ZURICH (AP) - Il y a trop de bistrots en Suisse pour permettre à tous de vivre correctement et un tiers d'entre eux, soit 10.000 établissements, devraient disparaître pour que le marché s'équilibre, selon la Société suisse des cafetiers.
Avec un café pour 270 habitants, la Suisse compte l'une des plus fortes densités de bistrots au monde, a expliqué lundi à Zurich Georg Gnädinger, président central de la Société suisse des cafetiers. La concentration est si forte que l'ensemble des établissements pourraient accueillir la moitié de la population suisse. Et les nouveaux cafés continuent de fleurir: l'an dernier, 928 ont ouvert leurs portes, et pas moins de 430 durant le premier semestre.
Mais alors que le nombre de nouveaux bistrots ne cesse d'augmenter, le chiffre d'affaires de la branche suit une évolution inverse. En 2002, les ventes ont diminué de 9,3% et un nouveau recul de 5% est attendu cette année. "Les chiffres d'affaires baissent et doivent se répartir entre toujours plus d'établissements", a déploré Georg Gnädinger.
Le problème provient notamment du grand nombre de chômeurs qui se mettent à leur compte. Comme les minimas de formation sont insuffisants, la branche sert de bouche-trous, selon M. Gnädinger.
Pour la Société suisse des cafetiers, 10.000 des 28.000 établissements devraient disparaître pour rétablir l'équilibre. Pour cela, des mesures s'imposent. La Société demande notamment d'inscrire dans la loi l'obligation de disposer d'un capital propre. AP
Avec un café pour 270 habitants, la Suisse compte l'une des plus fortes densités de bistrots au monde, a expliqué lundi à Zurich Georg Gnädinger, président central de la Société suisse des cafetiers. La concentration est si forte que l'ensemble des établissements pourraient accueillir la moitié de la population suisse. Et les nouveaux cafés continuent de fleurir: l'an dernier, 928 ont ouvert leurs portes, et pas moins de 430 durant le premier semestre.
Mais alors que le nombre de nouveaux bistrots ne cesse d'augmenter, le chiffre d'affaires de la branche suit une évolution inverse. En 2002, les ventes ont diminué de 9,3% et un nouveau recul de 5% est attendu cette année. "Les chiffres d'affaires baissent et doivent se répartir entre toujours plus d'établissements", a déploré Georg Gnädinger.
Le problème provient notamment du grand nombre de chômeurs qui se mettent à leur compte. Comme les minimas de formation sont insuffisants, la branche sert de bouche-trous, selon M. Gnädinger.
Pour la Société suisse des cafetiers, 10.000 des 28.000 établissements devraient disparaître pour rétablir l'équilibre. Pour cela, des mesures s'imposent. La Société demande notamment d'inscrire dans la loi l'obligation de disposer d'un capital propre. AP