Salut
grün.
Comme Aristote le déclare avec le tranchant drastique d'une lame de sabre : «Les Futurs sont Contingents». Ledit «contingent» s'opposant au «nécessaire» comme ce dont l'événement 'peut ne pas se passer' à ce dont l'événement 'ne peut pas ne pas se passer'. Si je dis : «Il se produira demain une bataille navale», cette déclaration sur le futur reste aussi «contingente» que la déclaration : «Le SSD de mon Mac rendra l'âme demain».
Car il n'y a de «nécessité» que dans l'ordre de la «Logique», où, un ensemble fini de propositions générales admis au préalable ('axiomes'), il est possible de démontrer qu'une conséquence en découle nécessairement ('théorème'), parce qu'elle était déjà 'impliquée' en tant que propriété dans les prémisses. De sorte que l'événement démonstratif, dans sa nécessité, n'est en fait qu'une mise en lumière pour l'esprit de ce qui est déjà contenu dans les axiomes. Si bien que, dans l'ordre de la 'nécessité', il n'y a pas de vrais 'événements', car tout est déjà présent.
Mais il n'y a pas de «nécessité» dans l'ordre de la «Physique», où l'ensemble des faits d'existence n'est jamais réductible à un ensemble fini de lois générales. Car il n'y a de réalité physique que «singulière», et aucune 'singularité' ne se laisse absorber par la généralité de règles préalables, sous peine, précisément, de ne plus être une 'singularité', càd. une 'existence'. La 'matière' ne se laisse pas absorber par la forme de la 'loi', sans quoi on ne parlerait pas de 'pavés' mais de 'cube'. La 'loi' ne fait que poser des conditions générales à ce dont l'existence est 'hors-la-loi' en tant qu'empire du multiple.
☞ cette tartine singulièrement dépourvue de confiture en réponse à la question :
Ce crash possible concerne-t-il nécessairement toutes les machines ?
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Par ailleurs, à la différence de ce que déclare
Srad (qui ne m'en voudra pas, à me
singulariser de la sorte

), je m'aventurerais à mes risques et périls (d'être 'recalé' en tant qu'exemplaire de quelque espèce '
alpine' de '
crétin') à dire que :
- le Firmware de base d'un Mac réside dans une puce de la Carte-Mère et consiste en un micro-logiciel qui préside au boot, en supervisant la compatibilité hardware (POST), puis en exécutant le fichier d'initialisation software (boot.efi). Il s'agit de l'EFI_boot_ROM.
- le Firmware d'un Mac connaît des mises-à-jour périodiques destinées à améliorer certaines compatibilités, MÀJ_Firmware qui sont embarquées sans tambours ni trompettes avec les MÀJ_Software de la version de OS X installée sur le disque interne.
- le disque présupposé par ces MÀJ est le disque interne monté d'usine avec la machine en tant que DDI rotatif. Le fait à noter est que les MÀJ_Firmware en question ne modifient pas le micro-logiciel de la Carte-Mère, mais s'inscrivent dans une partition invisible du DDI, la disk0s1 par défaut, qui est la 'Partition_EFI' d'environ 210 Mo.
- l'équivalent, pour un SSD, réside sur la partie 'Contrôleur' soudée à la mémoire-flash. Les MÀJ_Firmware embarquées avec les MÀJ_Software de OSX s'exécutent-elle ou non sur les disques en question? D'où l'intervention de procédures indépendantes de MÀJ_Firmware du contrôleur des SSD mises au point par les fabricants des disques en question si ce n'est pas le cas? - J'avoue une absence de données, personnellement parlant, en la matière.
☞ j'aurais tendance à dire, nonobstant, qu'en cas de crash d'un SSD (qu'il suffirait de simuler en l'ôtant provisoirement), un clone de l'OS installé sur le DDI rotatif d'un DDE n'a aucune raison de ne plus
booter, s'il
bootait déjà expérimentalement, car ce DDE possède une compatibilité '
hardware' indépendante avec l'
EFI_boot_ROM du Mac (sa propre '
Partition_EFI' invisible établie indépendamment) et un fichier
booter identifiable du
software (le clone du
boot.efi de l'OS).
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