10.12 Sierra Suppression propre .sparseimage

wtftoud

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17 Juillet 2015
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Québec, Canada
Bonjour,

j'ai depuis longtemps une image disque de faible densité sur mon mac (.sparseimage) protégée par un mdp. Aujourd'hui je souhaite m'en séparer mais je ne sais pas comment la supprimer proprement :

  • Corbeille
  • Vider le contenu de l'image disque puis corbeille
  • via utilitaire de disque, si cela est possible
  • ou toute autre solution que vous pourriez avoir.
D'avance, merci de votre aide.
 
Salut

Ben toutes les méthodes se valent.
Je peux même te conseiller le terminal.:D
Là c'est radical. Une seule opération et tu atomises ton image.:)
 
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Réactions: litobar71
okok, je ne suis pas spécialement chaud pour l'utilisation du terminal. En temps normal, je me contente de l'utiliser en dernier recours, lorsque aucune autre fonction/utilitaire natif ne me permet l'action.

Par conséquent, penses-tu que la différence, en matière de propreté, entre la suppression via corbeille en ayant vidé le .sparseimage au préalable et la suppression via terminal est conséquente ?

Via utilitaire de disque, sais-tu si cela est possible, car hormis le formatage et les fonctions basiques de ce dernier, je ne vois pas de possibilité de suppression.
 
L'utilitaire de disques ne permet pas de supprimer une image. Au mieux tu peux la reformater.
Si le but est de supprimer, utilise le Finder puis vide la corbeille.
Ça devrait bien se passer.
Le coup du terminal est une petite boutade (de Dijon).;)
 
:coucou: wtfoud & jean

Je m'avise, pendant que je m'échinais en guise d'entrée en matière à trouver une phrase holorime dans le jeu du dernier mot, qu'il y avais déjà des matinaux du "fil technique"
361608_original.png


je ne suis pas spécialement chaud pour l'utilisation du terminal. En temps normal, je me contente de l'utiliser en dernier recours, lorsque aucune autre fonction/utilitaire natif ne me permet l'action.

Par conséquent, penses-tu que la différence, en matière de propreté, entre la suppression via corbeille en ayant vidé le .sparseimage au préalable et la suppression via terminal est conséquente ?

Il n'y a pas de différence de fond quant au résultat : vider la corbeille via le Finder revient à lancer en mode graphique une commande de suppression appelant l'utilitaire rm (remove), tandis que dans le «Terminal» la même commande est passée directement en mode texte. C'est donc une variante dans les moyens aboutissant à la même fin.

Le «Terminal» est plus "verbal" et le Finder plus "gestuel". Employer le «Terminal» peut permettre des subtilités (par exemple l'emploi d'options) dans les opérations commandées ; inversement, utiliser le Finder offre des commodités évidentes : ne pas avoir à verbaliser en mode texte des actions aussi ordinaires que de vider une corbeille.

Certes > une commande en mode texte dans le «Terminal» permet d'avoir l'idée explicite d'un modus operandi, là où une action graphique via le Finder voile le procédé. Mais il est juste (je trouve personnellement - du moins) de ne pas dépenser en vain son intelligence, comme de vouloir que la moindre action dans une session soit opérée sous une forme verbale explicite. C'est ce qui se passe dans le quotidien en-dehors de l'informatique : nous faisons des tas de gestes de manière intuitive, sans nous soucier de verbaliser explicitement ces opérations au préalable.

En ce qui concerne l'élément qui faisait l'objet de ta suppression : une image-disque chiffrée de faible densité (sparseimage) > c'est un fichier-conteneur (émulant un disque dur) qui peut être supprimé via le Finder comme tout autre fichier, dès lors que les permissions fixées sur cet objet n'y opposent pas d'objection radicale. Quand je m'amuse à créer expérimentalement des images-disques de telle ou telle autre sorte (avec ou non chiffrement et protection ou pas par mot-de-passe) > et que je souhaite les supprimer ensuite > je me contente d'utiliser le Finder et les raccourcis clavier qui commandent son action > je ne vais pas m'embêter à ouvrir une fenêtre du «Terminal» pour si peu...
 
Passer par le Terminal sans bien maîtriser la syntaxe de ses commandes et notamment de rm en mode récursif, peut s'avérer être la solution terminale...

:D

Le mode graphique permet à l'utilisateur lambda de mieux visualiser ce qu'il va supprimer, et lui procure un filet de sécurité via un premier déplacement simple vers la corbeille.
 
Dernière édition:
Par conséquent, penses-tu que la différence, en matière de propreté, entre la suppression via corbeille en ayant vidé le .sparseimage au préalable et la suppression via terminal est conséquente ?
Je vois une différence : vider le .sparseimage avant de le détruire laissera en clair des traces de ces éléments dans l'espace libre (surtout dans un disque dur, moins dans un SSD trimmé), qui pourraient être ensuite récupérés par un logiciel dédié..
 
Je vois une différence : vider le .sparseimage avant de le détruire laissera en clair des traces de ces éléments dans l'espace libre (surtout dans un disque dur, moins dans un SSD trimmé), qui pourraient être ensuite récupérés par un logiciel dédié..
Ça c'est de la sécurité.
(.sparseimage) protégée par un mdp.
A dit le monsieur.
Faut peut-être pas trop stresser.:)
 
C'est bien parce que le monsieur a parlé de mdp que j'ai fait ma remarque de sécurité,
des fois qu'il ne voudrait vraiment pas que ses données se baladassent dans l'espace libre de son disque. :angelic:

J'ajoute même que, dans ce cas, srm doit être préféré à rm : c'est avec srm -srvf que j'effaçais certaines de mes données quand j'avais un HD au lieu d'un SSD trimmé.

Parano, mais pas stressé… :)
 
C'est bien ça : effacer une image chiffrée en efface les données de façon irrécupérable.

Mais vider l'image chiffrée avant de l'effacer impose en plus d'effacer de façon sécurisée les données extraites.

Nous allons peut-être nous comprendre. ;)
 
:coucou: François

Est-ce que tu veux dire : si le monte le volume d'un image-disque chiffrée (en donnant le mot-de-passe) > les fichiers recelés dans l'espace du volume monté sont à l'état déchiffré > si je les déplace à la corbeille > puis que je les supprime > leur inscription de fichiers déchiffrés dans l'espace-disque corbeille avant suppression > permettrait une récupération a posteriori par un logiciel de récupération de données ?

Si c'est ton idée (mais j'en doute) > ce serait vrai à condition que déplacer à la corbeille les fichiers déchiffrés du volume de l'image-disque montée > équivaille à un déplacement dans un espace-disque externe au périmètre du volume en question. Mais ce n'est pas le cas > car s'ils sont affichés (graphiquement) dans la corbeille du Finder > ce n'est qu'une représentation > ils n'ont en fait été déplacés que dans le dossier /Volumes/Volume-de-l'image-disque/.Trashes/501 qui est la corbeille spécifique de ce volume.

Ce volume total de l'image-disque montée (incluant sa corbeille) > n'est qu'un disque virtuel > dont aucun des espaces n'excède le disque lui-même virtuel de l'image-disque chiffrée importée sur les blocs du disque support > mais n'en est qu'une représentation en mode "répertoire de fichiers". Les fichiers lisibles du volume > ne sont jamais que les écritures chiffrées illisibles des blocs de l'image-disque > converties à la forme virtuelle : "fichiers lisibles". Les fichiers lisibles n'existent donc nulle part en-dehors des écritures chiffrées illisibles inscrites sur les blocs correspondant à l'image-disque.

Si j'efface les fichiers lisibles du volume monté avant suppression de l'image-disque > ce que j'efface réellement > ce sont les écritures illisibles de blocs de cette image-disque > dont les fichiers lisibles n'étaient qu'une "présentation déchiffrée". Je ne perçois pas où serait le danger : car aucun logiciel de récupération de données > ne peut récupérer quoi que ce soit de lisible d'écritures chiffrées en mode AES.
 
Dernière édition par un modérateur:
:coucou: wtfoud & jean

Je m'avise, pendant que je m'échinais en guise d'entrée en matière à trouver une phrase holorime dans le jeu du dernier mot, qu'il y avais déjà des matinaux du "fil technique"
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Il n'y a pas de différence de fond quant au résultat : vider la corbeille via le Finder revient à lancer en mode graphique une commande de suppression appelant l'utilitaire rm (remove), tandis que dans le «Terminal» la même commande est passée directement en mode texte. C'est donc une variante dans les moyens aboutissant à la même fin.

Le «Terminal» est plus "verbal" et le Finder plus "gestuel". Employer le «Terminal» peut permettre des subtilités (par exemple l'emploi d'options) dans les opérations commandées ; inversement, utiliser le Finder offre des commodités évidentes : ne pas avoir à verbaliser en mode texte des actions aussi ordinaires que de vider une corbeille.

Certes > une commande en mode texte dans le «Terminal» permet d'avoir l'idée explicite d'un modus operandi, là où une action graphique via le Finder voile le procédé. Mais il est juste (je trouve personnellement - du moins) de ne pas dépenser en vain son intelligence, comme de vouloir que la moindre action dans une session soit opérée sous une forme verbale explicite. C'est ce qui se passe dans le quotidien en-dehors de l'informatique : nous faisons des tas de gestes de manière intuitive, sans nous soucier de verbaliser explicitement ces opérations au préalable.

En ce qui concerne l'élément qui faisait l'objet de ta suppression : une image-disque chiffrée de faible densité (sparseimage) > c'est un fichier-conteneur (émulant un disque dur) qui peut être supprimé via le Finder comme tout autre fichier, dès lors que les permissions fixées sur cet objet n'y opposent pas d'objection radicale. Quand je m'amuse à créer expérimentalement des images-disques de telle ou telle autre sorte (avec ou non chiffrement et protection ou pas par mot-de-passe) > et que je souhaite les supprimer ensuite > je me contente d'utiliser le Finder et les raccourcis clavier qui commandent son action > je ne vais pas m'embêter à ouvrir une fenêtre du «Terminal» pour si peu...

merci de ton explication très claire sur le rôle du terminal. Je n'avais jusqu'à présent pas saisi cette subtilité, même si cela peut paraître évidant une fois comprise.

Je vois une différence : vider le .sparseimage avant de le détruire laissera en clair des traces de ces éléments dans l'espace libre (surtout dans un disque dur, moins dans un SSD trimmé), qui pourraient être ensuite récupérés par un logiciel dédié..

Donc, si je te suis, il est préférable de supprimer l'image disque avec son contenu. Lorsque j'énonçais l'aspect "propre" de ma démarche, je me suis peut-être mal exprimé. Enfaite-je parlais principalement du volume occupé par l'image disque. Les fichiers contenus dedans étaient présents sur mon Mac avant de l'être sur l'image disque, j'ai donc dû les supprimer à un moment donné via la corbeille après leurs transferts. Par conséquent, je suppose, qu'ils doivent trainer quelque part dans mon SSD et qu'ils sont potentiellement récupérables via un soft de récupération ?

L'aspect propre recherché serait donc plus dans l'effacement complet du volume en lui-même. En d'autres termes, je veux que le volume occupé par l'image disque sois supprimé complètement et que mon SSD récupère la totalité de cet espace. Il s'agit d'un volume de faible densité que j'avais paramétré ainsi : 100 Go de possibilité maximum d'utilisation du SSD et j'y ai placé environ 20 Go de données. Par conséquent, il n'occupe que 20 Go de mon SSD à l'heure actuelle si j'ai bien compris le fonctionnement de ce type de volume.

Qu'est-ce qu'un SSD trimmé ?

C'est bien ça : effacer une image chiffrée en efface les données de façon irrécupérable.

Mais vider l'image chiffrée avant de l'effacer impose en plus d'effacer de façon sécurisée les données extraites.

Nous allons peut-être nous comprendre. ;)

Comment t'y prends-tu pour effacer de manière sécurisée des données, comme ça je saurais à l'avenir. Il fut un temps, j'utilisais cleanmymac mais j'ai récemment arrêté et opéré une clean install car j'avais chopé une m***** me surcharge ma RAM à l'ouverture de safari. Je n'ai réinstallé que le nécessaire et cleanmymac n'en faisait pas partie.
 
Je serai toi, j'utiliserai carrément le marteau ou la masse.
Rien de tel pour supprimer fiablement des données classée sécurité défense.
 
@macomaniac donc si je comprends bien ton dernier message, la suppression via corbeille d'une image disque contenant ses fichiers et la suppression via corbeille d'une image disque, avec suppression des fichiers qu'elle contient au préalable, sont similaires en tout point.

Ce volume total de l'image-disque montée (incluant sa corbeille) > n'est qu'un disque virtuel > dont aucun des espaces n'excède le disque lui-même virtuel de l'image-disque chiffrée importée sur les blocs du disque support > mais n'en est qu'une représentation en mode "répertoire de fichiers".

pas bien compris ce passage ...
 
pas bien compris ce passage ...

Permets-moi d'user de la « rhétorique du samedi » pour m'enfoncer moi-même. Gaston Bachelard, analysant les "nouvelles sciences" en son temps, considérait que l'« obstacle épistémologique » majeur empêchant de les comprendre était le « réalisme » : la tendance de l'imagination à chosifier, càd. à projeter partout de "petits corps" à l'image des objets de la perception quotidienne.

Si je m'amuse à faire glisser rétrospectivement l'informatique dans le lot des domaines scientifiques concernés, je pourrais dire que l'« obstacle épistémologique » du réalisme intervient là aussi en ce qui les concerne. Il n'existe que des 0 et des 1 sur les disques durs des ordinateurs > suites numérales qui sont mont(r)ées sous une apparence de fichiers. Eh bien ! l'imagination a tendance à se représenter ces apparences de fichiers comme des « corps » : des choses réelles, alors qu'il n'y a là que des phénomènes... Les « données » de l'informatique (fichiers lisibles) n'ont rien des écus d'or sonnant et trébuchant dans les escarcelles d'autrefois.


Un volume monte « sur » un espace de blocs d'un disque, numérotés de tant à tant. Il ne monte pas « à côté », ou « ailleurs » : il monte « sur » cet espace de blocs exactement.

Par « monter sur », j'entends un procédé de présentation : les blocs du disque concernés sont mont(r)és sous forme d'un espace de répertoire ; les écritures brutes des blocs sont mont(r)ées sous une forme lisible de fichiers.

Effacer un fichier mont(r)é comme un objet lisible (interprétable) dans l'espace de répertoire d'un volume > c'est effacer les écritures brutes des blocs sous-jacents à cette présentation (effacer les écritures ne consistant pas, par défaut, à écrire des 0 partout = effacement sécurisé, mais à effacer l'adresse à cette séquence d'écriture dans le catalogue B-tree du système de fichiers : fichiers inscrits sur l'en-tête d'une partition et gérant ses blocs comme un espace mont(r)able en forme de volume).

Un volume, de façon standard, est la présentation lisible de l'espace de blocs d'une partition de disque dur. Mais les ingénieurs informaticiens ont créé une variante : l'image-disque, qui est une émulation de disque dur, importé sur une série limitée de blocs d'un disque dur. Cette émulation de disque dur est, habituellement, mono-partitionnée > comme une partition de disque dur > l'espace de blocs concerné peut être mont(r)é sous forme de volume, affichant des fichiers lisibles qui sont la présentation des écritures brutes des blocs.

Quand il y a chiffrement, que ce soit d'une partition de disque dur ou de disque dur émulé (image-disque) > cela veut dire que les écritures brutes des blocs constituent, intrinsèquement, une alignement de 0 et de 1 absolument inintelligible. C'est seulement si un mot-de-passe est transmis à une instance pilote > qu'une clé de déchiffrement se trouve activée > de telle sorte que les écritures inintelligibles des blocs soient mont(r)ées sous une forme de fichiers intelligibles : il y a une conversion au montage, ou une traduction au montage à la volée. Mais ce qui est mont(r)é comme fichiers lisibles dans le volume monté > n'est rien d'autre que des suites inintelligibles de 1 et de 0 sur les blocs bruts. Le fichier lisible est un « fantôme » (ghost file) : une « apparence » : il n'existe pas en tant que tel.

Effacer les fichiers montrés comme lisibles d'une image-disque chiffrée (disque dur émulé importé sur tant de blocs d'un disque dur) > c'est effacer les adresses dans le catalogue B-tree du système de fichiers à toute une série de « feuilles terminales » (les séquences de 1 et de 0 sur les blocs bruts correspondant à des entités interprétables). Ces adresses effacées dans le catalogue > restent intactes les séquences d'écritures de 1 et de 0 dans leur inintelligibilité radicale. Étant désormais hors catalogue du système de fichiers > jamais elle ne peuvent plus faire l'objet d'une retraduction à la volée par un algorithme de déchiffrement activé par un mot-de-passe. Ce sont des OVNI linguistiques. Aucun protocole ne peut ressaisir où commençait l'écriture d'un fichier et où elle finissait > et à partir de là imaginer quelle clé de déchiffrement permettait de présenter cette série comme un fichier intelligible.
 
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