A
Anonyme
Invité
Merci pour cette très belle réponse Rezba. Je n'ai pas eu l'occasion de vivre ta riche expérience et mes connaissances mathématiques ne me permettent pas hélas de comprendre pleinement la relation entre Mandelbrot et Bach. Néanmoins, je connais très vulgairement les fractales et elles ne seraient pas si éloignées que cela de la biologie, puisque des modélisations végétales informatiques se basent là-dessus pour simuler la création des formes et de leur croissance ( j'ai un peu vu "tourner" le logiciel AMAP de simulation de croissance végétale qui a été développé initialement par le CIRAD à l'INRA de Montpellier). En très très très gros, ce que je connais des fractales c'est la notion de répétition d'un motif qu'on retrouve à l'échelle macro comme micro. Il y a ainsi un "truc" simple pour dessiner un arbre d'essence définie de façon rapide, c'est de regarder sa feuille. La forme globale de l'arbre (son "port" pour être précis) est souvent équivalente à celle de sa feuille. En tout cas çà marche bien pour pas mal de feuillus.
Mais pour en revenir à Bach, ce que je comprend peut-être le mieux chez lui c'est son écriture contrapeuntique. La métaphore du tissage (texture, textile, texte) est ce qui m'a permis de comprendre l'art du contrepoint. Cette forme d'éciture en stratification horizontale, réponse et contreréponse, fils qui se superposent, s'entremêlent et se démêlent, çà je visualise bien. En revanche, pour l'écriture harmonique, j'ai toujours eu plus de mal. :rateau:
Mais pour en revenir à Bach, ce que je comprend peut-être le mieux chez lui c'est son écriture contrapeuntique. La métaphore du tissage (texture, textile, texte) est ce qui m'a permis de comprendre l'art du contrepoint. Cette forme d'éciture en stratification horizontale, réponse et contreréponse, fils qui se superposent, s'entremêlent et se démêlent, çà je visualise bien. En revanche, pour l'écriture harmonique, j'ai toujours eu plus de mal. :rateau: