On me chuchote dans l'oreillette (merci akegata) que ce sont les tétraplégiques, et non pas les paraplégiques qui pourraient particulièrement profiter de l'interface de saisie par la pensée. En effet, ces derniers n'ont pas pour habitude de tenter de taper sur le clavier avec les pieds. Au temps pour moi.
Si c'était l'avenir promis, je suis persuadé qu'on en aurait déjà eu sur tous les ordinateurs depuis longtemps.
Des « raccourcis-clavier non-encore inventés », il en est quand même aujourd'hui resté les touches de fonctions supplémentaires programmables qu'on trouve sur certains claviers, et les surfaces tactiles qui les accompagne aussi parfois.
Si la frappe « académique » reste encore la norme aujourd'hui alors qu'on sait qu'elle n'est pas optimale, c'est parce qu'en la matière c'est d'une norme qu'on a besoin (plus que de choix individuels), et que celle-ci ne donne finalement pas de trop mauvais résultats.
La possibilité de pouvoir réinventer sa propre interface est certes intéressante, mais elle ne concerne que certains systèmes beaucoup trop spécifiques, au rang desquels les ordinateurs utilisés principalement pour la saisie des textes ne figurent pas.
Et je constate qu'à chaque fois qu'une interface hors norme est proposée dans un système et que le besoin d'une saisie importante de textes apparaît, on en revient toujours à proposer un clavier normal... comme dans cet exemple :
Quand je parlais de « frappe atypique », je pensais à une frappe avec des doigts autres que ceux utilisés habituellement en dactylo académique, notamment lorsqu'on ne peut pas utiliser certains doigts (parce ce qu'on tient un objet à la main, parce qu'on a une main occupée, ou parce qu'on a perdu des phalanges, par exemple).
Et quand je parlais de « feedback », je pensais aux stimuli que l'utilisateur reçoit de l'interface et qui l'informent que son action à destination de la machine a abouti.
En ce qui me concerne, j'étudie les questions d'ergonomie de l'interface homme-machine depuis une vingtaine d'année, et j'ai pu constater que ces possibilités ont déjà été testées et proposées au public sous plusieurs formes, et qu'elles n'ont pas rencontré grand succès.Le clavier lisse permettra de personnaliser le style de frappe de chacun à deux, trois, quatre, cinq ou dix doigt, avec le nez, ou sans.
Ce que vous appelez "frappe atypique" sera en fait une série de raccourcis-clavier non-encore inventés, de doigtés encore inédits qui se développeront de manière naturelle, à l’initiative de chacune et chacun, et dont le feedback pourra être mis en commun via internet, pour le plus grand bénéfice de tous.
La manière académique de frappe dactylographie, qui s’est élaborée selon des contraintes mécaniques qui aujourd’hui n’existent plus, va laisser la place à des méthodes alternatives, complètement bouleversées, basées sur les capacités dynamiques et intéractives de la nouvelle interface, qui selon moi est promise à un avenir certain.
Si c'était l'avenir promis, je suis persuadé qu'on en aurait déjà eu sur tous les ordinateurs depuis longtemps.
Des « raccourcis-clavier non-encore inventés », il en est quand même aujourd'hui resté les touches de fonctions supplémentaires programmables qu'on trouve sur certains claviers, et les surfaces tactiles qui les accompagne aussi parfois.
Si la frappe « académique » reste encore la norme aujourd'hui alors qu'on sait qu'elle n'est pas optimale, c'est parce qu'en la matière c'est d'une norme qu'on a besoin (plus que de choix individuels), et que celle-ci ne donne finalement pas de trop mauvais résultats.
La possibilité de pouvoir réinventer sa propre interface est certes intéressante, mais elle ne concerne que certains systèmes beaucoup trop spécifiques, au rang desquels les ordinateurs utilisés principalement pour la saisie des textes ne figurent pas.
Et je constate qu'à chaque fois qu'une interface hors norme est proposée dans un système et que le besoin d'une saisie importante de textes apparaît, on en revient toujours à proposer un clavier normal... comme dans cet exemple :
Quand je parlais de « frappe atypique », je pensais à une frappe avec des doigts autres que ceux utilisés habituellement en dactylo académique, notamment lorsqu'on ne peut pas utiliser certains doigts (parce ce qu'on tient un objet à la main, parce qu'on a une main occupée, ou parce qu'on a perdu des phalanges, par exemple).
Et quand je parlais de « feedback », je pensais aux stimuli que l'utilisateur reçoit de l'interface et qui l'informent que son action à destination de la machine a abouti.
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