Lorsque le Rhône s'écarte en arrivant à Arles, qu'il se disperse en deux branches majeures, et des milliers d'autres mineures, pour former un delta, il donne naissance à une terre hostile, sauvage, intemporelle. La Camargue.
Depuis le début des temps, la Camargue est habitée par une faune marine, des oiseaux par millions, des taureaux petits et fiers, des chevaux blancs et racés. Et par l'homme.
Au bout de ce delta, dans sa pointe la plus avancée en Méditerranée, est le phare de Beauduc.
Autour de ce phare, des dunes, à perte de vue. Et non loin, un immense lagon. Magique.
Depuis les années 60, d'autres humains que les gardians ont investi ces terres hostiles. Ils habitent là. Dans des cabanes de bois. Produisent leur électricité, se ravitaillent en eau.
Bienvenue à Beauduc. C'est ce que dit le panneau. 450 âmes, 200 cabanons, certains très beaux, d'autres communs. Et deux restos mythiques. Chez Marc et Mireille, et chez Juju. Poissons frais et tellines à volonté.
Il y a quelques années déja, des ayatollahs de l'environnement, incultes de l'histoire humaine de ce lieu, ont décidé de "rendre Beauduc à son état sauvage", ce mythe des allumés peints en vert.
Beauduc est classé Grand Site National. Décryptage politico-administratif : il faut raser les cabanons de Beauduc.
Beauduc n'existe pas. Son nom est à peine sur les cartes. De très rares vues du "village" sont accessibles sur le net, peu de cartes, encore moins d'itinéraires. Beauduc se mérite plus que toute autre plage de France.
Parce que c'est un paradis. Un paradis de sauvages. Un endroit hors du temps et du monde.
Ce matin, après des années de lutte et d'âpres discussions, les bulldozers mandatés par la préfecture des Bouches-du-Rhône ont rasé Beauduc.
L'alliance malheureusement probable de fonctionnaires en costumes gris et d'environementalistes bornés ont eu raison de ces sauvages qui défiguraient le site naturel exceptionnel...
Les sauvages contre la nature...
Bandes de connards. :mad:
Depuis le début des temps, la Camargue est habitée par une faune marine, des oiseaux par millions, des taureaux petits et fiers, des chevaux blancs et racés. Et par l'homme.
Au bout de ce delta, dans sa pointe la plus avancée en Méditerranée, est le phare de Beauduc.
Autour de ce phare, des dunes, à perte de vue. Et non loin, un immense lagon. Magique.
Depuis les années 60, d'autres humains que les gardians ont investi ces terres hostiles. Ils habitent là. Dans des cabanes de bois. Produisent leur électricité, se ravitaillent en eau.
Bienvenue à Beauduc. C'est ce que dit le panneau. 450 âmes, 200 cabanons, certains très beaux, d'autres communs. Et deux restos mythiques. Chez Marc et Mireille, et chez Juju. Poissons frais et tellines à volonté.
Il y a quelques années déja, des ayatollahs de l'environnement, incultes de l'histoire humaine de ce lieu, ont décidé de "rendre Beauduc à son état sauvage", ce mythe des allumés peints en vert.
Beauduc est classé Grand Site National. Décryptage politico-administratif : il faut raser les cabanons de Beauduc.
Beauduc n'existe pas. Son nom est à peine sur les cartes. De très rares vues du "village" sont accessibles sur le net, peu de cartes, encore moins d'itinéraires. Beauduc se mérite plus que toute autre plage de France.
Parce que c'est un paradis. Un paradis de sauvages. Un endroit hors du temps et du monde.
Ce matin, après des années de lutte et d'âpres discussions, les bulldozers mandatés par la préfecture des Bouches-du-Rhône ont rasé Beauduc.
L'alliance malheureusement probable de fonctionnaires en costumes gris et d'environementalistes bornés ont eu raison de ces sauvages qui défiguraient le site naturel exceptionnel...
Les sauvages contre la nature...
Bandes de connards. :mad: