Offre Adhérent Fnac - Macbook

Matt74

Membre actif
15 Février 2003
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Annecy
Bonjour,

Un de mes amis, suite à mes conseils avisés, est allé à la Fnac pour acheter un Macbook (offre adhérent que vous pouvez trouver ici).
Je lui ai donc fait découvrir toutes les possibilités de son nouveau joujou dès notre retour.

Que du bonheur... Jusqu'à ce que nous découvrions que la télécommande Apple n'était pas fournie avec l'ordinateur !:confused:
Je sais que Apple ne livre plus ses machines avec l'Apple Remote, mais il était pourtant marqué en toutes lettres sur l'offre émise par la fnac (pas sur le site internet, mais sur le magazine que l'on peut trouver dans le magasin) qu'elle faisait partie du lot.
Je m'attendais donc à voir la télécommande livrée en dehors du carton, or rien de tout ça.

Quand mon ami est retourné voir les vendeurs, ils n'ont rien voulu savoir, et l'ont tourné vers le SAV qui lui a confirmé que tous les colis étaient livrés complets, donc qu'ils n'avaient rien à voir avec ça !

Y a-t-il un moyen de faire pression ?
Je sais que la télécommande peut se trouver aisément pour pas trop cher mais bon... Ont-ils le droit de procéder ainsi ou s'agit-il tout bonnement de publicité mensongère ?
 
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Réactions: havez
Bonjour,
Elle est entre 10 et 13 € sur ebay avec le port, j'ai acheté la mienne comme ça !
 
Dans le jargon publicitaire, on appelle cela un erratum. Et c'est très courant dans les pubs papier ;)
 
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Réactions: guiguilap
Dans le jargon publicitaire, on appelle cela un erratum. Et c'est très courant dans les pubs papier ;)

En plus on trouvera facilement un texte du genre "Données constructeurs non contractuelles" dans les publicités ou les brochures...
 
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Réactions: havez
Heureusement que si !!!! Si tu as un descriptif du produit, et pas d'erratum affiché en magasin, tu peux faire pression. Parce que sinon on te vends n'importe quoi avec un descriptif en or et ce ne serait vraiment pas normal !!! Si ton prospectus est clair, alors tu dois obtenir cette télécomande.

Un petit mail à la DGCCRF pour débuter et confirmer ...

Dans le même style : honte à moi , l'autre jour je vais à la fnac de rennes pour acheter MS office 2008 ... j'ai vu sur le site fnac une réduc adhérent ... je pense complètement à autre chose au moment de l'achat et j'ai le flash en caisse : "au fait madame la caissière, sur le site y'a 20% !!! " elle me renvoie vers les vendeur du rayon, qui vérifie en ligne et colle un sticker -20% adhérent .... Combien n'ont rien demandé ou ne savaient pas ???? Pas cool quand même ...

B.
 
Bonjour

En théorie,tu as raison. S'il s'agissait d'une vente par correspondance, une simple réclamation devrait suffire. Mais l'achat dans un magasin ne bénéficie pas de la protection prévue au code de la consommation pour la vente par correspondance. Dans ce cas, si la FNAC dit que la télécommande était dans le carton, pas facile de prouver le contraire (pour info, la FNAC est connue pour remballer les rendus et les revendre).

La réclamation auprès de la DGCCRF servira surtout si d'autres acheteurs font de même.

@+
JM


Heureusement que si !!!! Si tu as un descriptif du produit, et pas d'erratum affiché en magasin, tu peux faire pression. Parce que sinon on te vends n'importe quoi avec un descriptif en or et ce ne serait vraiment pas normal !!! Si ton prospectus est clair, alors tu dois obtenir cette télécomande.

Un petit mail à la DGCCRF pour débuter et confirmer ...

B.
 
Heureusement que si !!!! Si tu as un descriptif du produit, et pas d'erratum affiché en magasin, tu peux faire pression. Parce que sinon on te vends n'importe quoi avec un descriptif en or et ce ne serait vraiment pas normal !!! Si ton prospectus est clair, alors tu dois obtenir cette télécomande.

Sur la publicité c'est marqué "Données constructeurs non contractuelles", donc...
 
Bonjour

Un vendeur ne peut se défausser de ses descriptions (publicitaires) par une ou plusieurs phrases de réserves sur le contenu de sa publicité (ex : "sauf erreur d'impression", "dans la limite des stocks disponibles" etc.) Il y a une large jurisprudence sur la question.
Mais dans le cas évoqué par ce fil, la difficulté sera d'apporter la preuve que l'article manquait (sauf si le vendeur le confirme). Et pour une vingtaine d'euros . . . le tribunal !!!

@+
JM

Sur la publicité c'est marqué "Données constructeurs non contractuelles", donc...
 
Bonjour

Un vendeur ne peut se défausser de ses descriptions (publicitaires) par une ou plusieurs phrases de réserves sur le contenu de sa publicité (ex : "sauf erreur d'impression", "dans la limite des stocks disponibles" etc.) Il y a une large jurisprudence sur la question.
Mais dans le cas évoqué par ce fil, la difficulté sera d'apporter la preuve que l'article manquait (sauf si le vendeur le confirme). Et pour une vingtaine d'euros . . . le tribunal !!!

@+
JM

Alors s'il y a des jurisprudences le concernant ce serait intéressant de partager avec nous, car effectivement c'est un moyen de pression.
 
Bonjour

Tu me demandes là un travail énorme si ta demande consiste à te donner les ref. de jugements, en particulier de la Cour de Cassation, avec tous les attendus. J'en ai lu beaucoup, j'en possède chez moi, mais si j'en ai bien retenu les conclusions, je n'ai pas en tête les références (pages … documents) qui me permettraient de retrouver des exemples rapidement (d'autant qu'étant écrits, je devrais les taper au clavier entièrement, le scan étant prohibé pour publier des pages de revues protégées par le CPI). Mais je vais essayer, pas sur l'exemple qui est le sujet de ce fil (je n'ai pas tous les éléments), mais de façon plus générale. toutefois, il faudra attendre un peu (prendre cette expression dans son sens méditerranéen).

En attendant, je te propose, non pas un jugement, mais l'analyse explicative des obligations en matière de publicité d'un commerçant. C'est court, et clair, et définit très bien ce qui caractérise et différencie publicité mensongère et publicité trompeuse. De même sur qui est responsable.

http://www.jurispresse.fr/entreprise.htm

Bonne lecture
Cordialement
JM

Nb : pour avoir le texte de l'article L 121-1 du code de la consommation, passe sur Légifrance qui l'a peut-être maintenant mis en ligne.


Alors s'il y a des jurisprudences le concernant ce serait intéressant de partager avec nous, car effectivement c'est un moyen de pression.
 
Bonjour

Je viens de te trouver un exemple, sans rapport avec l'informatique (il s'agit de béton) mais qui montre clairement que tout vendeur professionnel doit mettre "mettre le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du bien ou du service".

Cour de Cassation
Chambre civile 1
Audience publique du 1 mars 2005 Cassation partielle
...

Publié au bulletin

...


REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Donne acte à M. X... du désistement de son pourvoi formé contre la compagnie Axa assurances Iard, la société ..., la société ..., Mme Y..., la société ..., M. Z..., ès qualités, le Conseil général du Nord et la compagnie d'assurances ... ;
Attendu que, faisant valoir qu'à l'effet de construire une terrasse à son domicile, il avait commandé à la société ..., entreprise de bâtiment, du béton, lequel, fourni par la société ..., avait été livré à son domicile en un lieu autre que celui destiné à le recevoir, de sorte que, contraint d'assurer lui-même le déplacement de ce matériau, il avait, à l'occasion de cette manoeuvre, été blessé au contact du béton sur ses jambes et ses pieds, M. X... a, avec la Caisse primaire d'assurance maladie, qu'il avait appelée en cause, recherché la responsabilité des sociétés ... et ... ; Sur le moyen unique du pourvoi incident formé par la Caisse primaire d'assurance maladie :
Attendu qu'il n'y a pas lieu de statuer sur ce moyen qui ne serait pas de nature à permettre l'admission du pourvoi ; Mais sur le moyen unique, pris en sa première branche, du pourvoi principal formé par M. X... :
Vu l'article L. 111-1 du Code de la consommation ;
Attendu qu'aux termes de ce texte, tout professionnel vendeur de biens ou prestataire de services doit, avant la conclusion du contrat, mettre le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du bien ou du service
;

Attendu que pour dénier à M. X... le droit de rechercher la responsabilité de la société ... en raison d'une méconnaissance des dispositions du texte précité, l'arrêt se borne à énoncer que cette société est une entreprise de bâtiment et non un vendeur professionnel de béton, de sorte qu'il ne peut lui être reproché un quelconque manquement sur le fondement de ces dispositions ;
Attendu, cependant, que la cour d'appel retient que le béton dont le maniement avait causé des blessures à M. X..., qu'elle a qualifié de non-professionnel, avait été vendu à celui-ci par la société ..., laquelle l'avait commandé à son fournisseur au titre de son activité d'entrepreneur du bâtiment ; qu'en se déterminant ainsi alors qu'il résultait de ses propres constatations que l'utilisation de ce béton entrait dans le champ de l'activité professionnelle de la société ..., de sorte qu'il incombait à celle-ci, en sa qualité de professionnel vendeur de ce matériau à un non-professionnel, de mettre ce dernier en mesure d'en connaître les caractéristiques essentielles avant la conclusion du contrat de vente, la cour d'appel a violé, par refus d'application, le texte susvisé ; PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les deux autres branches du moyen :
CASSE ET ANNULE, mais seulement en sa disposition rejetant les demandes formées contre la société ..., l'arrêt rendu le 7 mai 2003, entre les parties, par la cour d'appel de Douai ; remet, en conséquence, quant à ce, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Douai, autrement composée ;
Condamne la société ... aux dépens ; Condamne la société ... à payer à M. Jacoupy, avocat de M. X... la somme 2 000 euros en application des dispositions des articles 37 et 75-1 de la loi du 10 juillet 1991 ;


Vu l'article 700 du nouveau Code de procédure civile, rejette les autres demandes ;

Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de Cassation, le présent arrêt sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement cassé ;

Ainsi fait et jugé par la Cour de Cassation, Première chambre civile, et prononcé par le président en son audience publique du premier mars deux mille cinq.



Décision attaquée : cour d'appel de Douai (3e chambre civile) 2003-05-07

Je chercherais, si nécessaire d'autres exemples. mais celui-ci est utilisable : le vendeur a obligation de donner (lui, pas le constructeur) les caractéristiques du bien, avant la vente. Le contenu de l'ensemble est du ressort du vendeur professionnel, seul responsable du descriptif, élément substentiel du contrat de vente.. L'acheteur n'a que le vendeur comme interlocuteur, pas le constructeur

Cordialement
JM



EDIT : j'ai supprimé le nom de la société...
 
Merci... merci... c'est parfait ce que tu nous a donné, pas besoin de plus de détails.

C'est juste pour avoir un support pour argumenter.