Salut
Locke.
Le message d'erreur de l'«
Utilitaire de Disque» imagé dans ton message
#22:
Bloc de code:
Rapports POSIX : L'opération n'a pas pu s'achever. Erreur d'entrée/sortie
signale une conséquence de l'état de choses incriminé dans le «
Terminal» aux messages
#28 &
#30 :
Bloc de code:
Error: -69760: Unable to write to the last block of the device
S'il y a
I/O error =
Input/Output error :
erreur d'entrée/sortie (en lecture/écriture) au disque, c'est parce qu'il y a incapacité d'écrire «
to the last block » du disque du SSD. Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ?
Je risque une interprétation dont j'assume l'entière responsabilité - n'étant en aucune
façon,
forme,
mode ni
figure un « ingénieur informaticien », mais seulement un « logicien » :
Un disque, physiquement parlant, est fait d'une succession de
cellules élémentaires, chacune pouvant porter un
bit d'écriture : soit
0 soit
1. Cette multitude de cellules physiques est gérée par l'intermédiaire d'une
abstraction : une
Carte de Partition qui met en correspondance chaque suite de 8 cellules avec un «
cluster » : un «
block logique » ; «
liste » les
clusters logiques (correspondant à 8 cellules physiques) en une
série numérotée de 1 (le premier) à n (le dernier) ; «
distribue » enfin ces
clusters en sous-séries numérales (du cluster n° tant au cluster n° tant) qui constituent des «
secteurs logiques » ou «
partitions ».
Ce contexte brossé, que peut bien y signifier le message d'erreur : «
Unable to write to the last block of the device » ? Toute la difficulté me paraît résider dans l'interprétation de la préposition anglaise : «
to ». Dois-je comprendre l'équivalent du Français : «
à » ? Dans ce cas, le message équivaudrait à la déclaration : la série intégrale des
clusters logiques a été vérifiée comme permettant les opérations de lecture/écriture, à l'exception du «
last one » : le
cluster de fin.
Mais une telle interprétation présuppose l'
existence des
clusters, càd. une
Carte de Partition, et voudrait dire : étant donnée la série
existante des
clusters, le dernier fait
exception à la vérification en lecture/écriture. Car ? Car il serait
orphelin (
orphan block) d'intégration à la dernière partition existante ? Car, non orphelin d'appartenance à la dernière partition existante, il correspondrait aux 8 dernières cellules physiques du disque insusceptibles d'être
modifiées dans leurs
bits ?
Cette interprétation ne me paraît pas valide, car (à ma connaissance) un
orphan block (un
cluster orphelin), voire un
unvalid block (un
cluster invalide) situé tout en queue de série d'une
Carte de Partition ne suffit pas en principe à l'invalider toute entière. Mais surtout : lorsque le «
Terminal» te retourne ces messages d'erreurs, ce n'est pas du tout une
vérification d'une
Carte de Partition existante qui a été lancée, mais une opération de
re-partitionnement complet du disque. Il ne peut donc être question d'un
cluster pré-existant - le
dernier - qui serait déclaré ingérable, car cela présupposerait l'
existence d'une
Carte de Partition qui a opéré a priori la correspondance numérale cellules physiques du disque / série numérotée de
clusters logiques. Non : un
repartitionnement recrée à zéro la mise en correspondance cellules physiques du disque / série numérotée de
clusters logiques, donc aucun "
dernier cluster" ne
préexiste a priori à cette
recréation logique.
Ce qui me conduit à une variante d'interprétation sémantique de la préposition anglaise : «
to » comme équivalente dans le contexte à : «
down to » => «
impossible d'effectuer l'opération d'écriture logique d'une Carte de Partition intégrant les cellules en une suite numérotée de clusters jusqu'à atteinte du dernier cluster ». Auquel cas, ce serait le
mappage logique tout court des cellules physiques en une série numérotée de
clusters (= "
partitionnement") qui ne pourrait pas s'effectuer en descendant du n°1 initial jusqu'au n°n terminal.
Si cette interprétation était valide, il s'agirait d'une
erreur fatale. Le
contrôleur du disque ne permettait pas le décompte des unités physiques du disque en une suite numérique de
clusters logiques et l'écriture de cette
Table de Partition comme fichier gestionnaire inaugural stocké par défaut sur la
partition de boot du disque : son
secteur 0. Ce qui reviendrait à dire que le disque serait flingué au niveau de son
firmware.
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Addendum : le même problème m'est arrivé il y a quelques jours avec une clé USB particulièrement robuste que j'ai utilisée depuis des années pour des expérimentations. Je l'avais associée à une autre en mode «Fusion Drive» en position n°2 = l'équivalent du HDD pour un SSD en disque n°1. J'ai passé la commande classique dans le «Terminal» de destruction du Groupe de Volumes Logiques associatif des 2 clés, et la clé qui jouait le rôle de disque n°2 se retrouve in-remappable en une Carte de Partition valide. Même message d'erreur dans le «Terminal» :
Bloc de code:
Error: -69760: Unable to write to the last block of the device
Autant dire qu'elle est bonne à mettre à la poubelle. J'incrimine directement «El Capitan» - du moins dans ses premières moutures : sa gestion de l'USB paraît sujette à de très gros problèmes, comme en attestent de nombreux messages sur les forums...]