Salut lewax
Il y a 2 façons de gérer le problème des permissions sur le volume d'un périphérique (volume non-démarré) : soit de manière absolue, soit de manière relative.
Manière absolue : c'est la voie dans laquelle tu t'es engagé.
Un volume a le statut logique de répertoire (dossier parent > contenant des éléments enfants en mode "cascade" : sous-dossiers recelant eux-mêmes des dossiers subalternes > jusqu'aux fichiers terminaux qui constituent en quelque sorte le "plancher" ou le "fond" de valise du répertoire du volume).
Des permissions (de lecture et/ou écriture et/ou exécution) > attribuées à une triplette : propriétaire / groupe principal / groupe secondaire = everyone (n'importe qui) --> se trouvent fixées sur chaque objet logique : du répertoire parent à chacun de ses éléments enfants. Elles peuvent être telles que l'utilisateur connecté qui a ouvert sa session (dans le volume démarré du Mac) > se trouve restreint d'accès ou d'action sur tout ou partie des objets du volume externe - ce, parce qu'il n'est pas le propriétaire de ces objets, ou qu'il n'appartient pas au groupe qui a sur eux des permissions.
Il est possible de changer ces permissions inscrites sur les objets du volume externe > et même de le faire récursivement (càd. en propageant cette action de modification à toute la profondeur des éléments enfants du répertoire du volume). Cet acte de modification peut être effectué de 2 façons : par substitution d'accédant aux objets (remplacement du propriétaire initial par l'utilisateur connecté qui a ouvert sa session) ou par adjonction de permissions (ajout d'un privilège supplémentaire pour l'utilisateur connecté : ce qu'on appelle des permissions d'ACL : Access_Control_List = relevant d'une liste spéciale de contrôle d'accès aux objets).
=> j'appelle « absolue » cette manière de régler la question des permissions --> en ce sens qu'elle consiste à « fixer à demeure » sur les objets du volume externe des modifications de permissions - lesquelles vont donc se conserver sur les objets en l'absence même de l'attachement du disque périphérique au Mac pour la session ouverte de l'utilisateur connecté.
L'échec relatif que tu as subi en voulant propager une modification de permissions en ta faveur via une fenêtre d'information du Finder tient à un point précis : le Finder ne possède pas de « privilège suffisant » pour modifier certaines permissions de "degré supérieur" sur les objets d'un volume externe - par exemple des permissions attribuées à root, le System Administrator.
Cette incomplétude de la propagation des nouvelles permissions peut être aisément suppléée dans le «Terminal» (en ligne de commande) > parce qu'il est possible d'appeler des exécutables spécialisés comme chown (change_owner : changer le sujet des permissions) ou chmod (change_mode : changer le mode des permissions) --> en empruntant par l'intermédiaire de sudo (substitute_user_do : opérer avec une identité de substitution) l'identité de root, le System Administrator.
--------------------
Manière relative : c'est la voie que tu as négligée.
Elle consiste à ne rien changer des permissions absolues inscrites sur les objets d'un volume externe > mais à changer seulement le mode de montage de ce volume.
Car un volume est un « espace de répertoire » > dans lequel se montrent exclusivement des fichiers (et des fichiers de fichiers qui sont des dossiers) > qui obéit à un mécanisme logique de « montage ». Ce « montage » requiert 3 facteurs : un "lieu" (l'espace de blocs d'une partition) > une "condition" (un système de fichiers générateur d'un "point de montage" sur le départ de la partition : un dev_node) > un "agent" (le kernel ou noyau du Système démarré : le "Système du Système" > qui effectue le montage du volume, à partir du point de montage du système de fichiers, sur l'espace de blocs de la partition).
Le montage d'un volume sur l'espace d'une partition peut se trouver effectué avec des variations modales : en mode "lecture et écriture" ou en mode "lecture seule", par exemple ; mais également en mode "préservation des permissions absolues" ou inversement en mode "instauration de permissions relatives".
C'est ce dernier mode qui peut t'intéresser, car voici en quoi il consiste : sans aucun changement intrinsèque des permissions absolues fixées sur les objets du volume > il permet le montage du volume d'une manière telle que, provisoirement, c'est l'utilisateur connecté (celui qui a ouvert sa session) qui se trouve considéré comme le propriétaire récursif du répertoire du volume et de tous ses éléments enfants. Conversion provisoire du propriétaire qui va de pair avec une conversion relative du groupe : c'est le groupe staff (des ayants comptes dans l'OS du volume démarré) qui se trouve considéré comme le groupe principal d'accès au volume.
Cette modification relative des permissions n'affectant que le mode de montage du volume pour la session ouverte de l'utilisateur connecté peut paraître plus faible qu'une modification absolue s'inscrivant sur les objets eux-mêmes. Mais elle offre deux avantages décisifs : d'abord elle autorise d'autres utilisateurs, dès lors qu'il sont connectés et ont ouvert leur session, à bénéficier du même type de montage du volume qui va donc les introniser en propriétaires provisoires récursifs (avantage en ce qui concerne le partage éventuel du volume d'un périphérique) ; ensuite - et il s'agit ici d'un point décisif - ce mode d'appropriation de l'espace d'un volume rien que par le mode de son montage "de faveur" --> ne change justement rien aux permissions absolues sur les objets du volume. Si le volume concerné recèle un Système démarrable > il est absolument décisif de ne pas tripoter les permissions absolues sur tout le sous-ensemble des fichiers du Système démarrable (permissions accordées au sujet « root » et au groupe spécial « wheel »). Car un volume recelant un Système démarrable ne devrait jamais être traité comme un banal volume de stockage de données. La conversion relative des permissions par action sur le mode de montage du volume respecte, dans le principe, cette spécificité d'un volume démarrable.
Pour activer le mode de montage d'un volume privilégiant l'utilisateur connecté > faire un cmd I sur le volume > déverrouiller la fenêtre d'information du Finder > cocher tout en bas de panneau la case : Ignorer les autorisations de ce volume. Ce qui veut dire : ignorer au montage du volume les permissions absolues inscrites sur les objets > et monter l'espace de répertoire de fichiers du volume avec l'utilisateur connecté qui a ouvert sa session intronisé en propriétaire récursif du volume. Ce type de "flag" (attribution invisible) fixé sur l'en-tête du volume se trouve passé au kernel lors du processus du montage.