Je pensais pas arriver à une telle philosophie, au quotidien.
Chez moi, le verre est toujours à moitié plein, à tous les sens du terme tiens.
Quand je travaille pas, je vis en dilettante, je vais voir des gens qui m'inspirent, des aventuriers, des poissonniers...
Du coup, j'ai le temps de voir passer les p'tits coups de chance et je m'empresse de les saisir.
Dernièrement alors que comme d'hab', je n'avais rien anticipé jusqu'à l'ultime moment, les vents ont encore tourné à mon avantage : je me retrouve avec deux pleins temps, dont l'un reste limité à 19 heures en fin de semaine, me laissant tout loisir de bosser ailleurs, autrement et pour d'autres gens le reste du temps. Et en travailleur indépendant, tranquillou.
L'horizon s'élargit, encore.
Comme si faire ces choix depuis quelques années était audacieux.
Tout de même, il ne se passe pas un jour où je m'interroge : le mérite existe-t-il dans cette vie là ? De quel droit se prélasser dans un décor aussi parfait, aussi bien rangé ?
Ne suis-je pas, comme le pensent mes géniteurs, totalement inconsciente de certaines réalités ?
:zen: