Scanner "profondeur du scan"

fredada

Membre actif
7 Janvier 2006
715
6
bonjour,

savez vous comment un scanner peut scanner une main en tentant d'obtenir une zone nette la plus grande possible, vu qu'il s'agit de reflief... ?
J'ai déjà vu des résultats de scan d'objets (sur le web mais je ne sais plus vraiment où),
avec des zones nette plus éloignée dans la profondeur,
pas seulement la surface en contact avec la vitre du scan...

Votre avis sur le sujet ?
fredo
 
Un scanner a effectivement une zone de netteté très courte, il existe des scanners avec une zone de netteté plus longue pour scanner des surface en relief, mais c'est plus cher…
Sinon, comme dit ricounet, pourquoi ne pas les photographier ?
:zen:
 
De mémoire, l'eversmart pouvait le faire.

pas trop envie d'acheter un deuxième scanner...

J'ai un espon 4990, aucun moyen d'influencer le scan pour que l'analyse aille un peu plus loin que la plaque de verre ?
Une manip particulière, un truc , une bidouille, je ne sais pas,

quitte à dire des conneries ;-)
 
Y en n'a pas, c'est pas conçu pour.

Maintenant, c'est pour quel usage ?

As-tu vraiment besoin de 2880 dpi ? Surtout que sur un Epson la finesse de détail plafonne à 2000 dpi et qu'au-delà c'est du marketing. Une photo 12 Mp cadrée serrée te permettra facilement le format A3, A2 en tirant un peu, et que tu n'as pas forcément besoin d'une résolution plus élevée pour des formats supérieurs qui sont faits pour être vus de plus loin…

En plus, le rendu d'une main plaquée sur une vitre et éclairée par le balayage du scanner n'a pas grand chose à voir avec une main libre en l'air éclairée par une lumière travaillée pour la mettre en valeur.
 
" la finesse de détail plafonne à 2000 dpi et qu'au-delà c'est du marketing. "

= si on scanne à 2000 dpi, on est à combien de dpi en réalité ?

il y a un calcul à faire où la limote de gain s'arrête à 2000 dpi ?

que je comprenne...:D




NB : oui je vais opter pour l'appareil photo.
 
Pour répondre partiellement à la question, les fabricants de scanners donnent généralement 2 valeurs pour la résolution (3, même avec la valeur extrapolée), une correspondant aux dpi réels du capteur (sens de la largeur) l'autre (sens de longueur, balayé mécaniquement par le capteur) est supérieur et totalement anecdotique (ils peuvent bien mettre ce qu'ils veulent !) car de toute façon, si on numérise à cette 2e valeur, il faut extrapoler des pixels pour la largeur. Malheureusement dans les boutiques, les packaging et les discours des commerciaux, c'est souvent la 2e valeur qui est mise en avant.

Après il y a une limite optique basée sur le fait que ce que l'on numérise est souvent déjà imprimé sur du papier, qui a lui même un grain, etc. Mais dans ton cas ça ne joue pas.

Par contre je seconde la remarque déjà faite que, si tu veux mettre en valeur les détails et les reliefs les plus fins d'une main, il ne faut pas une lumière frontale et c'est justement de défaut d'un scanner…
 
Il y a ce qu'explique Niconemo, mais aussi le fait que l'optique et la netteté du scanner ne sont pas si bonnes que ça, et malgré une résolution optique annoncée de 4800 dpi, on s'aperçoit que la finesse des détails plafonne vers 2000 dpi et une image issue d'un scanner à plat genre Epson à une résolution supérieure ne soutient pas la comparaison avec la même image à la même résolution issue d'un scanner professionnel (scanner à film, scanner à tambour…) sur lesquels la résolution annoncée est réellement exploitable (mais ce n'est évidemment pas le même prix).

Et puis il ne suffit pas de monter la résolution, il faut aussi avoir un original qui contienne ce niveau de détail. Par exemple en numérisant des négatifs ou des diapos, selon le film, son format, son développement, l'appareil photo et les conditions de prise de vue, à partir d'une certaine résolution on dépasse la quantité d'information contenue dans le cliché et on ne fait que scanner plus précisément les taches floues qui constituent les points de l'image et enfin le grain du film, limite absolue du détail…

Bien entendu ça ne concerne pas ta main qui n'a pas de limite de résolution, c'est plus une remarque générale sur les scanners grand-public…
 
j'en profite pour éclaircir un point :

j'ai entendu une fois dire qu'il ne servait à rien de scanner avec bcp de dpi mais qu'il valait mieux jouer sur le format... que bcp de gens commettaient cette erreur...

je ne sais pas si je restitue bien ma question mais voyez vous de quoi il s'agit ?
 
Une image numérique est une matrice abstraite de points dont la seule et unique unité de mesure est le pixel, elle ne connaît rien d'autre.

Les dpi ne sont qu'un ratio indicatif entre ce nombre de pixels et une dimension du monde réel qui n'intervient que lors de l'acquisition numérique (le scann, la photographie), et la restitution (impression par exemple), c'est une bête règle de 3 :

taille du fichier (pixels ou dots)
taille physique (cm ou inch)
résolution en dpi (dot per inch mais on peut aussi l'exprimer en points par cm).

Et comme toute règle de 3, on peut intervertir les membres comme on veut :

résolution (dpi) = taille du fichier ÷ taille physique
taille physique = taille du fichier ÷ résolution
taille du fichier = taille physique x résolution

Une fois cela compris, on fait ce qu'on veut, il n'y a pas de préférence à avoir entre résolution, taille physique et taille de fichier, c'est intimement lié.
 
Les dpi ne sont qu'un ratio indicatif entre ce nombre de pixels et une dimension du monde réel...
Plus précisément, la résolution en ppi est plus simplement une façon d'exprimer la taille physique des pixels : 300 ppi, ça fait tout simplement des pixels de 84,666 microns.
 
Oui, une fois imprimés, forcément. :)
Même sans être imprimés : à partir du moment où dans Photoshop tu as donné une dimension à ton tas de pixels, automatiquement tu donnes à chaque pixel une dimension physique... (même si cette dimension reste encore un peu virtuelle), parceque :
largeur de l'image ÷ nombre de pixels = largeur d'un pixel
C'est aussi mathématique que le calcul de la résolution que tu expliquais, et pour cause, c'est la même caractéristique que la résolution !

Donc, si tu as une image qui fait 2000 pixels de largeur et que tu dis à Photoshop que cette image mesure 10 cm, ben automatiquement chaque pixel mesure 0,05 mm... et ça fait une résolution 508 ppi...

Ce que je veux dire, et que peu d'utilisateurs réalisent bien vraiment, c'est que la résolution d'une image n'est qu'une façon différente et détournée d'exprimer la taille des pixels.


***********


Ensuite, ta réflexion est litigieuse : pas franchement fausse car je n'avais pas précisé le type d'image...
... mais pas vraiment judicieuse car j'ai pris comme exemple 300 ppi, donc a priori c'est une image contone, et je te rappelle que les pixels d'une image contone ne sont pas imprimables et qu'ils sont remplacés sur le papier par les points de la trame... donc a priori il n'y aura pas de dimension du pixel une fois imprimé, puisqu'il n'y aura pas de pixel imprimé.

(en revanche, si j'avais pris comme exemple 1200 ppi, et donc des pixels de 21,1 microns, là on aurait pu supposer qu'il s'agit d'une image "au trait", donc que ses pixels sont imprimables, et là, d'accord, tu aurais pu parler de dimension des pixels une fois imprimés.)
 
C'est du pointillage mais la plupart des gens ne comprennent pas ce qu'est fondamentalement le numérique (tout le numérique, pas que les images)… ;)
En réalité, une image numérique n'est pas une image (comme la Pipe de Magritte n'est pas une pipe).

Une image matricielle (contone, au trait…) est un fichier informatique abstrait, des données chiffrées codées et organisées.
C'est similaire au tableau Array à deux dimensions en programmation informatique, c'est à dire un objet listant des objets, chacun listant des objets, chacun contenant des valeurs, ça peut se comprendre comme une grille mais ça n'en est pas une, ce sont juste des informations numériques mises en relation. Imaginons une image de 10 x 10 pixels en rvb, le fichier contient :

image = { ligne1, ligne2, ligne3, ligne4, ligne5, ligne6, ligne7, ligne8, ligne9, ligne10 };

ligne1 = { pixel1_1, pixel1_2, pixel1_3, pixel1_4, pixel1_5, pixel1_6, pixel1_7, pixel1_8, pixel1_9, pixel1_10 };
ligne2 = { pixel2_1, pixel2_2, pixel2_3, pixel2_4, pixel2_5, pixel2_6, pixel2_7, pixel2_8, pixel2_9, pixel2_10 };
ligne3 = { pixel3_1, pixel3_2, pixel3_3, pixel3_4, pixel3_5, pixel3_6, pixel3_7, pixel3_8, pixel3_9, pixel3_10 };
etc. jusqu'à l'objet ligne10

Pixel1_1 = {27, 32, 256 };
Pixel1_2 = {25, 34, 253 };
etc. jusqu'à l'objet pixel10_10

Pour une image au trait on aura :
pixel1_1 = {1};
pixel1_2 = {0};
pixel1_3 = {1};
etc.

Ces listes de données peuvent être compressées par des algorithmes (jpeg, LZW, etc.)
Enfin elles sont encadrées comme tout fichier informatique d'en-tête et d'une fin de fichier qui contiennent diverses informations additionnelles dont une indication de taille et de résolution physique qui ne s'avéreront que si on imprime le fichier à la taille indiquée.

Et donc les pixels n'ont de taille physique que le nombre d'octets qu'ils occupent en mémoire.

Lorsqu'on lit le fichier, les informations qu'il contient sont interprétées pour restituer une image analogique : dans le cas de l'affichage, pour commander l'allumage d'éléments lumineux de l'écran, et dans le cas de l'impression, pour convertir ces informations codées en points de trame imprimée sur un support à une taille voulue et qui peut être différente de celle inscrite dans l'en-tête du fichier.

Et à l'affichage sur écran, on ne retrouvera jamais la taille physique de pixels indiquée dans le fichier car la taille des éléments lumineux d'un écran est fixe et s'impose à tout ce qui est affiché, dont notre image.
 
Jeanba, je suis bien d'accord avec tout ce que tu dis, sauf :

Et donc les pixels n'ont de taille physique que le nombre d'octets qu'ils occupent en mémoire.
... puisque quand tu donnes une dimension physique à l'image, tu donnes aussi une dimension physique aux pixels qui la compose. Alors, d'accord, cette dimension de l'image est aussi virtuelle que le reste, puisque ce n'est qu'une paire de chiffres définissant la hauteur et la largeur que cette image aura quand elle sera importée dans un logiciel de mise en page, ou quand elle sera imprimé à tel, et donc la dimension des pixels qui la compose est aussi virtuelle que celle de l'image, mais ils ont une dimension, donc une taille, une largeur et une hauteur...

... et la résolution en ppi est simplement une manière d'exprimer la taille des pixels, et 300 ppi = 85 microns.
 
Les dpi et le support de tirage, papier photo, toile, papier ramette etc...

Par exemple si je scanne un négatif 6cmx6cm à 2000 dpi, ça donne cela =

6x6 = 2400 dpi
12x12 = 1200 dpi
24x24 = 600 dpi
48x48 = 300 dpi = sera la taille en qualité maximum d'un tirage à 300 dpi sur un papier photo en labo.

Est ce que ce raisonnement colle ?