Autant le problème de l'augmentation du taux de CO2 et me réchuaffement qui semblerait devoir en résulter est une chose sérieuse, autant il faudrait éviter que ce sujet remplace (je parle pas du bar, mais de la presse et des medias

) la mort de Lady Di ou les orientations sexuelles de Rrrrené.
En particulier, qu'on évite de sortir à tout bout de champ des titres "catastrophes" sous couvert de tampon de garantie scientifique. Même si la fin est sans doute louable, les moyens ne le sont pas toujours. Scientifiquement parlant, on ne sait pas grand-chose sur les conséquences qu'aura l'augmentation du CO2 : à prioir, un réchauffement mais quant à passer au quantitatif, c'est s'avancer beaucoup aujourd'hui. Non seulement, l'homme (de sciences) est faillible, mais en plus les modèles utilisés sont extrêmement simplistes vu que la complexité des phénomènes mis en jeu dépasse largement notre petit savoir. Déjà, les équations de navier-stokes dans les cas simples, c'est pas trivial, alors à l'échelle de la planète, il faudrait déjà connaître quelqu'un qui sache écrire les dites équations sans oublier celles généralement secondaires mais qui pour le coup pourraient ne pas l'être, il faudrait ensuite connaître les valeurs des paramètres à rentrer dedans, il faudrait enfin savoir les résoudre. Vu que, mathématiquement parlant, c'est le genre de problème dont on ne sait pas dire s'il a 0 solution, 1 solution, ou plein de solutions, le fait de faire converger des ribambelles de chiffres vers un résultat ne garantit pas vraiment la véracité du résultat.
Alors, de la prudence sur les affirmations (dans un sens comme dans l'autre), affirmations non pas gratuites mais souvent payantes : d'un côté les lobbies qui veulent pérenniser leur beefsteack, de l'autre des labos qui parfois crient au loup histoire d'obtenir plus de crédits (eh non ! les scientifiques ne sont pas forcément des saints, à part supermoquette bien sûr

).
Et puis, inutile de propager des nouvelles carrément fausses (genre celle un peu plus haut qu'Archimède aurait réfuté il y a déjà pas mal d'années

).
Il y a assez à faire avec les vérités et les hypothèses présentées comme des hypothèses. Et d'en rajouter peut être dangereux. Dans ma prime enfance, on avait droit en éducation civique à la célèbre histoire du berger Guillot (ou un nom dans le genre) qui à force d'ameuter les gens en criant au loup pour rien, s'est fait bouffer le jour où c'était vrai, personne ne l'écoutant.
Réduisons la production de CO2 mais en évitant de produire trop de conneries à la place, ça finit par poller aussi !
