Petite interrogation existentielle du jour.
J'ai eu à me rendre à plusieurs reprises dans un quartier que je connais mal, celui de la Bourse (oui, celle de Jean-Pierre Gaillard).
Et là de découvrir une population étrange et inquiétante. Des types sortis d'un film comme Starship Troopers, stéréotypés, sourire ultrabrite. J'en avais déjà vu bien sûr mais de loin en loin, là j'en ai croisé quelques centaines en peu de temps, aux heures où ils vaquent à leurs financières occupations.
Je ne parle pas du style un peu obligatoire dans "les affaires" qui consiste à mettre un costume, une chemise propre et une cravate (et pas de baskets), c'est une convention comme une autre, mais plutôt du paroxysme auquel est porté ce style par la jeunesse de ce milieu-là. De la caricature, de l'extrême, de là où ça devient étrange, inquiétant presque, en quelque sorte "anormal".
Des types qui ne se coupent jamais en se rasant, n'ont jamais rapé une de leurs chaussures en sortant de chez eux, n'ont jamais une petite plaque d'eczéma sur le menton ni un bouton sur le front, le regard fixement autosatisfait et sûr de supposées forces intérieures inépuisables, le visage lisse, le visage dur, le corps svelte, la démarche ferme. Sans doute ne se sont jamais fait larguer par une nana, n'ont jamais vu leurs parents se jeter des assiettes à la gueule, n'ont jamais eu leur carte bancaire bloquée par un distributeur à l'autre bout du monde. Probablement ignorent la notion même d'obstacle. Ces gens là n'ont jamais eu leur voiture qui tombe en panne.
Une sorte de commandos, une sorte de corps d'élite prêt à quoi ?
Une sorte de clônes tristes.
Une sorte de mystère.
Qu'en savez-vous, vous ?
J'ai eu à me rendre à plusieurs reprises dans un quartier que je connais mal, celui de la Bourse (oui, celle de Jean-Pierre Gaillard).
Et là de découvrir une population étrange et inquiétante. Des types sortis d'un film comme Starship Troopers, stéréotypés, sourire ultrabrite. J'en avais déjà vu bien sûr mais de loin en loin, là j'en ai croisé quelques centaines en peu de temps, aux heures où ils vaquent à leurs financières occupations.
Je ne parle pas du style un peu obligatoire dans "les affaires" qui consiste à mettre un costume, une chemise propre et une cravate (et pas de baskets), c'est une convention comme une autre, mais plutôt du paroxysme auquel est porté ce style par la jeunesse de ce milieu-là. De la caricature, de l'extrême, de là où ça devient étrange, inquiétant presque, en quelque sorte "anormal".
Des types qui ne se coupent jamais en se rasant, n'ont jamais rapé une de leurs chaussures en sortant de chez eux, n'ont jamais une petite plaque d'eczéma sur le menton ni un bouton sur le front, le regard fixement autosatisfait et sûr de supposées forces intérieures inépuisables, le visage lisse, le visage dur, le corps svelte, la démarche ferme. Sans doute ne se sont jamais fait larguer par une nana, n'ont jamais vu leurs parents se jeter des assiettes à la gueule, n'ont jamais eu leur carte bancaire bloquée par un distributeur à l'autre bout du monde. Probablement ignorent la notion même d'obstacle. Ces gens là n'ont jamais eu leur voiture qui tombe en panne.
Une sorte de commandos, une sorte de corps d'élite prêt à quoi ?
Une sorte de clônes tristes.
Une sorte de mystère.
Qu'en savez-vous, vous ?