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Membre supprimé 2
Invité
En fait, ce qui me paraît un ptit peu dommage, c'est que Apple semble décidé à utiliser les mêmes armes et comportements qu'en face...
Mac OS X repose sur une fondation open source mais son développement est maintenu sous une chape de plomb et toute initiative de la communauté des développeurs (interface, soft...) est soigneusement captée, balisée, stérilisée par Apple, ou étouffée.
Je trouve ça vraiment dommage dans la mesure où je n'ai d'affection pour apple que la durée de mon concubinage avec elle (hmmm 14 ans) et le design de certains de ses produits et softs. Plus le fait que c'est un challenger. Mais l'attitude qui est celle de Jobs depuis trois ans ne me donne pas forcément très envie d'espérer avec hardeur le jour improbable où Apple aura 70% de parts de marché... C'est vraiment la fable des grenouilles qui voulaient changer de roi.
Je suis tout à fait convaincu de l'acuité de la vision de Jobs, de sa capacité messianique à dessiner de nouvelles voies, de son charisme de leader dissident. Mais tout ce lyrisme et cette puissance de conviction ne tiennent lieu de plus en plus souvent que de vernis pour masquer la finalité commerciale : faire des thunes.
À moins d'être un bon vieux coco aussi foireux que roberu, on ne peut pas critiquer proprement cette finalité. Ce qui est triste, c'est que le sens du projet de Jobs - une forme de poésie de l'informatique pour tous - passe en deuxième plan, au risque de paraître comme un big brother de pacotille disant la messe à 5% d'irréductibles. Jobs semble vouloir désormais rester une niche, un petit jardin pour mecs assez friqués qui peuvent se payer le design. Rester maître à tout prix de son pré carré en empêchant même les alliances avec tous les challengers de microsoft.
Nous ne savons pas tout et il est probable qu'un certain nombre d'arguments très convaincants arrivent aux oreilles de steevie pour qu'il ne provoque pas microsoft, même par débordement. Tout ce que j'espère, c'est qu'il ne compte pas rester dans cette position de perfusion indéfiniment.
ça me semblerait vraiment très très dommage que, à cause des caprices de jobs et de la peur de provoquer, on soit toujours dans 10 ans avec un système majoritaire que personne ne peut encaisser, un internet en coup réglée, alors que tant d'alternatives existent.
Mac OS X repose sur une fondation open source mais son développement est maintenu sous une chape de plomb et toute initiative de la communauté des développeurs (interface, soft...) est soigneusement captée, balisée, stérilisée par Apple, ou étouffée.
Je trouve ça vraiment dommage dans la mesure où je n'ai d'affection pour apple que la durée de mon concubinage avec elle (hmmm 14 ans) et le design de certains de ses produits et softs. Plus le fait que c'est un challenger. Mais l'attitude qui est celle de Jobs depuis trois ans ne me donne pas forcément très envie d'espérer avec hardeur le jour improbable où Apple aura 70% de parts de marché... C'est vraiment la fable des grenouilles qui voulaient changer de roi.
Je suis tout à fait convaincu de l'acuité de la vision de Jobs, de sa capacité messianique à dessiner de nouvelles voies, de son charisme de leader dissident. Mais tout ce lyrisme et cette puissance de conviction ne tiennent lieu de plus en plus souvent que de vernis pour masquer la finalité commerciale : faire des thunes.
À moins d'être un bon vieux coco aussi foireux que roberu, on ne peut pas critiquer proprement cette finalité. Ce qui est triste, c'est que le sens du projet de Jobs - une forme de poésie de l'informatique pour tous - passe en deuxième plan, au risque de paraître comme un big brother de pacotille disant la messe à 5% d'irréductibles. Jobs semble vouloir désormais rester une niche, un petit jardin pour mecs assez friqués qui peuvent se payer le design. Rester maître à tout prix de son pré carré en empêchant même les alliances avec tous les challengers de microsoft.
Nous ne savons pas tout et il est probable qu'un certain nombre d'arguments très convaincants arrivent aux oreilles de steevie pour qu'il ne provoque pas microsoft, même par débordement. Tout ce que j'espère, c'est qu'il ne compte pas rester dans cette position de perfusion indéfiniment.
ça me semblerait vraiment très très dommage que, à cause des caprices de jobs et de la peur de provoquer, on soit toujours dans 10 ans avec un système majoritaire que personne ne peut encaisser, un internet en coup réglée, alors que tant d'alternatives existent.