Il y aurai beaucoup à dire et à moquer sur iOS7
D'abord, l'interface Flat-design qui semble si proche de Windows Mobile ou Android.
Oui, l'interface d'iOS est plate. Plate comme Android, plate comme Windows Phone. En fait, l'interface d'iOS est plate... comme le Mac depuis le premier Macbook Pro Unibody. Plate comme l'iPhone 4. Il n'y a jamais eu autant de cohérence entre matériel et logiciel. Cette interface plate n'est que le juste prolongement d'une réflexion globale. Mais cette interface plate n'est pas sans <i>profondeur</i>. Je ne parle évidemment pas du fond d''écran dynamique qui n'apporte rien à la compréhension générale -voire même ajoute à la confusion - mais du travail effectué sur l'opacité et les effets de zoom. Ou encore ses éléments qui ne couvrent plus l'ensemble de l'écran mais qui en laisse apparaitre le fond, personnel, unique à chacun, et qui contribue à l'appropriation de l'espace et de l'objet.
Ensuite iOS emprunte beaucoup au Jailbreak ou à d'autres OS mobile. Du centre de contrôle qui est une réédition de SBSetting - lui-même une reformulation de l'espace de réglages - au nouveau centre de notification ou encore le multitâche. Si il y a copie manifeste, il y a pourtant bien innovation. Car s'il y a bien un changement radical dans iOS7 c'est enfin l'acceptation de l'erreur. Chose impensable du temps de Steve Jobs, l'équipe d'Apple admet aujourd'hui ses défauts, et les qualités du voisin. Ce n'est pas anodin. C'est un changement de pensée radical.
Sans doute iOS n'est-il plus aussi unique qu'avant visuellement. Sans doute va-t-il falloir chercher plus en profondeur pour en faire apparaitre les différences. Peu importe. Cette rupture était nécessaire pour entamer le développement du futur d'iOS. iPhone OS 1 avait lui aussi beaucoup de défauts, et il lui a fallu au moins 4 itérations pour parvenir à être complet. Laissons un peu de temps à cette nouvelle approche. Peut-être que l'innovation d'iOS7 nous apparaitra plus claire avec iOS8.