Les dimanches à la con

  • Créateur du sujet Créateur du sujet PonkHead
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Pour moi, qui ai 14 ans, le Dimanche c'est juste dormir plus que les autres jours aller chez quelqu'un de la famille ou rester chez soi à se dire que le lendemain c'est lundi...:(

ça va rester comme ça encore un paquet d'années … ;)

Bon dimanche à tous
 
Une bonne tartiflette paroissiale aujoud'hui avec intermède d'airs d'accordéon d'après- guerre. Pourquoi pas de temps en temps ?
 
Dimanches à la con,
jamais les mêmes,
juste un de plus.
 
J'avais oublié ce fil quand je suis parti cet après-midi faire un tour sur les petites routes des Corbières, profiter de quelques plages de soleil pour voir flamber les vignes, au moins celles qui ne sont pas trop dégarnies. C'était un bonheur simple, juste la beauté des choses, de la nature mais aussi de la nature revue par l'homme, pas toujours et pas seulement le "vilain", parfois aussi, l'artiste volontaire ou non.

Et en retombant sur ce fil, ce dimanche à la con m'en rappelle des chapelets d'autres : ces balades que je fais aujourd'hui en famille, que je faisais plus jeune en heureuse compagnie et celles que je faisais avec mes parents il y a déjà longtemps. Souvent nous partions sans vraiment savoir où nous allions. Plus d'une fois, sur les chemins parfois cahoteux pour ne pas dire plus de la Lozère, surtout à l'époque, il fallait reculer, nous avions atteint sinon le bout du monde, du moins le bout d'un monde.

Des années, des dizaines d'années plus tard, je fais presque pareil. Si c'est moins souvent que je dois rebrousser chemin, ces parcours en zig-zag des dimanches, je les célèbre toujours, maillant la carte de circonvolutions erratiques.

C'était, une fois encore, un dimanche à la campagne.
 
J'avais oublié ce fil quand je suis parti cet après-midi faire un tour sur les petites routes des Corbières, profiter de quelques plages de soleil pour voir flamber les vignes, au moins celles qui ne sont pas trop dégarnies. C'était un bonheur simple, juste
T'as de la chance ... moi c'était les terrils entre Roubaix et Tourcoing et les ballades le long du canal si gris et si terne qu'il a fini par se pendre (dixit le grand Jacques ...) ... mais chez nous, on avait de l'imagination : on gravissait l'Everest et on naviguait sur l'Amazone et même quand on rentrait chez nous charbonnés comme des diables (en pierre qui décrochent les nuages ... re-dixit le grand Jacques), on était fiers de ce qu'on avait fait ...
50 ans après, ils sont encore là, fièrement dressés ou alanguis, y'a juste moins de péniches sur le canal ... et le bonheur dans tout ça, c'est que j'y redécouvre à chaque fois une sacrée poésie ... de celle qui remonte du fin fond des âges à la force des bras de nos ancêtres !!!!!
Celui qui dit que le Nord n'est pas une magnifique région ne sait pas voir ni regarder avec le coeur !:zen::up:
 
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Réactions: katelijn et Mobyduck
Quand j'étais gosse, le samedi midi, c'était poisson pané. Des rectangles d'un beau jaune doré, bien croustillants, avec du poisson dedans.
(Aujourd'hui, je sais que c'est du colin d'Alaska, rien que ça.)
Souvent.

Maintenant, le poisson pané, c'est le dimanche midi.
Souvent aussi.
Et il n'est plus rectangulaire, il est en forme de poisson - une sorte de conflit des générations.
Sans arrêtes.

Grand-père, son poisson, il allait le chercher tout seul. Et pas à la ligne, directement dans la mer - un man to fish brutal, direct. Koh Lanta en Vendée, sans les caméras et sans les jeux à la con. Un vrai poisson, pas pané.
Il avait toute une collection de fusils sous-marins accrochés au mur au-dessus de la cheminé, quinze histoires terribles pour chacun et une cicatrice en mâchoire de requin sur un mollet, parole !
Quand j'y repense...

Quand j'y repense, moi, j'étais le Duddley des films de chez Disney - vous savez, le petit gros, binoclard, sympa mais trouillard, toujours planqué dans un coin, avec un bouquin, au chaud, aventurier comme un navet et replié dans sa coquille... Maigre comme un coucou et pas de lunettes, mais Duddley quoi.
A côté du monde.
Alors la voile ou la chasse sous-marine - hein ?
De loin.

Malgré tout ce en quoi je crois, Grand-père, si tu lis ça, où que tu sois, ben désolé, j'étais con, voilà. On en reparlera.
Ou pas.
Merde !

C'est quoi, déjà ?
No remorse, no regrets !
Ouais, c'est ça.

Tout ça pour quoi ?
Ce dimanche, après le poisson pané, j'ai emmené les gosses au ciné. On a crevé de chaud, le film était bête à pleurer et en attendant les métros, on a joué à se chatouiller, à se courir après, à dada sur mon bidet...
L'après-midi, quoi, passée comme ça.
Et puis, retour à la maison, les devoirs, le bain, la routine - et, bordel, arrête de taper sur ton frère, sinon la D.S., je la confisque !

J'ai appelé mes parents, les gosses leur ont parlé un peu, ils veulent des aquariums pour Noël - des trucs comme celui que j'ai acheté pour l'anniversaire d'un copain du grand, un machin en plastique, t'as un sachet avec des oeufs, des larves, qui deviennent des espèces de plumes d'1.5 cm qui frétillent - "Les monstres marins" ça s'appelle et ma mère qui adore ce genre de trucs à trouvé ça génial !
Le week-end prochain, on ira à Berck se foutre à l'eau avec Papa, bouffer des moules et se marrer des regards ahuris des frileux.

Ouais !
Dégage, Duddley ! Tu les auras pas, ces deux là.
Sans déconner.

Bref.
Je les regarde grandir et vivre leurs dimanches à la con à eux.
Je suis heureux.
 
Il y avait aussi les dimanches à la maison : les bouquins qui m'emportaient l'après-midi entière dont je sortais en tanguant comme si en suivant les héros de Jules Verne ou ceux de René Guilot, j'avais désappris à marcher.

Et, plus tard (parce que la télé, je l'ai vu arriver :D), outre la séquence du spectateur déjà citée, les merveilles du Théâtre de la Jeunesse de Claude Santelli : Jules Verne encore (la magie des "Indes noires"), la comtesse de Ségur, Rabelais, Dickens, Hugo, etc. et Santelli lui-même présentant, le feu dans les yeux, ces oeuvres qu'on dit classiques.

Parfois, c'était, déjà, des séries américaines :D : "Capitaine Troy" qui nous amenaient dans les îles du Pacifique (pas dans les hôpitaux, à cette époque encore qu'on a eu Janique Aimée, l'infirmière culte des années 60 :D mais ça c'était le soir).

Le dimanche, c'était aussi la messe le matin, les repas de famille souvent chez mes grands-parents à l'autre bout de la "ville" de l'autre côté de l'usine. Parce que même en Lozère, il y avait l'usine qui, même le dimanche, fumait dans ce fin fond de France dont je n'ai jamais pu me détacher. Après le repas, si je restais chez mes grands-parents, c'était souvent d'interminables parties de rami, puis, plus tard de belote. Quand je rejoue aux cartes aujourd'hui, elles tissent un fil ininterrompu jusqu'à l'enfance : le rami, la belote puis le tarot quand j'étais pensionnaire les dimanches où je restais au bahut, le tarot encore mais plus le dimanche, le soir à la cité universitaire. Ce n'était plus le rami des très anciens dimanches mais il y avait quand même cette vacance des choses, ce temps suspendu.

Je n'ai jamais vendangé (en Lozère… :D) mais depuis que je fréquente les pays du sud, je sais ce qu'est un dimanche pour un vendangeur : un cep qui manque et qu'on n'a donc pas à cueillir. Le dimanche, c'est un vide mais un vide qui attend seulement de se remplir de nous, un vide qui souvent ce qui restera plein quand le reste sera oublié comme ces cheminées de volcan pointant leur basalte noir au Puy ou ailleurs quand a disparu le cône qui les entourait.

Je n'ai pas trop à me plaindre de la donne jusqu'ici : j'ai eu de beaux jeux.
 
wahou... j'ai d'abord cru que je m'étais trompé de site et était arrivé par erreur sur poesie-generation.com!

Mais non, c'est bien PonkHead, TheBig (qui se fait trop rare en ces parages), Bassou, ... et tous les éminents membres du Bar.

Ils sont venus, ils sont tous là! et quelle prose! Mazette! Totor Hugo n'a qu'à bien se tenir, la relève est là! le prochain Goncours aussi, à n'en pas douter, dusse-t-il chiffonner les oreilles sensibles d"Eric Raoult...

Rien que pour des contributions de cette qualité, je remercie celui qui a inventé les Dimanches où on s'est tellement fait chier!

Merci à toi Dimanche-man! (pour mon petit neveu, tout se qui a été créé n'a pu l'être que par un "man" dédié à cet objet, à ce concept.... je crois que ça a commencé avec l'inventeur des poissons panés CroustiBat, nécessairement inventés, selon lui, par BatMan)
 
En ce moment dans ma vie le dimanche à la con, c'est celui où ont doit partir en banlieue pour bouffer chez les parents.
Si nous partons le samedi en dormant là-bas c'est bien plus aisé, mais non le samedi on veut faire des trucs à nous, pas avec la belle-mère.

Donc levé le dimanche aux aurores avec les gamins qui sont complètement stones de leur semaine d'école et de nounou (1,5ans et 4 ans). Pas vraiment le temps de laver tout le monde, ni de prendre un ptit déjeuner digne de ce nom, l'ami Richorée repassera en 2ème semaine hein...:mouais:

On se tape la circulation jusqu'au 78 par l'A86.
A oui le trajet : Charenton>Maurepas
Ca à l'air peinard sur le papier mais cela peut devenir un vrai cauchemar.

Arrivée à la bourre évidement. Le rôti est cramé et belle maman gueule déjà parce-que Beau-papa bricole encore dans le jardin et qu'il faut bouffer.
La petite chiale pendant le repas car elle est crevée, à 13H30 elle fatigue depuis 8H00 du mat.
Bon, elle mange rapidos et c'est PapaNedouille qui doit louper une partie du repas pour installer le lit parapluie en déplaçant les meubles. Bref, la petite fait sa sieste.
Une petite trève cool avec le café?
QUE NENI !!!
Il y a toujours un coup de main a passer à Beau-Papa qui a besoin de main d'oeuvre pour une bricole à faire. Ca devait prendre 5 minutes et on y passe l'apres-midi.

On essaye de pas trop traîner pour rentrer, mais ma femme et sa maman on oublié de se raconter des choses dont elles parlent toute l'année et qui ont besoin d'une analyse pendant plusieurs heures (des sujets hautement philosophiques hein, du genre comment on habille les enfants pour l'hiver ou bien pourquoi la cousine à acheté un meuble de cuisine rouge) :rolleyes:

Donc le retour se fait attendre, vers 18h30 on arrive a rassembler les troupes. On part, mais beau-papa court derrière la voiture car on a oublié de prendre des noix et salades du jardin et du bois pour la cheminée! ....C'est dommage notre coffre est juste blindé de merdes que belle maman à refilé à sa fille, entremêlées dans les poussettes et les manteaux.

On se retrouve vite dans les bouchons des retours de week-end vers 19H15 en plein coincé dans le tunnel de Fresnes. Les enfants n'en peuvent plus, "c'est quand qu'on arrive?"
Heureusement les CDs de Henry Dès et du Roi Lion nous sauvent la mise. Un vrai plaisir quand on les à déjà ecouté 57 fois dans la semaine! :up:

Arrivé à la maison 20H00, vider la caisse à toute berzingue, faire manger les gamins, pyjama, au lit au plus vite car école demain. A 20h45 on est morts devant un navet du dimanche soir, mais on s'en fout on va s'endormir devant avant qu'il finisse.

Voilà, je vous l'ai fait en résumé très court, il y a plein de détails qui foirent aussi ce genre de dimanches.
En tous cas ces Dimanches là, ca me gave bien.
:D



 
....
On se tape la circulation jusqu'au 78 par l'A86.
A oui le trajet : Charenton>Maurepas
Ca à l'air peinard sur le papier mais cela peut devenir un vrai cauchemar.
....
:D

Et dans le même instant je suis persuadé que des habitants de Maurepas se lèvent également aux aurores pour aller rendre visite à la "belle" famille à Charenton!

On devrait créer un site Internet d'échange permettant d'optimiser les trajets!
Toi tu vas voir les beaux parents de la famille Maurepasienne à Charenton, pendant qu'eux vont voir tes beaux parents à Maurepas!

Elle est pas belle mon idée? :zen:
 
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Réactions: NED
Et dans le même instant je suis persuadé que des habitants de Maurepas se lèvent également aux aurores pour aller rendre visite à la "belle" famille à Charenton!

On devrait créer un site Internet d'échange permettant d'optimiser les trajets!
Toi tu vas voir les beaux parents de la famille Maurepasienne à Charenton, pendant qu'eux vont voir tes beaux parents à Maurepas!

Elle est pas belle mon idée? :zen:

ou un site d'échange de beaux-parents...
 
T'as de la chance ... moi c'était les terrils entre Roubaix et Tourcoing et les ballades le long du canal si gris et si terne qu'il a fini par se pendre (dixit le grand Jacques ...) ... mais chez nous, on avait de l'imagination : on gravissait l'Everest et on naviguait sur l'Amazone et même quand on rentrait chez nous charbonnés comme des diables (en pierre qui décrochent les nuages ... re-dixit le grand Jacques), on était fiers de ce qu'on avait fait ...
50 ans après, ils sont encore là, fièrement dressés ou alanguis, y'a juste moins de péniches sur le canal ... et le bonheur dans tout ça, c'est que j'y redécouvre à chaque fois une sacrée poésie ... de celle qui remonte du fin fond des âges à la force des bras de nos ancêtres !!!!!
Celui qui dit que le Nord n'est pas une magnifique région ne sait pas voir ni regarder avec le coeur !:zen::up:

ou il n'a pas de radiateur :siffle:
 
Quand j'étais gamin, les dimanches se passaient à courir les champs. A faire les zouaves avec des trucs qui vus d'ici pourraient faire croire à une enfance passée quelque part entre les années 30 et 50. Aller jouer dans les décharges avec des pétards (ceux qui font "boum" pas ceux qui font rigoler), rouler à vélo jusqu'aux genoux dans les prés inondés, faire de l'escrime avec ces fleurets mouchetés dans le manoir (ah ce manoir, quelle histoire !), tirer à la carabine à plomb, rentrer tout crottés des chemins gadouilleux : ça c'était l'hiver. Mais pour être plus contemporain je viendrais mettre en miroir les dimanches d'été : la piscine, les parties resquillées à l'allume-gaz sur les premiers jeux électroniques de bistrot, les premières booms. Et aussi tout ce qu'offre cette saison reine à la campagne : aller rejoindre les moissonneurs, se faire embarquer dans les remorques, cueillir les prunes etc. Jamais d'ennui. Sans cesse un jour espéré ce dimanche. Jamais un dimanche à la con : le grand terrain de jeux commençait juste devant la porte.

Le dimanche d'ennui, pesant, bref le dimanche à la con je l'ai découvert une fois arrivé en ville. Le stress des devoirs de lycée pour le lundi matin qu'on a pas envie de faire, la ville morte de grisaille. Et toute sortie "au vert" conditionnée à la voiture, avec des parents inorganisés finissant par se décider à partir vers 16 heures pour divaguer plus d'une heure en bagnole afin de se trouver un petit coin de campagne triste pour une promenade trop courte. "Je hais les dimanches" chantait Piaf. Oui il y avait souvent de quoi les haïr à cette époque.

Quand j'étais étudiant les dimanches n'étaient pas les jours les plus exaltants mais ça s'est amélioré. Il y avait quand même toujours une expo à aller visiter, une connaissance qui faisait un truc chez elle et m'invitait ou alors quelque chose à préparer pour les cours. Et puis quand on travaille pour financer ses études, même à temps partiel, on prend déjà un rythme où le week-end commence à s'apprécier.

Mais il est sûr que c'est une fois "entré dans la vie active" - comme on disait déjà (!) jadis - que j'ai de plus en plus apprécié mes dimanches, ou plutôt mes week-end.
Depuis quelques années mes dimanches à la con sont devenus très rares. Dans mes dimanches il y vient souvent l'amitié et un projet commun qui s'y tisse à travers les arbres, les bottes pleines de boue ou les frondaisons généreuses, les verres de vin ou les pommiers en fleurs. Comme quand j'étais môme. Mais cette vie de plein-air retrouvé possède quelque chose en plus que la maturité rend précieuse parce qu'on en connait désormais la fragilité. Ou alors le dimanche c'est aussi la vie privée qui reprend pour un temps ses droits après une semaine où le travail a pu s'avérer intense. Des choses que l'on fait pour soi-même. En profiter pour retrouver un peu de sa curiosité à travers une visite d'exposition ou de musée. Un peu de musique, aussi. Et puis tout simplement glander, paresser, faire une sieste. Le droit à la paresse, le "repos hebdomadaire" des conventions collectives, celui-là même que Dieu en personne s'est accordé au septième jour qui a suivi la Création.

Je vous sors des banalités, me direz-vous. Oui j'aime le banal, le neutre, la permanence de certaines choses simples. Il faut apprendre à faire comme tout le monde, puisque plus personne ne veut faire comme tout le monde maintenant.

Ne soyez pas trop cyniques dans vos descriptions du dimanche. Ne prenez pas des postures plus désabusées que vous n'en avez l'air. Vous allez finir par donner raison à certains qui rêvent de nous faire revenir au XIXème siècle. A certains qui ne voient dans ce dimanche qu'un jour perdu pour le "travail" et/ou la consommation de masse.

Il n'appartient souvent qu'à nous-mêmes que nos dimanches ne soient pas à la con.
 
A certains qui ne voient dans ce dimanche qu'un jour perdu pour le "travail" et/ou la consommation de masse.

Il n'appartient souvent qu'à nous-mêmes que nos dimanches ne soient pas à la con.
Comme aujourd'hui...
Où la garde de nuit est finalement en journée...
Je pars donc bosser; profitez de votre dimanche... :hein:
 
Et dans le même instant je suis persuadé que des habitants de Maurepas se lèvent également aux aurores pour aller rendre visite à la "belle" famille à Charenton!

On devrait créer un site Internet d'échange permettant d'optimiser les trajets!
Toi tu vas voir les beaux parents de la famille Maurepasienne à Charenton, pendant qu'eux vont voir tes beaux parents à Maurepas!

Elle est pas belle mon idée? :zen:

ou un site d'échange de beaux-parents...
BeauxParents.com
Echangez vos belles-mamans :
Echange belle-maman Maurepasienne, 65 ans, blonde, yeux bleus, cordon bleu qui tue, fait de la marche, du bagout bretonnant avec un accent titi Parisien qui t'envoies chier si ça la saoule, se vexe facilement /////// CONTRE /////// Belle maman, un peu plus jeune, avec de l'humour, sur Charenton.
LoL
:up:
 
BeauxParents.com
Echangez vos belles-mamans :
Echange belle-maman Maurepasienne, 65 ans, blonde, yeux bleus, cordon bleu qui tue, fait de la marche, du bagout bretonnant avec un accent titi Parisien qui t'envoies chier si ça la saoule, se vexe facilement /////// CONTRE /////// Belle maman, un peu plus jeune, avec de l'humour, sur Charenton.
LoL
:up:
Ah murde j'échangerais bien, mais mon modèle est vraiment pas vendable. :(
 
Je n'avais pas encore repondu a ce truc. Probablement parce que je n'ai jamais considere que c'etait des dimanches a la con. Chez moi, quand j'etais gosse, mes parents me confiaient a ma grand-mere samedi apres-midi pour pouvoir sortir le soir.

Chez la grand-mere, on soupait avec l'arriere-grand-mere qui perdait deja un peu la tete: un bon spaghetti ou des boulettes bien herbees avec des frites. Tout fait maison evidemment. Ensuite, television (qu'on n'avait pas chez mes parents car ils avaient peur qu'elle m'asservisse). Pas trop tard quand meme, faut aller dormir. Le lendemain matin, elle dormait encore, moi je me levais pour aller regarder des classiques du cinema muet a la television allemande, que nous avions deja en Belgique grace au cable. Ces films me fascinaient. Et puis vers midi mes parents venaient et la grand-mere preparait un repas gargantuesque qu'il nous fallait digerer jusqu'au dimanche suivant, tupperwares a reprendre car il faut finir et "que ferait-on sans elle? on creverait de faim, vous verrez quand je ne serai plus la" :). A midi, a la television, on devait supporter Jacques Martin que ma grand-mere nous imposait systematiquement bien qu'elle le traitat d'imbecile toutes les 5 minutes.

Mais ce que j'aimais encore plus, c'etaient les vacances scolaires a la campagne, chez mon autre grand-mere. La, les gamins du quartier etaient contents de me voir rappliquer de la ville pour escalader les talus, les descendre en glissant sur notre derriere pour rentrer tout crottes, explorer les bois, pousser ma cousine en chaussettes blanches dans les marecages :love: et construire une maison avec des briques abandonnees pour les chats errants du quartier. Et puis, il fallait rentrer pour midi, ma grand-mere me servait la meilleure soupe aux poireaux du monde, dans laquelle elle mettait du filet americain (!). On s'est bien marre. Et l'apres-midi, elle me conduisait chez ma tante et mon oncle jouer au Meccano avec mes cousins. Je revenais en ville une semaine plus tard, gonfle a bloc grace a l'air de la campagne.

Aujourd'hui, il n'y a plus de dimanche. C'est un peu tous les jours de la semaine qui se melent. Tiens, j'irais bien rendre visite a ma cousine. J'aimerais bien la repousser dans un marais juste une fois, pour voir :cool:.
 
Plus le temps passe et plus il me semble avoir que des dimanches a la con ... et les congés aussi .

manque des moyens, de volonté , d'envie d'être avec l'autre ?
un peu de tout cela certainement .... et toutes les dimanches se ressemblent , longues , ennuyeuses, interminables

je tourne en rond encore et encore et quand je ne passe pas la journée a dormir , je la passe de toute façon allongé avec un bouquin qui sera lu entièrement jusqu'au tard dans la nuit

et clopes sur clopes , tasses sur tasses de café ....


parfois il y a des exception , un repas de famille , une ballade avec des amis , un café chez eux ou chez nous ...
j'ai passé du temps mais pas du bon temps , il passe plus vite mais il ne reste pas moins quelconque .... un dimanche qui ne laisse pas de souvenir , un dimanche qui passe directement a la case "oubliette"

dimanches après dimanches je me dit que je devrais bouger mes fesses, prévoir des "trucs" , prendre sur moi et aller a l'avant .... oui , mais quoi faire ?

vivement le lendemain, lundi, je ne travaille pas mais c'est comme si :zen:
 
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Réactions: Lio70