danser. Les week-end sont tout aussi intensifs. Il est leur est interdit d’aller gambader dans les près, de participer aux moissons ou d’aller voir les vaches vêler. Une blessure dont Michel ne se remettra jamais et qu’il tentera follement de compenser dans son domaine hors du temps : AgroLand.

Mais les enfants courbent l’échine et les résultats sont là. Le père les emmène faire la tournée de tous les comices agricoles et de toutes les amicales d’animation des villages. En 1965, les JACQUESSON CINQ sont nés ! Seb Robinsant, le grand manitou de la rubrique « Fêtes et Loisirs » du quotidien La Montagne (édition d’Aurillac), les repère et les propulse en tête de ses rubriques (en page 23). On raconte qu’il passa pour cela avec le père un juteux contrat de 3 ans rémunéré en bouteilles d’Armagnac et en bocaux de terrine de faisan. Les engagements affluent. Les Jacquesson Cinq écument tous les bals des ménages et des pompiers, toutes les fêtes paroissiales et les kermesses. On se les arrache dans toutes les tombolas de la région de Salers et même aux portes d’Aurillac !
 
2 - Naissance d'une star

Viennent les années 70. Michel commence en parallèle une carrière solo, qui le rend célèbre dans les maisons de retraite et les CAT. C’est l’arrivée de la mini-cassette qui lui permet de diffuser bien mieux ses chansons. Tout comme les Jacquesson Cinq, il est engagé par la maison de production de Saint-Flour, la célèbre M’automne, mondialement connue pour ses rythmes dansants inspirés des plus endiablées bourrées auvergnates et surtout ses ballades nostalgiques évoquant les transhumances de fin d’été, d’où son nom. Ses succès se suivent dans des genres différents. En 1972 il sort la cassette « Crotte de la Terre », dans un registre cocasse de comique troupier. Cette même année, on verra le single « Benne », sponsorisé par un fabricant de matériel agricole, affirmer la maturité vocale de Michel et triompher à la Foire au machinisme rural de Brive-la-Gaillarde. Puis en 1973 il enchaîne avec « Moustique Ennemi », un album plutôt engagé sur les problèmes liés à cet insecte pullulant sur les rives du lac de Vassivière-en-Limousin. Et enfin 1975 il sortira l’album « Porc-éleveur, Michel », qui est un mixte entre la « Soule » (musique basque rendue fameuse par Eugène Bronne) et les sonorités celtiques de la Bretagne paysanne, preuve de l’ouverture musicale du chanteur.

Mais le torchon est en train de brûler avec la M’automne. Les Jacquesson Cinq et en premier lieu Michel reprochent à ses dirigeants de concentrer les diffusions des cassettes dans les bacs de ventes-flash des Bricomarché et de pouvoir ainsi négocier à leurs fins personnelles des trousses d’outillage Facom à des prix qu’eux n’auraient pas. Ils claquent la porte et Michel signe avec la maison de disque « Epi », renouant – secrètement – avec son amour de la terre. Les Jacquesson Cinq deviennent les Jacquesson, le premier titre restant propriété de la M’automne.
Michel a évolué vers une autonomie progressive. Il fait un dernier album avec ses frères en 1978, qui connaît un succès international dans tout le massif du Forez : « Coutellerie ». Mais il éclipse un an plus tard les Jacquesson en sortant « Proche du Val », qui le fait connaître internationalement de Bourges à Montluçon et de Tulle au Puy-en-Velay. Le single « Ne l’stoppe s’il guette le bœuf », qui raconte avec énergie l’histoire d’un vaillant bouvier du Charolais, est l’emblème de cet album. Michel s’affirme dans le tournage super 8 du clip comme un danseur et un metteur en scène de premier calibre. Mais en 1980, l’album ne remporte pas la récompense tant attendue auprès de ses pairs, lors des « Mamies hagardes », le grand show de la profession des chanteurs de maisons gériatriques médicalisées.

Dépité, enragé jusqu’aux larmes, Michel jure que son prochain album ne sera pas ignoré par ceux qui l’ont ainsi humilié…

(Tout est vrai puisque même Wikipédia le dit de Michel Jacquesson, cependant avec une orthographe quand même bizarrement plus anglo-saxonne pour son nom...)
 
A Bad Wörishofen, petite ville bavaroise, pas très loin de Munich, juste à côté de Turkheim (ville qui a surnommé son char de carnaval "Lotte", en l'honneur de l'épouse du bourgmestre, ainsi prénommée, ce qui l'a rendu célèbre, le char "Lotte" de Turkheim), la boutique "Delikatessenverkäuferwurstwaren" était tenue depuis trois générations par la famille Suppe.

L'arrière grand père, Suppe Otto l'avait inaugurée alors que Bismark présidait encore aux destinées de l'Allemagne à peine réunifiée, sous l'œil bienveillant de Guillaume II, puis, son fils, Suppe Wilheim lui avait succédé, avant de le céder à son tour à Suppe Günther.

Ce dernier comptait bien transmettre le petit commerce de charcuterie-traiteur à son fils Hermann, mais le destin de gloire de celui ci devait en décider autrement. En effet, Suppe Hermann n'avait pas la vocation pour les delikatessen, il préférait entreprendre de sauver le monde. Il avait vu s'écrouler l'empire du super- méchant à petite moustache et mèche qui tombe sur le front, et avait juré alors "plus jamais ça".

Il se fit tailler par Suppe Frida, sa maman adorée, un joli costume collant bleu et une très seyante cape rouge, et partit à l'assaut des vilains aliens, et autres monstres mutants, qui alors, passaient le temps en tentant de détruire notre belle planète (bon, faut dire à leur décharge que dans le vide intersidéral ou ils logeaient, les distractions étaient rares, hein !).

Bien entendu, la presse mondiale se fit vite l'écho de ses exploits, et le monde des comics ne tarda pas à s'intéresser au personnage. Ils envoyèrent un de leurs plus talentueux scénaristes l'interviewer, un certain Bob Kane. Celui ci ne tarda pas à mettre en image les aventures du héro. Il y eut juste un problème, Kane ne parlant absolument pas allemand, lorsque notre sauveur lui eut révélé, avec son accent bavarois, s'appeler Suppe Hermann, il fit de cette identité une transcription phonétique totalement erronée, et depuis cette époque, le quiproco à ce sujet perdure toujours ! :rateau:

(Special thanks to Tibo pour l'inspiration :D)
 
Suppe Hermann est-il parent avec Spide Hermann, dont les méchantes langues disaient qu'il avait l'araignée qui grattait le plafond ? :siffle: :p :D
 
Il daube Hermann ?
 
C'est par un triste matin d'été qu'Humphrey Laray pointa le bout de son derche, il y a déjà de cela quelques décennies.
L'accouchement fut sans douleur. "Il est passé comme une lettre à la poste, la machine était parfaitement huilée" se souvient Emile, le garde-champêtre du village qui assista à l'accouchement ce jour là, parce qu'il n'avait rien d'autre à faire. Cette naissance "facile" était un signe du destin, et nous allons voir pourquoi.

Enfance agréable, sans histoires, ce n'est qu'à l'adolescence qu'Humphrey commença à se faire remarquer.
Ayant le sébum viril, l'acné fut un douloureux problème pour lui. Puis, hélas, s'ajouta à cela un cuir chevelu et un cheveu type "végétaline hair staïle" qui n'était pas pour déplaire à Raynal et Roquelaure, ses 2 amis d'enfance ; cela leur donna d'ailleurs une petite idée culinaire qu'ils développèrent par la suite avec le succès que l'on sait.

Vous connaissez les ados, ces espèces d'attardés mentaux qui passent leur temps sur les forums Macgé, sur facebook ou sur déprime.com à raconter le néant cérébral qui les habitent... Le buzz ne se fit pas prier. Les cheveux gras d'Humphrey par ci, par là, devant, derrière, dedans... bref... Moqué, hué, décrié, ne sachant plus vers quel sein doux (tu aimes, un, cochon) se tourner, Humphrey Laray pris une décision qui allait à jamais changer son destin de gloire. "Je vais faire de cette faiblesse une force !" s'époumona t-il un matin de grasse matinée.

Il quitta donc la Capitale mondiale du parfum (je te laisse chercher) pour aller s'installer en Normandie, à Moudubou, où il fonda les établissements de renommée internationale que vous connaissez tous, je veux bien entendu parler des établissements "L'huile ou Laray".

Le succès fut immédiat. C'est plus particulièrement avec le fameux "Beurre Laray" que le succès devint rapidement planétaire. Il y en avait deux catégories. Le doux, pour les palais fragile, sans consistance, sans caractère. Et puis, l'exceptionnel demi-sel de Guérande... Non ! Je mens. Beurre Laray ne faisait pas dans le demi-sel de Guérande. Simplement, par soucis d'économie capitaliste, du gros sel d'Afghanistan, pour son côté abrasif qui reste en bouche, et que connaissent bien les amateurs es-lubrification buccale, et plus si affinité.

Un autre produit de qualité des établissements "L'huile ou Laray", la sucette au beurre. Et, rien que pour vous, le conseil de dégustation du patron lui-même, Humphrey : bien sucé, avec un bon verre de rouge, ça glisse tout seul !
 
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Quelle violence...

à moi...

Nous sommes 1960, la vie s’écoule paisiblement sur la petite Isle d’Assédique au large de la martinique.

Gwénolé Debrebis vient de faire la connaissance d’une jeune et jolie jeune fille répondant au doux prénom de Fêtnat… Les deux amoureux passent de longs après midi à ne rien foutre sur la plage comme l’ont fait leur parent pendant des décennies, et ils auraient bien tort de se gêner puisque c’est nous qui paye…

Mais en ce jour de Juin, la vie de Gwénolé et de Fetnat va basculer… Un navigateur vient d’accoster sur la plage, il cherche manifestement à communiquer, et s’approche d’eux l’air confiant…

« Mes respects jeunes zindigènes ! » leur dit il…
« Ma mère m’a dit Antoine fait toi couper les ch’veux… » continua-t-il…
« Je recherche un équipage, car le mien m’a abandonné pour aller travailler sur un cargo Philippin…, je vous paierai bien… » tenta-t-il d’expliquer.

Les deux amoureux se regardèrent, l’appel du large… l’appel du flouze, l’occasion de découvrir le monde, et peut être même de parvenir en France !!! La terre promise !!! Le pays ou tout le monde est heureux, point besoin de travail, un salaire suffit à vivre !!! Le pays ou toutes les folies deviennent possibles, avoir un écran plat, un four micro ondes, une clé uaissebé, un pécé portable, une climatisation qui fait froid et chaud, un lit à télécommande, des rayban, un porte monnaie en croco, des bottes en léopard, un zlip en fonte, un marcel en or, un four qui se nettoie tout seul, un salaire qui tombe tous les mois, des amis, des ennemis, un patron, une patronne, des soucis, un parapluie, un imper, des chaussettes propres, des mouchoirs jetables, et du sopalin à profusion pour se défromager l’minaret… le rêve…

Leur décision est prise, ils partiront à la découverte du monde avec leur nouvel ami Antoine…

C’est après un périple de plusieurs mois que les amoureux arrivent à Paris ou leur patron a un rendez vous pour tourner une pub pour Atoll (les opticiens…), leur chemins vont se séparer ici, Antoine repartira sur les océans, Gwénolé et Fetnat s’installeront en France…

Par commodité ils décident de descendre vers le sud, afin que leur enfant à naître puisse jouir de conditions climatiques proches de leur île natale…

Et bientôt c’est la naissance de celui qu’ils appelleront Nouroudine (avec un E, sinon ça fait Nouroudin…), leur fils, le fruit de leur amour, la lumière du coran sinusoïdal.

Petit déjà, Nouroudine, présente de vraies aptitudes au bricolage, c’est à trois ans qu’il invente le Cramouilleur bi-convexe, qui permettait à l’époque, de trier les pommes de terre par ordre alphabétique d’auteur. A huit ans, après un voyage scolaire au ski, il invente les toilettes turcs, qu’il a la présence d’esprit d’équiper d’un trou…

Hélas, le petit Nouroudine n’est pas très doué pour les études, ses professeurs lui conseillent d’aller se faire voir aux Eucalyptus avec les aut’nases…

Et… il y alla…

Là, Nouroudine découvre, sa voie… comme ses amis, il vivra aux crochets de la société, il se paiera sur la bête, il se roulera dans le stupre, il deviendra………………………………………………. DJ…

C’est au milieu des années 80 qu’on retrouve sa trace à l’Escurial une boite d’homosexuels tenue par un corse, Pierre Antoine Pantaloni (et oui… le père de Tony Pantaloni…).
A l’époque Nouroudine, qui se fait maintenant appeler DJAIMSS, a acquis une solide réputation de branleur dans le milieu des nuits Niçoises.

Toutes les nuits, il fait danser les fiottes à grands coups de WYMCA, In the Navy, ou encore Macho man… Il a la particularité de mixer avec une plume logée entre les fesses, et un Boa autour du coup… bien souvent il finit ses shows sur scène chantant « Mon truc en plumes » devant une horde de sodomites bienveillants…

Ses amis « sensibles » le surnommeront Zizi Jtemmerde.

Mais la période dorée va se terminer avec la crise de 93… les gens n’ont plus d’argent pour aller faire les cons en boite de nuit, ils préfèrent rester chez eux, au chaud à regarder Derick qui s’en bat les couilles lui de la crise, puisqu’il est déjà vieux.

L’Escurial se vide progressivement de ses clients… Nouroudine est obligé de travailler au bar de l’établissement… ou dorénavant, seuls les poivrots du quartier viennent consommer… C’est l’un deux, un soir… qui proposa à Nouroudine un emploi…

« Salut bel Indigène » lui dit il…
« Je m’appelle Jean Louis Chatte, mais on m’appelle Jéjé Tocami »
« Tu sembles bien triste derrière ton comptoir, veux tu venir travailler avec moi dans la catch à 4 ?? »
« On est une bande potes, on se fend la poire… »

Nouroudine hésita un instant…. Il regardait la scène de l’Escurial, ou tant de litres de foutres avaient été nettoyés par tant de litres de Javel pendant toutes ces années… il regardait cette scène… et voyait son passé…

C’était décidé, il partirait avec Jéjé…

« attention ! » cria Jéjé…
« Chez nous pas de Pédoque… ! » et il enchaina :
« Rassure toi chéri, y a pas de PD, mais y a beaucoup d’enc… tu seras pas dépaysé… »

PS : Je déconne hein...
 
Je vous aurais bien narré par le menu l'histoire édifiante de Humphrey Biên Pompéldar, mais devant le peu d'enthousiasme que suscite ce magnifique sujet (et parce que j'ai autre chose à foutre), non.

P.S. : sonny & krys, :up:
 
Je vous aurais bien narré par le menu l'histoire édifiante de Humphrey Biên Pompéldar, mais devant le peu d'enthousiasme que suscite ce magnifique sujet (et parce que j'ai autre chose à foutre), non.

P.S. : sonny & krys, :up:

C'est pas un vague cousin de Humphrey Biensussé ?
 
Les plus jeunes d'entre vous ne s'en souviendront pas, d'autres ne le connaissent même pas, mais il y a de cela quelques semaines, j'ai eu l'énorme privilège de pouvoir interviewer Axel Lilimité.

Rappelez-vous. Sous son nom de scène, le Mime Olète, il officiait chaque nuit, sur France Inter, entre 2 et 4 heures du matin. Ses séances de mimes étaient un moment de pur plaisir, suivi par des milliers d'auditeurs qui ne se lassaient jamais de ses prouesses artistiques aussi époustouflantes qu'inventives. Et déjà, à l'époque, précurseur en la matière, il avait su rendre accessible son émission aux sourds et malentendants.

J'ai réalisé cette interview il y a 2 semaines, le 28 août 2048, à l'Hôtel Érama, sur les quais de Seine.

- Alors, Mime Olète, à la veille de vos 90 printemps, tout de suite, là, j'ai envie de vous demander comment ça va la petite santé ?
-
- Bien, ça fait plaisir de vous savoir toujours en pleine forme.
-
- Non, non, c'est sincère… vraiment. Alors, grand témoin de notre siècle, je souhaite aborder avec vous quelques épisodes de votre prestigieuse carrière et...
-
- Si, si, prestigieuse, je le pense vraiment. Donc, comment vous est venu cette idée de faire du mime à la radio ?
-
- Etonnant ! Il fallait oser… à l'époque.
-
- Absolument, je ne l'entendais pas autrement. Vous avez commencé votre carrière à l'âge de 19 ans, sans jamais vous interrompre un seul instant. D'où vous vient cette fabuleuse énergie ?
-
- Pardon ? Vous pouvez re-mimer ?
-
- Exceptionnel ! Beaucoup de jeunes d'aujourd'hui feraient mieux de prendre exemple sur ces vrais valeurs du travail que vous avez toujours incarné.
-
- Tout à fait… Si vous le permettez maintenant, ô grand mime, j'aimerais revenir sur une partie de votre carrière que l'on a tendance à oublier. Vous avez participé à la création d'un site internet aujourd'hui de grande renommée, et plus particulièrement la partie forum, je veux bien entendu parler de macgénération. Quels souvenirs en avez-vous gardé ?
-
- Etes-vous restez en contact avec les membres qui ont participé à cette formidable aventure ?
-
- Hmmm… Si je vous dis Amok.
-
- Ah ! C'est une confidence ça ! Le mime du déambulateur fou, c'est donc lui qui vous l'a inspiré ?! J'en reste sans voix. DocEvil ?
-
- Quand vous mimez que c'est le seul avec qui vous êtes passé du mime à la réalité, qu'entendez-vous par là ?
-
- Ah oui… quand même ! Avec les plumes et tout… Et… Patochman ?
-
- J'adore ce mime dit de celui qui mord l'oreiller !!! Très réaliste. Mais, vous êtes sérieux ?
-
- Et bien, vous me surprenez là… Si on avait su… à l'époque. JPMiss ?
-
- Ça devait faire mal, par les cheveux. C'est certainement ce qui a expliqué sa calvitie précoce…
-
- Mouai… d'autant plus que noués façon couette, ça permettait, comme vous venez de le mimer, de jouer au biker chevauchant fougueusement son Harley-Davidson. L'Ecrieur ?
-
- Pardon ? Vous mimez... avec ?
-
- Qui ?
-
- Quel coquin… Avec LucG…
-
- Et thebiglebowsky en plus… Et bien, quelle fougue, quelle énergie ! Et enfin, last but not least, Sonnyboy ?
-
- Alors ça, non ! Combien de fois devrais-je le répéter ? Jamais lui et krystof n'ont été la même personne utilisant deux pseudos, jamais !
-
- Et bien, moi, je vous le dis de source certaine… Espèce de vieux débris.
-
- Ouai, c'est ça… toi-même. Et ce majeur, tendu bien droit là, tu le comprends ce mime ?
-
- Oh, et puis tu me gonfles. Allez, casse-toi pauv' con.

Voilà, j'espère que, comme moi, vous aurez pris autant de plaisir à lire que j'en ai eu à interviewer ce monument, phare international de notre culture française depuis près d'un siècle.
 
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Réactions: PATOCHMAN