Script pour automatiser la réduction d'une image dans Indesign

dives323

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20 Octobre 2015
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Bonjour,

J'ai besoin d'importer de très nombreuses copies d'écran dans des fichiers Indesign CS6. Ces copies ont des dimensions variables (parties d'écran, fenêtres, etc.), mais je les voudrais toujours à la même résolution dans Indesign (par exemple 50% de réduction).

On établirait une fois pour toutes la réduction voulue, puis on exécute le script sur chaque bloc d'image (blocs ancrés), pour que l'image soit réduite, et le bloc adapté à la nouvelle taille de l'image.

Quelqu'un a un script pour faire ça ?

Merci !
 
Bonjour. Tu peux toujours en amont préparer toutes ces images via Photoshop qui scripte très bien ce genre de situation.
 
Bonjour,

Oui, c'est sûr, mais je préfère me passer de Photoshop, car si c'est InDesign qui gère la réduction, je peux toujours facilement changer pour adapter la mise en page. De plus, Photoshop va modifier l'image, moi je veux seulement changer sa résolution dans la page, sans la modifier.
 
Passer par Photoshop suggère évidemment de travailler sur des copies. Cela dit, si tu veux adapter tes images à certaines contraintes directement dans InDesign (dimensions par exemple), ça n'est pas ça qui va changer la résolution de ton image, tu redimensionnes simplement (si je comprends bien ton problème)... La rastérisation finale fera le reste...
 
En fait, c'est le taux de réduction que je veux changer (on met une copie d'écran à 50% par exemple). Si ce changement double la résolution apparente (même nombre de pixels -puisque l'image n'est pas modifiée - dans un espace deux fois plus petit). Cela permet d'avoir des copies d'écran peu pixellisées dans un livre imprimé à 2000ppi alors qu'elles sont d'origine à 72ppi. Mais cela ne change pas le fichier image.

Et je peux toujours revenir sur une une image pour augmenter ou réduire le taux afin de remplir au mieux la page du livre.
 
2000 dpi, c'est beaucoup beaucoup trop ! Si après réduction ta résolution passe visuellement à 300 dpi (voire 250), cest largement suffisant pour l'impression. Screenshots : si c'est pour générer des copies suffisamment clean, c'est au niveau du display temporaire de InDesign de régler ça > Affichage > Performance d'affichage > Affichage de qualité supérieur. Et là tu fais un screenshot peu pixellisé...
 
Bonjour.

J'ai besoin d'importer de très nombreuses copies d'écran dans des fichiers Indesign CS6. Ces copies ont des dimensions variables (parties d'écran, fenêtres, etc.), mais je les voudrais toujours à la même résolution dans Indesign (par exemple 50% de réduction).
C'est inutile et contre-productif. C'est au moment de l'exportation qu'on décide de la résolution des images.
 
... dans un livre imprimé à 2000ppi ...
Dans un livre plutôt imprimé à 2000 dpi !!!


************


2000 dpi, c'est beaucoup beaucoup trop ! Si après réduction ta résolution passe visuellement à 300 dpi (voire 250), cest largement suffisant pour l'impression.
ppi = pixels per inch = résolution des images
dpi = dots per inch = résolution d'imprimante (imprimante ou flasheuse)

Il faudrait ne pas confondre ! dives323 parle de la résolution d'impression en utilisant l'unité de résolution des images (ppi), et toi tu lui réponds sur la résolution d'image en utilisant l'unité de résolution d'impression (dpi)... vous êtes mal partis pour vous comprendre !!! :banghead:

2000 dpi est une résolution de flashage un peu étrange mais correcte (en général c'est plutôt 2400 dpi ou 1200 dpi)
Quand à la résolution des images :
- 300 ppi est très bien pour une impresison en trame 175 lpi,
- 250 ppi convient parfaitement pour une trame 150 lpi.


Ou alors vous faites comme Magic : lui il écrit "ppp", ce qui veut aussi bien dire "pixels par pouce" pour les images que "points par pouce" pour les imprimantes/flasheuses :D mais ça n'éclaircit pas la confusion habituelle entre les points et les pixels ! :(
 
C'est vrai qu'il y a confusion (mea culpa), mais j'espère que dives323 a pu s'en sortir au moins avec ses captures d'écran...
 
C'est inutile et contre-productif. C'est au moment de l'exportation qu'on décide de la résolution des images.

Je ne suis pas tout à fait d'accord. Je comprends très bien ce qu'il veut faire. Je vais tenter de le dire autrement : Il ne veut pas que les images soient importées à 100 % de leur dimension dans inDesign mais à 50 % de leur dimension d'import par défaut.

Personnellement de conseillerais aussi la solution Photoshop : simplement passant les images de 72 à 144 pixels par pouce (sans ré-échantillonnage) par une action basique et un traitement par lot on ne touche pas du tout à la définition des originaux mais on résout le problème d'échelle à l'import.

En tout cas ce que dives323 demande est possible puisqu'il y a un script ici (donné pour CS3 et CS4… peut être qu'il marche toujours sur des versions plus récentes) : http://in-tools.com/article/scripts-blog/scale-graphics-script/

Ou alors vous faites comme Magic : lui il écrit "ppp", ce qui veut aussi bien dire "pixels par pouce" pour les images que "points par pouce" pour les imprimantes/flasheuses :D mais ça n'éclaircit pas la confusion habituelle entre les points et les pixels ! :(

Je fais pareil… :D
 
[pavé dans la mare]

La résolution des images est une notion obsolète héritée des scanners et des photos papiers du XXe siècle.
Aujourd'hui l'image se crée nativement en numérique et doit être pensée comme telle : la seule chose qui compte ce sont ses dimensions en pixels.

Ensuite c'est simple :

- Pour l'écran une image est forcement à tel : 1 pixel = 1 pixel, même si l'image est réduite, auquel cas 1 pixel est toujours égal à 1 pixel. C'est le nombre de pixels affichés qui change.

- Pour l'impression il faut diviser les deux dimensions par 100.
Ainsi une image de 1400 px x 1600 px est imprimable en 14 cm x 16 cm avec une résolution d'environ 255 ppp. Ce qui est largement suffisant, y compris pour l'offset.
Si on veut un peu plus de résolution en sortie (pour satisfaire les inconditionnels du 300 ppp), il suffit de la réduire un tout petit peu plus, en 13 x 15 cm par exemple (ou sinon on divise directement par 90, mais par 100 c'est plus simple).

Dans tous les cas tous les pixels de l'image sont imprimés*, c'est leur taille et leur densité qui change.

Pour s'en convaincre il suffit d'importer une image à 72 ppp dans InDesign et d'afficher la palette "Informations", sachant que la seule valeur qui importe c'est "PPP effectifs".
Si on réduit cette image à 24% : PPP effectifs = 300 ppp
Si on réduit cette image à 25% : PPP effectifs = 288 ppp
Si on réduit cette image à 50% : PPP effectifs = 144 ppp
Etc.


* Sous réserve d'un l'éventuel sous-échantillonnage à la sortie, bien entendu.
[/pavé dans la mare]
 
Dernière édition:
... avec une résolution d'environ 255 ppp.
Et même exactement de 254 ppi puisque 1 pouce = 2,54 cm)



Ce qui est largement suffisant, y compris pour l'offset.
Pour une impression offset avec de la trame 150 lpi, oui, absolument... et c'est même la valeur la plus optimale, qui correspond à un facteur de qualité de 1,7.
(150 x 1,7 = 255... on ne va pas chipoter pour 1 ppi !!!)


Par contre, pour de la trame 175 lpi, c'est un peu léger : en théorie il faut 175 x 1,7 = 297,5 ppi... donc, 300 c'est pas mal !!!



Si on veut un peu plus de résolution en sortie (pour satisfaire les inconditionnels du 300 ppp)...
... ou pour imprimer avec de la trame 175 lpi !


*******

Ceci dit, historiquement les imprimeurs offset utilisaient (quasiment) tous de la trame 150 lpi, car au-delà la copie du film sur la plaque commençait à devenir un peu plus délicate, et l'impression aussi...
... mais l'arrivée d'abord du mouillage à alcool, puis ensuite des CTP a changé la donne : le mouillage à alcool diminue l'engraissement donc le bouchage des tramés, ce qui permet d'utiliser des trames plus fines, et ensuite le CTP a supprimé la copie, donc les problèmes liés à la copie : de ce fait la plupart des imprimeurs qui se sont équipés de CTP (ou qui font sous-traiter leurs flashages sur CTP) et qui avaient des presses offset à mouillage à alcool depuis déjà longtemps sont alors passés à la trame 175 lpi.


Accessoirement, la trame 175 lpi est suffisament fine pour gommer quasiment les défauts de netteté des éléments pixellisés, permettant ainsi l'impression de textes et logos pixellisés avec une lisibilité et une "qualité" presque aussi bonne que du vectoriel...
... ce qui, aidé en plus par les calques de texte éditables apparus dans Photoshop 6, a ouvert la porte à une nouvelle façon de "travailler" : c'est la "sous-PAO-pour-les-nuls/incompétents-et-les-sagouins", adoptée avec enthousiasme par les sous-graphistes (et autres bricoleurs qui n'y connaissent rien) qui merdent leurs "mises en pages" sous Photoshop (ou autre Paint-machin) et par les sous-imprimeurs, autant ceux qui pixellisent les PDF pour les flasher que ceux qui demandent directement des fichiers pixellisés TIFF ou même JPEG (si, si, y'en a même un qui dit que c'est plus simple et plus fiable !!!).
 
Dernière édition:
Et même exactement de 254 ppi puisque 1 pouce = 2,54 cm

Oui, mais on va rester à 255 parce-que c'est un seuil (pas seulement psychologique) récurrent dans le Contrôle en amont d'Acrobat. C'est certainement dû à un calcul à l'arrondi supérieur quelque part…
:cool:
 
[pavé dans la mare]

La résolution des images est une notion obsolète héritée des scanners et des photos papiers du XXe siècle.
Aujourd'hui l'image se crée nativement en numérique et doit être pensée comme telle : la seule chose qui compte ce sont ses dimensions en pixels.

Ensuite c'est simple :

- Pour l'écran une image est forcement à tel : 1 pixel = 1 pixel, même si l'image est réduite, auquel cas 1 pixel est toujours égal à 1 pixel. C'est le nombre de pixels affichés qui change.

- Pour l'impression il faut diviser les deux dimensions par 100.
Ainsi une image de 1400 px x 1600 px est imprimable en 14 cm x 16 cm avec une résolution d'environ 255 ppp. Ce qui est largement suffisant, y compris pour l'offset.
Si on veut un peu plus de résolution en sortie (pour satisfaire les inconditionnels du 300 ppp), il suffit de la réduire un tout petit peu plus, en 13 x 15 cm par exemple (ou sinon on divise directement par 90, mais par 100 c'est plus simple).

Dans tous les cas tous les pixels de l'image sont imprimés*, c'est leur taille et leur densité qui change.

Pour s'en convaincre il suffit d'importer une image à 72 ppp dans InDesign et d'afficher la palette "Informations", sachant que la seule valeur qui importe c'est "PPP effectifs".
Si on réduit cette image à 24% : PPP effectifs = 300 ppp
Si on réduit cette image à 25% : PPP effectifs = 288 ppp
Si on réduit cette image à 50% : PPP effectifs = 144 ppp
Etc.


* Sous réserve d'un l'éventuel sous-échantillonnage à la sortie, bien entendu.
[/pavé dans la mare]

Arrgh ! Ne restez pas sur ces considérations techniques. :D Elles sont bien évidemment vraies, dans la question il s'agit plus d'un côté pratique, d'une question de procédure de travail.

Que ça soit justifié ou non, inDesign se base sur le ppi enregistré dans l'image pour sa dimension d'import par défaut (en même temps ça sert quand-même à ça à la base). Du coup si on veut réduire la taille (en mm) de l'image importée (ce qui aura aussi pour conséquence, bien évidemment, d'augmenter les PPP effectifs) ça peut être plus simple de faire en amont un traitement par lot dans Photoshop, même si ça ne change en rien le nombre de pixels, ça change beaucoup le nombre de minutes de travail et ça assure d'avoir des capture importées toutes avec le même taux de réduction même avec des dimensions variées, sans avoir des saisies à faire dans la barre de propriété ou sans avoir à coder un script pour inDesign.

En plus, on est sur des captures écran… du coup le problème de définition n'est pas comparable à l’impression d'une photo.
 
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