Le crénage sur InDesign

jayjayjay

Membre actif
30 Novembre 2007
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Bonjour,
Dans quel cas utilisez-vous le crénage optique ou bien métrique, à vue d'œil il me semble que le crénage métrique est plus "propre" surtout pour les pavés de texte, l'optique plus approporié pour les titres. Qu'en pensez-vous?
 
Bonjour,
Dans quel cas utilisez-vous le crénage optique ou bien métrique, à vue d'œil il me semble que le crénage métrique est plus "propre" surtout pour les pavés de texte, l'optique plus approporié pour les titres. Qu'en pensez-vous?

J'ai constaté que le crénage optique donne de bons résultats avec les polices OpenType, et particulièrement celles qui viennent de chez Adobe (Garamond pro, Minion pro, etc.).
Par contre sur les polices scriptes/manuaires c'est systématiquement la cata, OT ou pas.

Je ne sais pas quelles polices tu utilises mais avec les sus-citées je trouve le crénage optique plus approprié pour les blocs de texte justifié. Il y a une meilleure gestion des césures et des lézardes, donc on obtient plus facilement un gris typo bien homogène.
:zen:
 
Bonjour,
Dans quel cas utilisez-vous le crénage optique ou bien métrique, à vue d'œil il me semble que le crénage métrique est plus "propre" surtout pour les pavés de texte, l'optique plus approporié pour les titres. Qu'en pensez-vous?

Effectivement, j'ai plutôt tendance à utiliser le crénage métrique pour les textes et l'optique pour la titraille ou les chiffres, surtout dans des corps importants.

Le crénage métrique s'appuie sur la table de crénage incluse dans la fonte alors que le crénage optique utilise le fichier imprimante pour effectuer cette opération. Dans le cas de fontes dont on sait que leur table d'approche est pauvre, pour ne pas dire inexistante (par exemple, les fontes qu'on peut télécharger sur un site dont le nom contient deux syllabes, commence par d et finit par t), ce peut aussi être une bonne solution.

Comme InDesign est obligé de recalculer l'approche en fonction des courbes de Bézier du fichier imprimante, l'approche optique utilisée dans du texte sujet à de nombreux changements a tendance à ralentir la machine.
 
J'ai constaté que le crénage optique donne de bons résultats avec les polices OpenType, et particulièrement celles qui viennent de chez Adobe (Garamond pro, Minion pro, etc.).
Par contre sur les polices scriptes/manuaires c'est systématiquement la cata, OT ou pas.
C'est pas pour pinailler mais c'est justement dans ces polices OT que les tables d'approches sont les plus riches - et donc ont moins besoin de ce crénage optique; tandis que pour des polices qui n'en ont pas, eh bien c'est déjà une première base...
Perso, pour avancer le débat, je m'en sers dans les titres parce que je trouve que ça se voit et que ça vaut la peine. Parfois pour certaines typos mal fagotées...
 
Pour résumer, préférer le crénage métrique, à condition que la table d'approche soit fournie et en effet les OT semblent mieux fournies à ce niveau là. Toutefois les crénage optique s'en sortira mieux dès lors qu'un mot utilisera plusieurs typo ou bien que les caractères aient subis des transformations (décalage vertical, graisse, corps…)
Autre question, comment connaitre le nombre d'approche par paire enregistré pour une typo car finalement, c'est un bon moyen d'en évaluer la "qualité". De plus lequel de ces crénages est-il le plus sensible aux risques au moment du rip, en gros est-ce que le crénage métrique sera bien interprété par le rip ou par un autre logiciel??
 
Autre question, comment connaitre le nombre d'approche par paire enregistré pour une typo car finalement, c'est un bon moyen d'en évaluer la "qualité". De plus lequel de ces crénages est-il le plus sensible aux risques au moment du rip, en gros est-ce que le crénage métrique sera bien interprété par le rip ou par un autre logiciel??
En Fontlab ou Typetool (l'équivalent, light mais payable) tu le verras sans problème le nombre de paire d'approche, dans la fenêtre Metrics.
Mais sinon? Quelle colle! J'ai l'habitude de mettre mon curseur texte entre deux lettres à plusieurs reprises pour voir s'il existe des valeurs d'approche liée à la police, mais ce n'est vraiment pas une solution :rolleyes:
Par ailleurs je n'ai jamais eu de problème d'approches qui se perdaient depuis que j'exporte en Acrobat depuis ID.
 
En Fontlab ou Typetool (l'équivalent, light mais payable) tu le verras sans problème le nombre de paire d'approche, dans la fenêtre Metrics.
Mais sinon? Quelle colle! J'ai l'habitude de mettre mon curseur texte entre deux lettres à plusieurs reprises pour voir s'il existe des valeurs d'approche liée à la police, mais ce n'est vraiment pas une solution :rolleyes:
Par ailleurs je n'ai jamais eu de problème d'approches qui se perdaient depuis que j'exporte en Acrobat depuis ID.

Merci!
C'est quand même dommage d'être obligé de passer par un autre logiciel pour obtenir cette information…
 
C'est pas pour pinailler mais c'est justement dans ces polices OT que les tables d'approches sont les plus riches - et donc ont moins besoin de ce crénage optique
C'est peut-être ce qui fait que je trouve que j'obtiens de bons résultats… parce qu'en fait il ne passe pas grand-chose…
:confused:
 
Autre question, comment connaitre le nombre d'approche par paire enregistré pour une typo car finalement, c'est un bon moyen d'en évaluer la "qualité". De plus lequel de ces crénages est-il le plus sensible aux risques au moment du rip, en gros est-ce que le crénage métrique sera bien interprété par le rip ou par un autre logiciel??
Avec une OpenType, je ne sais pas, mais une PostScript est généralement accompagnée d'un fichier qui s'appelle Nomdelafonte.afm. Tu peux ouvrir ce fichier dans n'importe quel éditeur de texte, il contient toutes les valeurs d'approche.