tarifs et honoraires

LaKeup

Membre confirmé
hello,
J'espere poster dans la bonne rubrique!
Voila Je suis "webdesigner" (en gros je cree des interfaces graphique, je monte des sites en html...) et je fais un peu de PAO, pas mal de logo....je facture grace a la micro entreprise que j'ai crée en debut d'année

j'ai pas mal de problemes pour trouver un moyen coherent de facturer
le Syndicat national des graphiste n'existe plus, l'alliance francaise des designer semble tarder a ouvrir un espace menbre ( je ne suis pas encore adherent d'ailleurs) avec des documents relatifs a la facturation.
j'ai une grille de tarif, mais il me semble vraiment farfelus, en tout cas excessifs.
http://www.lamanutention.com/fichiers/tarifs.html

en bref, j'en ai marre de facturer un peu au pif, de devoir faire des modifs incessante sans pouvoir les facturer etc ( sans compter la concurrence de touts les gars qui ont un PC avec photoshop et qui font des logos immodes a 500 balles, mais c'est un autre sujet)
y a t-il une norme , une base raisonnable sur laquelle on peut s'appuyer, à utiliser en reference face à un client septique quand au prix qu'on lui demande?
comment procedez vous?
merci
 
Je n'ai pas de réponse toute faite à cette grande question. Mais pour ce qui est des retours pour corrections abusifs, jai décidé de procéder comme suit:

-- Estimation du nombre probable de retours-correction lors du devis (toujours proposer un devis). Ce nombre peut varier énormément en fonction des types de travaux et de la méthode de travail (par mail, par RDV, etc.) En faire mension en toute lettres dans le détail du devis et de la facture en précisant que c'est compris dans le prix.

-- Remarque en bas de page : "tout retour correction supplémentaire non prévu dans ce devis pourra être facturé en sus et peut amener à revoir les délais de rendu initialement prévus" (je supose que pour encore mieux faire, il faudrait y rajouter une base tarifaire).

D'une part, ça oblige les clients à bien préparer leurs corrections s'il ne souhaitent pas payer trop cher, d'autre part, s'ils souhaitent, au contraire prendre leur temps et faire de nombreux échanges tu leur en offres la possibilité et c'est tout bénéf. pour toi.
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Il suffit que ça soit clair dès le départ. Pour l'instant je n'ai pas rencontré d'hostilité pour ce genre de clauses, au contraire on trouve ça très professionnel... et je dors mieux.

Tout cela n'a rien d'officiel mais le principe de base me semble OK. Et dans nos boulots on est bien obligés de se protéger des boulets qui mobilisent 80% de notre temps pour des bricoles. Qu'en penses-tu ?

Sinon, pour le prix, je n'ai pas vraiment de grilles, de nombreux facteurs comme l'intérêt du boulot, la TDC (Tête Du Client : mauvais payeur, galérien, riche, pauvre, fonds publics, particulier, société, etc.) peuvent jouer favorablement ou défavorablement. En partant toujours du principe qu'il ne faut jamais travailler à perte pour ne pas casser les prix. Par contre, ne jamais monter ses prix parce qu'on a son tiers prévisionnel à payer, il faut quand même être cohérent et honnête.


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J'ai jeté un coup d'œil à ta grille de tarifs, je pense que tu peux aisément travailler en dessous de ça sans "casser les prix" ;-)
 

ceci dit le probleme de la facturation reste difficile a regler. Je regrette un peu que nous n'ayons pas a dispo des tarifs de base.
c'est tellement vite fait de se planter sur un devis, j'en fait l'experience en ce moment ,ou je m'empalle sur un site web , je pourrais compter a peu pres 135 h de taf (avec les RV client) et mon devis est de 1500 €.... :-( , ca fais pas cher de l'heure ( enfin ce n'est pas moi qui ai fait le devis, mais j'ai accepté le job donc ca revient au meme.
le vrai nprobleme est d'avoir une experience tres importante pour evaluer au mieux le temps necessaires au boulot.
en tout cas je retiens l'idée de faire figurere la mention concernant les retouches sur le devis.
merci pour ces infos;
 
En effet, tous les indéps du design attendent (sans trop y croire) une grille tarifaire "officielle" histoire de remettre toutes les pendules à l'heure. A mon avis, c'est pas demain la veille... c l'anarchie la plus totale.
Ma méthode est simple, je compte en nombres de jours de taf et me fixe un tarif journalier en dessous duquel je ne travaille pas.
Pour un site, même basique, 1500 € n'est pas assez du tout... et là ça casse les prix. Même en province (mois cher :/ ), il n'est pas viable de facturer un tel prix car cela ne prendrait pas en compte les charges, le matériel et les logiciels, tous tes frais quoi.
Bien entendu, lorsque je pose déjà à un "petit" client que je ne fais pas un site simple pour moins de 2500 euros, il me fait la gueule sachant que des boites dans ma ville proposent allègrement des sites à 1500. Comment font ces boites (avec les charges énormes qu'elles ont par rapport à nous les indéps) pour taffer à ce prix ? Très simple : des stagiaires qui sortent des écoles, sans expérience, non rémunérés, taffent sur ces sites, sur des PC pourris, avec des programmes crackés. C'est triste et ça mettra du temps à changer...
Le tout est de bien expliquer au client le phénomène car le client est tout filppé devant ces différences de prix, il ne comprend pas et souvent n'est pas capable de faire la différence entre un site pourri de débutant et un site professionnel qui a été pensé sur toutes les coutures, identité, concept, ergonomie, design, message à faire passer etc... Il faut lui expliquer tout ça, lui montrer, travailler avec lui et faire en définitive une sorte de formation. C'est pas facile je l'accorde (et c'est très long) mais ça aide énormément et ça évite souvent de mauvaises surprises. De plus, le client comprendra que c'est dans son intérêt et vous remerciera de l'attention que vous lui portez. Il vous considèrera direct comme un pro et non comme un arriviste de la "net-économie".
Voilà, si ça peut vous aider...
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Voilà un sujet qui est beaucoup consulté et qui trouve peu de réponses. C'est clair, la question du prix nous travaille tous, nous les indés. Notre profession ne sera sans doute jamais assez structurée pour asseoir un "tarif syndical". Le meilleur point de repère que j'ai trouvé, c'est encore l'échelle des salaires. Si vous bossez autant q'un salarié, pour un revenu moindre, y a un problème. Etonnant non ?
Si vous savez combien vous couteriez à un employeur, toutes charges comprises, alors vous pourrez demander autant sans flipper. Et pour ceux qui ont la fibre commerciale, pourquoi pas plus... J'ai toujours ce point de repère quand j'établis un prix. Et comme tout le monde, je me plante une fois sur trois. Mais comme ce n'est pas toujours en ma défaveur, ça va...
 
fredj a dit:
Si vous savez combien vous couteriez à un employeur, toutes charges comprises, alors vous pourrez demander autant sans flipper

tu veux dire le double ?
les charges d'indépendants sont plus élevées et il faut ajouter les assurances, le matériel, le local, le comptable, les déplacements etc.
Il y a aussi la taxe insulaire...
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Perso je me base sur un tarif de 1500 ff par jour en "moyenne"…Quand un client fait appel a moi extremement regulierement, je baisse ce tarif, ca permet un arrangement commun.

Pour les pestations ponctuelles pour des grosses sociétés, je n'hésite pas a augmenter un peu le prix.

Je sais, c'est peu, mais j'ai moins de 30 ans, et c'est bien dur de se faire prendre au serieux a cet age en tant que 'prestataire'
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meme si les prestations sont peu banales et de qualité.
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Mais il est vrai que payer le materiel, le local, les logiciels, l'electricité, les conges payes, les RTT (qui vont bientot disparaitres?
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), les charges sociales, la retraite complémentaire (12 000 ff annuel !) etc…… ca revient vite cher.

C'est assez complexant de demander de gros chiffres a un client, mais ca correspond bien au coup de la vie dans notre beau pays.
 
Les charges d'indépendant sont moins fortes : 17 % environ à la Maison des Artistes (auquel il faut rajouter la retraite complémentaire obligatoire). Le montant total de mes charges (sociales, investissement, assurances...) est de l'ordre de 30%. Il reste de la marge avec les quasiment 50% de taxation sur les salaires. Mais tout ça, c'est bien normal : la différence tient pour beaucoup à l'absence d'assurance chômage...