Intérêt à imprimer en offset ou non ? (+ question technique)

Y. Bris

Membre confirmé
9 Octobre 2009
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Bonjour à toutes et à tous,

je compte très prochainement imprimer des affiches format A4 dans l'intention de les vendre.
Ce sont de belles affiches basées sur une photo, donc quadri, et je souhaite que la restitution couleur soit fidèle.
En termes de fidélité de rendu couleur je crois savoir que l'impression offset est fortement conseillée, néanmoins ça sous-entend une production importante pour rentabiliser l'impression.

J'aurais donc deux questions :
  1. pour une affiche recto A4 en quadri, à partir de combien (en gros) deviendra-t-il intéressant d'opter pour une impression offset ?
  2. le coût initial étant dans la création des plaques couleur si j'ai bien compris, quel serait en gros le coût si j'en imprimais une petite quantité ? (mettons par exemple, une cinquantaine)

(Je ne demande évidemment pas un devis, simplement un ordre d'idée, donc je ne parle pas de papier particulier !)
J'apprécierais énormément de recevoir quelques éléments de réponse :) : je suis très intrigué par l'impression offset mais si, pour une différence budgétaire signifiante, ça n'apporte pas d'avantage énorme par rapport au numérique couleur, j'opterai pour ce dernier mode d'impression.



Question bonus d'un grand débutant dans le monde de l'impression :
  • pour de l'impression offset, la séparation des couleurs est-elle faite par l'imprimeur ou bien devons-nous préparer un fichier pour chaque plaque de couleur utilisée ? (C / M / J et/ou N) Ça me paraît peu probable que ce soit au graphiste de s'en occuper vu que pour une illustration vectorielle, ok pourquoi pas, mais pour une photo sortie d'un SLR... :confused:

Merci pour votre lecture et bonne fin de journée ! :zen:
 
Houla pour 50 exemplaires, mieux vaut du numérique. Ou alors passer par un labo (en ligne ?) en rasterisant ton fichier à 300 ppi. Je pense pas que ca vaille le coup de faire de l'offset.
La séparation est fait par l'imprimeur dans tous les cas...
 
L'offset est retable au dessus des 900 exemplaires.
 
Tu veux vendre des "affiches" au format A4. Pour moi A4, c'est pas une affiche, quitte à vendre quelque chose, part au minimum sur du 40x60 cm.

Pour de l'offset, les frais techniques sont trop importants pour si peu d'exemplaires.

Pour 50 ex, si tu veux de la qualité, tu peux faire de la sérigraphie (en trame stochastique quadri). Sinon il y a l'impression giclée (tirage numérique pigmentaire). Tous les autres procédés d'impression numériques ne valent pas grand chose… Et puis le choix du papier est important.
 
Giclée, c'est de l'américain snob parce que inkjet c'était trop commun pour le marché de l'art, donc en français c'est tout bêtement de l'impression jet d'encre. ;)
 
Bien sûr que c'est du jet d'encre, mais c'est moins merdique qu'un traceur, ici c'est de la très haute définition en encres pigmentaires ultrachrome en 10/12 couleurs comme la Canon imagePrograf iPF9000S.

Enfin moi je dis ça, je préfère de loin toutes les techniques artisanales qui utilisent de l'encre d'imprimerie et donnent de la consistance et de l'épaisseur à l'encrage. En tirage d'art, la sérigraphie, la lithographie et tous les procédés s'estampe sous presse sont incontournables.
 
Salut à tous et merci pour vos réponses,

en effet suite à vos réponses + quelques infos glanées à droite à gauche je pense résolument me tourner vers le numérique pour des raisons budgétaires et parce que les technos semblent vraiment s'être améliorées ces dernières années.

@zigouiman > en effet j'ai du mal dans la dénomination à faire passer ça pour des affiches, j'aurais bien aimé réussir à tirer jusqu'à du A3 et pourtant je vais bel et bien me limiter à du tirage en A4 puisque c'est une affiche créée à partir d'une photo prise sur un réflex 6 Megapixels, donc réso initiale de la photo : 24 x 16 mm, c'est peu !
De ce fait j'ai souhaité peu l'élargir pour ne pas la flouter, et mon fichier source pour l'affiche est un document Photoshop 1984x2806 de 21x29,7cm en 240ppp.
La photo va déjà un poil en souffrir alors il est inenvisageable d'étirer ça jusqu'à du A3 !

Concernant la dénomination d'affiche, c'est en fait parce qu'il s'agit d'une série de 4 posters semblables, donc qui marchent très bien mises côte à côte dans un salon ou un couloir par exemple, donc affichées. Mais c'est sûr que pour un imprimeur c'est... je vois pas comment ils appeleront ça en fait, j'espère qu'ils ne vont pas me snober :confused:
 
Une affichette :)

Zigouiman, je partage ton avis sur la qualité supérieure et l'apport des techniques d'estampe, l'objet devient matière, relief, profondeur, bref sensation, contrairement à l'imprimé (offset ou numérique), désespérément plat…
 
jeanba3000 : je plussoie ! :D

En fait c'est pas une affiche, c'est juste un tirage photo couleur si j'ai bien compris.

Le choix du format A4, c'est pour faciliter l'encadrement, c'est bien ça ? Oui mais le format idéal pour l'encadrement, c'est 20 x 30 cm. Pour faire artistique, tu intègres une marge de 3 cm autour de la photo, ce qui te donne un tirage en 16 x 24 cm identique au format de ta photo et à 300 dpi. C'est vraiment le minimum, sachant que la résolution peut atteindre 1400 dpi sur les nouvelles machines numériques.

En plus si tu imprimes ça sur un papier qualité archivage 250g, ça le fait ! Pour le tirage numérique haut de gamme, les termes utilisés sont Giclée print ou Fine Art / Digigraphie. Pour 50 ex, il faut compter un budget de 400€ mini pour avoir de la qualité. Bien sûr il y a bien moins cher, mais j'ai peur que tu sois déçu…
 
Selon la laize de l'imprimeur (taille minimale du papier), il est possible de mettre plusieurs fichiers sur la même page...pour éviter la gâche de papier donc. Restera un peu de découpe ensuite mais ce poste n'est pas très onéreux.
 
... pourtant je vais bel et bien me limiter à du tirage en A4 puisque c'est une affiche créée à partir d'une photo prise sur un réflex 6 Megapixels, donc réso initiale de la photo : 24 x 16 mm, c'est peu !
De ce fait j'ai souhaité peu l'élargir pour ne pas la flouter, et mon fichier source pour l'affiche est un document Photoshop 1984x2806 de 21x29,7cm en 240ppp.
La photo va déjà un poil en souffrir alors il est inenvisageable d'étirer ça jusqu'à du A3 !
Mais non elle ne va pas souffrir !!! car 300 ppi n'est pas la résolution absolument indispensable pour imprimer une image !!!
C'est seulement une résolution de base plus ou moins passe-partout pour les images contone à tel, et qui fonctionne par défaut quand on ne sait pas exactement quelle résolution il faut utiliser...


Pour un tirage offset, il te faut une résolution de 1,5 à 2 fois la linéature de trame selon la trame (c'est le "facteur de qualité") :
- 133 lpi et moins -> 2 fois
- au-dessus de 133 lpi -> 1,5 à 1,7 fois...

... donc pour une impression offset en trame 150 lpi, il te faudrait entre 225 et 255 ppi : avec tes 240 ppi, tu es donc dans la fourchette...
(alors que pour une impression offset en trame 175 lpi, il faudrait entre 262,5 et 297,5 et donc tu n'as pas assez de pixels... quoique...)


Mais les tirages jet-d'encre se contentent de beaucoup moins de pixels : une bonne impression jet-d'encre se fait sans problème avec seulement 150 ppi, et donc avec tes 1984x2806 pixels tu peux alors envisager d'agrandir jusqu'à :

1984 / 150 x 2,54 = 33,6 cm
2806 / 150 x 2,54 = 47,5 cm
Soit plus grand que du A3 !!!

Et pour du A3, tu aurais une résolution de :
1984 / 29,7 x 2,54 = 169,7 ppi
2806 / 42 x 2,54 = 169,7 ppi
... résolution qui est largement suffisante pour une bonne impression jet-d'encre !

(reste à savoir si elle sera suffisante pour une très bonne impression jet-d'encre ???)


********


zigouiman a dit:
C'est vraiment le minimum, sachant que la résolution peut atteindre 1400 dpi sur les nouvelles machines numériques.
Oui, mais les 1400 dpi de l'imprimante n'ont pas grand-chose à voir avec les 300 dpi de l'image...

... tout simplement :

1° parcequ'en réalité l'image n'est pas à 300 dpi, mais à 300 ppi = pixels per inch... donc :
- l'image a 300 pixels per inch
- l'imprimante imprime 1440 dots per inch...
... et, même si la confusion est fréquente, les "pixels" d'une image contone ne sont pas équivalents aux "dots" d'une imprimante : lors de l'impression d'une image, les "dots" de l'imprimante sont créés par la rastérisation à partir des pixels de l'image contone en fonction de la linéature et du type de trame.

(en revanche "pixels" et "dots" sont identiques pour une image en mode trait, c'est à dire une image en mode "Bitmap" de Photoshop)

et

2° parceque la résolution d'impression de l'imprimante et la résolution d'une image contone imprimée n'ont pas de rapport direct...
... mais seulement un rapport indirect qui passe par la linéature d'impression et le nombre de couleurs reproductibles :
• le facteur de qualité détermine la résolution de l'image en fonction de la trame d'impression,
• et ensuite le ratio entre la trame d'impression et la résolution de l'imprimante, + le type de trame déterminent le nombre de couleurs reproductibles...

... nombre de couleurs qui reste relativement faible sur les imprimantes jet-d'encre à cause d'une résolution relativement basse*, et c'est pourquoi il est augmenté par un autre moyen, en rajoutant des encres supplémentaires comme le cyan-light et le magenta-light.


Et donc tu ne peux pas faire un rapport direct entre résolution d'image et résolution d'impression pour deux procédés d'impression différents qui utilisent des trames différentes, des linéatures de trames différentes et ont des nombres de couleurs reproductibles différents !!!

(même si toutes ces différences peuvent par hasard plus ou moins se rattraper et se compenser, et que en faisant un ratio entre les 255 ppi d'une image imprimée en offset à 2400 dpi, on obtient par hasard une résolution de 153 ppi pour une image imprimée sur une jet-d'encre à 1440 dpi : le résultat est correct par hasard, alors que le mode de calcul est complètement faux !!!)


* basse par rapport à une impression offset, qui utilise une flasheuse avec généralement une résolution de 2400 dpi ou 3000 dpi, voire 3600 dpi...
 
Claude, j'ai toujours cru que les résolutions très élevées des flasheuses ne servaient qu'à dessiner plus finement le point de trame (dont la densité est bien inférieure bien entendu, fonction de la linéature), en gros plus la résolution de la flasheuse est élevée, plus le point de trame est bien circulaire et pas avec des courbes en escalier.
Me gourrais-je ?
 
... en gros plus la résolution de la flasheuse est élevée, plus le point de trame est bien circulaire et pas avec des courbes en escalier...
Effectivement, plus la résolution de la flasheuse est élevée, plus tous les trucs vectoriels et les points de trames (donc en fait tous les trucs qui sont fabriqués par le RIP à la résolution de la flasheuse) sont lisses...

... mais surtout, chaque point de trame est fabriqué avec un certain nombre de points de la flasheuse, et donc une fois que la linéature a défini la taille des cellules de trame, la résolution de la flasheuse définit ensuite combien de points elle pourra mettre dans chaque cellule de trame, et donc combien de niveaux de gris seront possibles en remplissant plus ou moins les "cases"...

Par exemples :

• trame 150 lpi + impression à 300 dpi : 300/150=2 : donc chaque cellule de trame peut se diviser en une grille de 2 x 2 cases, soit 4 cases que l'imprimante pourra remplir à la demande pour créer un point de trame du niveau voulu.
Le RIP peut alors créer un point de trame composé de 0 ou 1 ou 2 ou 3 ou 4 points d'imprimante, ce qui ne lui donne que 5 possibilités :
- 0 point = toute la cellule reste blanche = 0%
- 1 point = 1/4 de la surface de la cellule de trame est noire = gris à 25%
- 2 points = 1/2 de noir = gris à 50%
- 3 points = 3/4 de noir = gris à 75%
- 4 points = toute la cellule est noire = 100%...
... soit 5 niveaux possibles.

En augmentant le nombre de cases remplissables, donc avec une résolution d'imprimante plus élevée pour la même linéature de trame, on augmente le nombre de combinaisons possibles, donc on augmente le nombre de niveaux de gris possibles :

• trame 150 lpi + impression à 450 dpi : 450/150=3 : chaque cellule de trame peut se diviser en une grille de 3 x 3 cases, soit 9 cases au total, qui vont donner 10 possibilités, donc 10 niveaux...

• trame 150 lpi + impression à 1200 dpi : 1200/150=8 : chaque cellule de trame peut se diviser en une grille de 8 x 8 cases, soit 64 cases au total, qui vont donner 65 possibilités, donc 65 niveaux.

• trame 150 lpi + impression à 1800 dpi : 1800/150=12 : chaque cellule de trame peut se diviser en une grille de 12 x 12 cases, soit 144 cases au total, qui vont donner 145 possibilités, donc 145 niveaux.

• trame 150 lpi + flashage à 2400 dpi : 2400/150=16 : chaque cellule de trame peut se diviser en une grille de 16 x 16 cases, soit 256 cases et donc 257 niveaux :
- 0 point = 0%
- 1 point = 0,39%
- 2 point = 0,78%
- 3 points = 1,17%
- 4 points = 1,56%
... avec une progression de 0,39 en 0,39%* (0,39 = 100/256)...
- 64 points = 25%
- 128 points = 50%
- 192 point = 75%
- 256 points = 100%

... et donc pour une trame à cellule simple** (les vieilles trames d'avant les années 90), le nombre de niveaux possibles est égal à la résolution de flashage divisée par la linéature de trame, plus 1...
150 lpi @ 2400 dpi est le "couple" idéal car il donne donc théoriquement 16 x 16 + 1 = 257 niveaux, ce qui va très bien avec le PostScript niveau 1 et 2 qui sait gérer 256 niveaux (2 puissance 8).
(en fait pas si parfaitement que ça, puisqu'il y a 1 niveau de trop, et donc il disparaît à un moment... mais je ne sais pas où)


Donc, pour une linéature de trame donnée, plus la résolution de flashage est élevée, plus le nombre de niveaux reproductibles est élevé...
... et pour une résolution de flashage donnée, plus la linéature est élevée plus le nombre de niveaux reproductible est faible.

C'est pourquoi une imprimante jet-d'encre à 1440 dpi va imprimer des images avec une meilleure qualité qu'une 720 dpi : la résolution double permet :
- soit de doubler la linéature de la trame en conservant le même nombre de couleurs reproductibles,
- soit de quadrupler le nombre de couleurs reproductibles en conservant la même linéature,
- soit d'augmenter un peu les deux !!!



* ce qui donne les valeurs bizarres que l'on voit parfois dans Illustrator pour une couleur convertie de RVB en CMJN : par exemple, j'ai sous les yeux un rouge qui contient 1,56% de cyan et 0,39% de noir...


** avec le PostScript niveau 2, sont arrivées les trames "super-cells" : ces trames permettent de multiplier le nombre de niveaux possibles en ne considérant plus seulement une seule cellule de trame pour le calcul de la densité, mais en les regroupant plusieurs ensemble, ce qui multiplie le nombre de niveaux possibles...

Par exemple, une cellule de trame au niveau 45 associée à une cellule de trame au niveau 46 ont ensemble 91 cases remplies pour 2 cellules, soit une moyenne de 45,5 cases par cellule... cette association de ces 2 cellules ensemble permet de créer un niveau intermédiaire supplémentaire artificiel moyen entre 45 et 46 et donc de la même manière de créer un niveau supplémentaire artificiel moyen entre chaque niveau normal : l'association de 2 cellules en une seule "supercell" permet alors de doubler le nombre de niveaux possibles et de passer de 257 à 513 niveaux pour une trame 150 lpi flashée à 2400 dpi...

Dans l'absolu, pour 150@2400, ça ne sert strictement à rien puisque le PostScript niveau 2 ne gère toujours que 256 niveaux...
... mais :

• cette possibilité est exploitée dans le PostScript niveau 3 qui est capable de gérer 4096 niveaux dans les dégradés vectoriels,

• et ça permet aussi d'atteindre les 256 niveaux dans des conditions où le système "mono-cellule" n'aurait permis de les obtenir :
- soit en restant à 2400 dpi pour une trame supérieure à 150 lpi...
par exemple pour avoir 256 niveaux avec une trame 175 lpi à 2400 dpi, alors que le système "mono-cellule" n'aurait permis que 189 niveaux,
- soit en gardant la linéature de 150 lpi, mais en utilisant une résolution de flashage inférieure...
par exemple pour flasher une trame 150 lpi à 1800 dpi, ce qui en "mono-cellule" ne donnerait que 145 niveaux.
 
:zen:



Tiens j'avais oublié de répondre... :

La séparation est fait par l'imprimeur dans tous les cas...
Pour du CMJN, oui...

... en revanche, il arrive que les imprimeurs demandent des PDF pré-séparés pour des impressions en ton-direct...

(j'ai reçu comme ça il y a peu de temps un dépliant recto/verso en 2 couleurs Pantone dont le PDF contenait 4 pages en niveaux de gris, qui étaient en fait les 2 séparations de chaque côté du dépliant... un peu surpris, je demande au graphiste pourquoi il a fait comme ça, et il me répond que tous les imprimeurs avec qui il travaille lui demandent des PDF pré-séparés pour des impressions en tons-directs...)

En fait, pour l'imprimeur ça évite les (très fréquentes) erreurs de gestion des tons-directs quand les docs ne sont pas préparés avec une parfaite rigueur par des gens compétents...
... avec toujours un élément qui traîne en quadri et qui sort 4 films de plus au flashage et/ou un Pantone qui a 2 noms différents (genre P647C et P647CV) et qui sort un film de plus au flashage...

... alors qu'un PDF en tons-directs pré-séparés :

1° "oblige" un peu le créateur à contrôler ses séparations, et l'oblige aussi à se poser des questions quand le PDF de sa carte de visite Ro/Vo en 2 Pantones sort avec 14 pages de séparations au lieu des 4 pages qu'il aurait dû normalement avoir !!! :D

2° et surtout ça décharge complètement l'imprimeur de toute responsabilité en cas de problème d'élément mal géré qui n'est pas sorti sur la séparation (genre élément qui a été mis par erreur en P647CV et qui donc ne sort pas sur le film normal du P647C) : c'était au client de bien vérifier ses séparations. :siffle:

3° accessoirement, ça évite aussi à l'imprimeur de stresser quand il ouvre le PDF et que l'Aperçu des séparations de ce con d'AcrobatPro présente quand-même quatre plaques quadri alors qu'il n'y a strictement rien en quadri dans le PDF :mad::mad::mad:...
... et ça évite à chaque fois de perdre son temps à contrôler quand-même ces 4 plaques quadri pour s'assurer qu'elles sont bien vides et que c'est bien seulement AcrobatPro qui fout sa merde et non pas le PDF qui a été mal fait...)
 
Pour en revenir au sujet, et comme tu as pu le voir à droite et à gauche, l'offset parait inadapté à ta demande, non pas par rapport à la qualité, mais par rapport au cout de l'impression pour ci peu d'exemplaires. Les presses numériques rendent un travail propre et soigné aussi.
L'impression offset bénéficie d'un cout de calage onéreux, mais le coup à l'exemplaire chute très vite (sortie des plaques comme évoqués en début de sujet). Inversement pour le numérique qui bénéficie d'un cout "fixe", mais qui ne réduit pas par rapport au nombre d'imprimés.
Pour la sortie des plaques, pas mal d'imprimeurs, notamment les imprimeurs en ligne, demandent des fichiers définitifs, tel que le client désire l'imprimer.
 
Pour la sortie des plaques, pas mal d'imprimeurs, notamment les imprimeurs en ligne, demandent des fichiers définitifs, tel que le client désire l'imprimer.
Mais malheureusement beaucoup demandent surtout des fichiers merdiques et inadaptés à un travail d'une qualité correcte, comme celui-là qui demande :

Types de fichiers acceptés :
- JPG Haute résolution de préférence : « le + simple et le plus fiable ! »
- TIFF (compression JPG HD).
- Photoshop EPS.
« le + simple et le plus fiable ! », mais surtout le plus pourri : JPG, TIFF et PhotoshopEPS, tout ça c'est tout du pixels, donc c'est tous la même merde...
... et le JPEG ajoute même en plus une compression destructive, et donc il donne un résultat encore plus pourri quand on ne sait pas s'en servir !!!

Un imprimeur qui demande des fichiers d'impression d'aussi mauvaise qualité et aussi inadaptés à un vrai travail d'impression, au mieux c'est un sagouin, mais le plus généralement c'est une brèle qui n'a rien compris à la PAO (et à la différence entre les pixels et le vectoriel)... et dans les 2 cas, ça n'est même pas digne du nom "d'imprimeur"... (certains diraient que c'est un "noircisseur de papelard")

Et je ne lui confierais même pas un PDF vectoriel fait dans les Règles de l'Art, j'aurais trop peur que vu son incompétence crasse il le flashe en le pixellisant préalablement !

Pauvre métier :( :mad:
 
Merci Claude pour les infos techniques, j'ai appris des choses… ;)
Concernant la préparation des fichiers, ceux que je paufine pour la sérigraphie sont les plus compliqués puisqu'ils dépendent de l'ordre de passage des couleurs, je fais ça manuellement dans Illustrator (et c'est long !).

Mais on s'éloigne du sujet de Bris qui voulait juste imprimer des photos… en numérique. Mon sérigraphe fait de belles choses en trame stochastique mais je n'ai jamais vu un exemple sur de la photo couleur… je suis pas sûr du rendu.
 
Je suis d'accord avec toi Claude72. Mais il ne faut pas perdre de vue que l'impression sur document n'est pas destiné à une élite. Beaucoup de clients n'ont pas les compétences et l'expérience des graphistes. Il y a le tout un chacun qui veut aussi imprimer des documents mais qui n'a pas le matériel adapté (la suite Adobe pour ne citer qu'elle est très onéreuse et très technique à maitriser) ou les moyens de se payer les services d'un graphiste. Je ne dis pas que le .jpg est l'idéal pour imprimer un document (comme tu l'as justement dis, on perd en qualité), mais cela peut être une alternative. Les fichiers .jpg peuvent avoir un rendu tout à fait correct. Mais nous sommes d'accord sur le fait que mieux le fichier est travaillé en amont, mieux le rendu sera.

P.S : je te trouve quand même un peu virulent à notre égard même si je comprends ta réaction ;-)