Voilà, voilà! Jarrive! Excusez-moi mais javais beaucoup de boulot ce week-end et je nai pas pu profiter de mon iBook autant que je le voulais. Alors voici mes premières impressions. Je sais, cest long, mais vous vouliez des détails, non?
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Après avoir observé longuement la boîte posée sur mon bureau, je me décide enfin à louvrir. Ce quelle renferme est un régal pour la vue et lon pourrait se demander si lemballage de lordinateur a lui aussi été dessiné par Jonathan Ive... Tout dabord, une feuille de carton blanc quelque peu glacé recouvre lensemble. La phrase Designed by Apple in California y est élégamment imprimée. Dessous, la frigolite comporte plusieurs compartiments protégeant les accessoires (câble modem, adaptateur VGA, chargeur de batterie), les manuels (imprimés sur du très beau papier couverture blanche pour la prise en main de lappareil, noire pour lintroduction à Panther, illustrations en couleur) ainsi quune belle pochette renfermant 10 CD-ROMS. Bref, cest la rupture complète avec mon expérience précédente du PC portable (un Compaq Presario en 2001).
Enfin, douillettement enchâssé dans le fond du colis: liBook. Je le sors lentement et, après lavoir extrait de sa fine enveloppe protectrice en mousse translucide, le pose sur le bureau sans louvrir. Ce nest pas au magasin quon a loccasion dobserver convenablement le matériel mais bien chez soi, dans le confort et lanonymat de lenvironnement où il sera précieusement détenu. Il est si beau. Quelle texture! Une surface blanche, lisse, réfléchissante et agréable au toucher, et des coins arrondis, encadrent la partie centrale de la machine, mate et de couleur mastic. Sur le dessus de liBook fermé, lemblématique pomme stylisée est insérée dans la surface telle un bas-relief aux allures de verre dépoli. Lensemble commande le soin; je ne sais par où commencer...
Du bout de lindex, je presse le loquet de fermeture. Très discrètement, un déclic se fait sentir puis jouvre liBook. Je découvre un bel écran 14 pouces, un clavier aux touches délicates et un trackpad digne dune piste denvol pour Concorde. Après avoir lu attentivement le manuel, je branche le câble dalimentation sur liBook. Oooh, ça sallume! Lanneau fin situé à lextrémité de la prise est dabord vert puis vire à lorange pour indiquer que la batterie nest pas entièrement chargée. Le moment fatidique est arrivé. Retenant mon souffle, jappuye sur le bouton de démarrage situé au-dessus du clavier. Jentends un Dong! musical mais lécran reste noir. Etant donné quil ne se passe rien, je me demande ce quil se passe. Rapidement, une pomme apparait, sombre sur fond clair. Jen profite pour scruter lécran; pas un seul pixel mort! Je retourne ensuite liBook; une douce lumière blanche irradie de la pomme gravée au dos, qui sest allumée.
Linstallation du système commence automatiquement et je suis invité à insérer un CD-ROM. Oulà! Linsertion du CD génère un bruit mécanique effrayant. Jai limpression quon se bat à lintérieur. Mais ça se termine aussitôt. Au fur et à mesure que linstallation seffectue, la luminosité de lécran diminue, pour léconomiser. Et là, à un certain moment, je trouve quil fait étonnamment calme dans mon bureau. Lambiance est presque mortelle. Je suis scié en réalisant que cela est dû à labsence totale de bruit de liBook: pas de bruit de disque dûr, pas de bruit de CD, pas de bruit de ventilateur. Cela me change de mon PC qui se la joue généralement aspirateur Siemens. Bientôt, lécran devient complètement noir. Jattends mais rien ne se passe. Je crains que liBook ne soit planté et jappuye sur le bouton de démarrage... limage revient aussitôt. Ce nétait pas un plantage mais léconomiseur décran. Un message minforme que linstallation est terminée. Déjà? Windows mavait toujours habitué à une plus longue attente!
Je nai alors dautre choix que celui de cliquer sur Continuer pour la configuration à proprement parler: clavier, informations personnelles, compte utilisateur (je choisis le chat comme avatar) et accès à Internet. Pour moi, cest modem ADSL puis jentre les paramètres de ma connexion. Tout se fait simplement, sans ambigüité. Vient ensuite la configuration du client de-mail et je choisis le mode IMAP afin de récupérer tous mes mails directement du serveur sans devoir exporter puis importer mes boîtes à lettres. Un petit redémarrage en douceur, et je suis désormais sous Mac OS 10.3.2. avec une connexion Internet qui seffectue automatiquement.
Au début, je tâtonne un peu, ne connaissant pas vraiment cet environnement, mais très vite la prise en main saméliore grâce à une rapide lecture du petit manuel Bienvenue sur Panther. Je suis émerveillé par linterface graphique Aqua qui est de toute beauté. On ne clique pas; on caresse du bout de la souris les menus, boutons et fenêtres qui semblent flotter sur lécran. Qui plus est, pour le switcheur que je suis, la souris MacMice USB à deux boutons et mollette permet une transition en douceur.
Ma première expérience consiste à lancer Safari. Je tape ladresse de MacGénération pour mapercevoir quelle est déjà dans la liste dadresses mémorisées en usine dans la version française de Safari! Hommage bien mérité... Jen profite pour lancer ce thread dans le forum. Ensuite, test crucial pour Safari: une connexion sécurisée au site de ma banque, via lequel je gère mes comptes. Impeccable! Tout se passe correctement. Je lance ensuite Mail pour vérifier mon courrier. Pas mal, sans pour autant être excitant. Je suis cependant aux anges dès que je vois loutil de blocage des messages indésirés qui est beaucoup plus efficace que ceux den face et me permet enfin denvoyer directement à la poubelle, sans me demander de confirmer, tout message entrant contenant dans le sujet les mots {Spam?} ou {Virus?} ajoutés par le serveur SpamAssassin de mon FAI.
Je suis impatient de découvrir iLife. Jutilisais déjà iTunes pour gérer mes fichiers sonores sur le PC. Linterface de chaque module est ergonomique, très conviviale. Je nai malheureusement pas le temps de faire des tests approfondis ce week-end; ce sera pour la semaine prochaine. Je lance AppleWorks, que je nai pas non plus le temps de bien explorer maintenant. Je peux déjà dire, malheureusement, que la barre de lancement des différents modules de la suite à lair bien vieillot. Je lance chaque programme, pour voir, et ça na pas lair mal. Passés en revue rapidement, il me semble que ces programmes comportent plus que le minimum requis. Pas musclée, mais intéressante, cette petite suite...
Par manque dhabitude, joublie de fermer correctement toutes ces applications. En effet, sous Windows il suffit de cliquer sur le coin de la fenêtre pour quitter le programme tandis que sous Mac OS, cliquer sur le coin de la fenêtre permet de la fermer mais non de quitter lapplication. Comme le menu au-dessus de lécran nest visiblement pas le menu de base, je commence à cliquer un peu au hasard sur les icônes du dock pour récupérer les fenêtres et les sélectionner une à une. Bref, je me retrouve avec plein de trucs ouverts qui envahissent le bureau. Je veux sortir! Par pitité, laissez-moi sortir! Je clique sur le bureau (il reste un morceau non caché à gauche du dock) pour faire disparaître tout ça (comme avec Windows) mais évidemment avec MacOS ça ne marche pas. Un coup doeil supplémentaire sur le livret Panther me rappelle la fonction Exposé. Jappuye donc sur la touche F9 du clavier et là... oulà! Cest indescriptible! Magique, beau, inédit. Toutes les fenêtres se réduisent et occupent le bureau comme un puzzle. Toutes les fenêtres sont présentées en même temps et un survol de chacune avec la souris fait apparaître le nom du fichier quelles contiennent. Cest un autre monde. Je commence à haïr Windows, qui est clairement une technologie du paléolithique.
Je décide alors dinstaller sur liBook les périphériques actuellement branchés sur le PC, à savoir une imprimante HP Deskjet 960 (sur port parallèle, mais il y a aussi une prise USB), un scanner CanoScan 670 sur port USB et un caméscope Canon MV5OOi sur port FireWire (ou IEEE1394 comme on dit dans le monde PC). Le caméscope est détecté automatiquement. Ouf! Cétait ma plus grande crainte. Première capture dans iMovie: nickel! Pour le scanner et limprimante, je télécharge les drivers adéquats. Linstallation est stupéfinate de facilité; elle se limite à un simple glisser/déposer au niveau du système je crois rêver! Je remplace le câble parallèle par un USB sur limprimante. Je branche. Parfait! Détection immédiate et impression de la page de test.
Maintenant je passe au scanner. Jai peur que ce ne soit un gros morceau car avec Windows XP, le PC met un temps fou pour démarrer. Il cafouille en initialisant le scanner, le faisant fonctionner de manière chaotique en bloquant le reste du système jusquà permettre enfin le début dune session utilisateur. Il lui faut environ 2 minutes et demie pour être fin prêt. Bref, je branche le scanner et redémarre liBook, sans même savoir si cest nécessaire. Au démarrage, rien! Pas de bruit, pas de lumière sur le scanner, et le système ne prend pas plus de temps quauparavant pour démarrer. Aïe! ça na pas marché, mes dis-je. A tout hasard je lance lapplication ScanGear ToolBox qui sest installée avec le driver et, ô surprise, contrairement à ce que je croyais, le scanner est bien là, prêt à être utilisé. Je fais un test: ça fonctionne, et ça fonctionne même très bien! MacOS a donc fait ce quon est finalement en droit dattendre dun système dexploitation: démarrer vite et bien, et discrètement (en 47 secondes exactement). Tout le contraire de mon Windows qui démarre en gesticulant comme un épileptique et me laisse le temps daller boire une tasse de café avant de pouvoir me mettre au travail.
Finalement, jai un superbe ordinateur, avec un système dexploitation ultra-rapide, convivial, original. MacOS X est fonctionnellement efficace et esthétiquement somptueux. C'est mon achat dordinateur le plus excitant depuis mon Commodore 128. Un tel luxe à ce prix-là, cest presque donné...
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Dans quelques jours, mon compte-rendu sur les applications et leurs performances. Le test dendurance pour mon iBook....
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