Vouvoiement sur le forum

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Il suffirait de ne mettre le "s" final que lorsqu'on s'adresse à plusieurs personnes!
 
Excellent! Le Monsieur vouvoie ses parents et ses enfants [emoji23]
Enfin pourquoi pas.
Désoler pour le HS, mais ça m'a fait mourir de rire [emoji4]
 
Le vouvoiement ou le tutoiement est une preuve de respect ,

Pour moi le respect ne viens pas du "tu" ou du "vous" mais de ce que l'on pense de la personne a qui nous nous adressons

Et c'est vous MODÉRATEUR qui continuez !


Lamentable !
 
Et t'as pas honte ???

Heureusement que mes gosses ne lisent pas ça !
Je serais obligé de claquer ces p'tits cons ou pire de leur acheter du forlax !!!:D:vamp:


Je plains vos enfants !
 
Tutoiement... Vouvoiement... Si l'expression est en français intelligible et courtois, pour ma part, ça me suffit.
 
En ce qui concerne le vouvoiement en famille : il faut vivre dans nos familles pour le comprendre ; il est vrai que de l'extérieur cela peut paraitre incongru mais cela répond à toute une série de codes (vestimentaires, familiaux) qui font que nous nous retrouvons et savons reconnaitre ceux qui appartiennent à nos anciennes familles de tradition ! Un simple coup d'oeil suffit.
 
En ce qui concerne le vouvoiement en famille : il faut vivre dans nos familles pour le comprendre ; il est vrai que de l'extérieur cela peut paraitre incongru mais cela répond à toute une série de codes (vestimentaires, familiaux) qui font que nous nous retrouvons et savons reconnaitre ceux qui appartiennent à nos anciennes familles de tradition ! Un simple coup d'oeil suffit.

Rhôô... Et votre réserve se visite ?
Sinon, je me demande bien ce que fait ce fil ici. Il ne serait pas plus à sa place dans la section "Jurassik Mac" ou "Autres univers" ?

 
Rhôô... Et votre réserve se visite ?
Sinon, je me demande bien ce que fait ce fil ici. Il ne serait pas plus à sa place dans la section "Jurassik Mac" ou "Autres univers" ?



Bien sur que notre famille est ouverte aux visites ! L'été surtout ; la maison est grande, non loin de la mer en Bretagne, et nous sommes assez nombreux avec les cousins et les amis des enfants : 25 pour le déjeuner de ce samedi ; un peu plus pour le dîner.

Et encore nous ne sommes au complet : les ainés sont en camp scout !
 
Je suis en Bretagne en déplacement professionnel la semaine prochaine, est ce qu'un ancien gosse de rue des faubourgs parisiens serait le bienvenue ?

Ce sont souvent les plus authentiques ! le principe de la maison est simple : Petit déj avant 9h, déjeuner 13h, dîner 20h. Et nous avons conservé la tradition de la table ouverte : alors vous êtes le bienvenu ; région de Saint Malo.
 
Savoir faire un usage pertinent de la grossièreté et se montrer supérieur au conformisme bourgeois de la bienséance, c'est aussi l'une des conditions de la distinction à laquelle la noblesse a toujours aspiré. Mais, naturellement, il faut savoir à qui l'on s'adresse.

Lettre de la Duchesse d'Orléans (Charlotte-Élisabeth de Bavière, Princesse Palatine), belle-soeur de Louis XIV, à sa tante Sophie de Bohème, Princesse-Électrice de Hanovre :

Fontainebleau, le 9 octobre 1694

Vous êtes bien heureuse d'aller chier quand vous voulez ; chiez donc tout votre chien de saoul. Nous n'en sommes pas de même ici, où je suis obligée de garder mon étron pour le soir ; il n'y a point de frottoir aux maisons du côté de la forêt. J'ai le malheur d'en habiter une, et par conséquent le chagrin d'aller chier dehors, ce qui me fâche, parce que j'aime à chier à mon aise, et je ne chie pas à mon aise quand mon cul ne porte sur rien. Item, tout le monde nous voit chier ; il y passe des femmes, des hommes, des filles, des garçons, des abbés et des suisses ; vous voyez par là que nul plaisir sans peine, et qui si on ne chiait point, je serais à Fontainebleau comme le poisson dans l'eau.

Il est très chagrinant que mes plaisirs soient traversés par des étrons ; je voudrais que celui qui a le premier inventé de chier, ne pût chier, lui et toute sa race, qu'à coups de bâton. Comment, mordi, qu'il faille qu'on ne puisse vivre sans chier ? Soyez à table avec la meilleure compagnie du monde, qu'il vous en prenne envie de chier, il vous faut aller chier. Soyez avec une jolie fille, une femme qui vous plaise ; qu'il vous prenne envie de chier, il faut aller chier ou crever.

Ah ! maudit chier, je ne sache point plus vilaine chose que de chier. Voyez passer une jolie personne, bien mignonne, bien propre, vous vous récriez : Eh ! que cela serait joli si cela ne chiait pas ! Je le pardonne à des crocheteurs, à des soldats, aux gardes, à des porteurs de chaises, et à des gens de ce calibre-là. Mais les empereurs chient, les impératrices chient, le pape chie, les cardinaux chient, les princes chient, les archevêques et les évêques chient, les généraux d'ordre chient, les curés et les vicaires chient.

Avouez donc que le monde est rempli de vilaines gens, car enfin, on chie en l'air, on chie sur terre, on chie dans la mer, tout l'univers est rempli de chieurs et les rues de Fontainebleau de merde, car ils font des étrons plus gros que vous, Madame. Si vous croyez baiser une belle petite bouche avec des dents bien blanches, vous baisez un moulin à merde ; tous les mets les plus délicats, les biscuits, les pâtés, les tourtes, les perdrix, les jambons, les faisans, tout n'est que pour faire de la merde mâchée.
Réponse de la Princesse-Électrice de Hanovre :

Hanovre, 31 octobre 1694

C'est un plaisant raisonnement de merde que celui que vous faites sur le sujet de chier, et il paraît bien que vous ne connaissez guère les plaisirs, puisque vous ignorez celui qu'il y a de chier ; c'est le plus grand de vos malheurs. Il faut n'avoir chié de sa vie, pour n'avoir senti le plaisir qu'il y a de chier ; car l'on peut dire que, de toutes les nécessités à quoi la nature nous a assujettis, celle de chier est la plus agréable.

On voit peu de personnes qui chient qui ne trouvent que leur étron sent bon ; la plupart des maladies ne nous viennent que par faute de chier, et les médecins ne nous guérissent qu'à force de nous faire chier, et qui mieux chie, plus tôt guérit. On peut dire même que qu'on ne mange que pour chier, et tout de même qu'on ne chie que pour manger, et si la viande fait la merde, il est vrai de dire que la merde fait la viande, puisque les cochons les plus délicats sont ceux qui mangent le plus de merde. Est-ce que dans les tables les plus délicates, la merde n'est pas servie en ragoût ? Ne fait-on pas de rôties de la merde des bécasses, des bécassines, d'alouettes et d'autres oiseaux, laquelle merde on sert à l'entremets pour réveiller l'appétit ? les boudins, les andouilles et les saucisses, ne sont-ce pas des ragouts dans de sacs à merde ? La terre ne deviendrait-elle pas stérile si on ne chiait pas, ne produisant les mets les plus nécessaires et les plus délicats qu'à force d'étrons et de merde ? Etant encore vrai que quiconque peut chier sur son champ ne va pas chier sur celui d'autrui.

Les plus belles femmes sont celles qui chient le mieux ; celles qui ne chient pas deviennent sèches et maigres, et par conséquent laides. Les beaux teints ne s'entretiennent que par de fréquents lavements qui font chier ; c'est donc à la merde que nous avons l'obligation de la beauté. Les médecins ne font point de plus savantes dissertations que sur la merde des malades ; n'ont-ils pas fait venir des Indes une infinité de drogues qui ne servent qu'à faire de la merde ? Il entre de la merde dans les pommades ou les fards les plus exquis. Sans la merde des fouines, des civettes et des autres animaux, ne serions-nous pas privés des plus fortes et des meilleures odeurs ? Les enfants qui chient le plus dans leurs maillots sont les plus blancs et les plus potelés. La merde entre dans quantité de remèdes et particulièrement pour la brûlure.

Demeurez donc d'accord que chier est la plus belle, la plus utile et la plus agréable chose au monde. Quand vous ne chiez pas, vous vous sentez pesante, dégoûtée et de mauvaise humeur. Si vous chiez, vous devenez légère, gaie, et de bon appétit.

Manger et chier, chier et manger, ce sont des actions qui se suivent et se succèdent les unes aux autres, et l'on peut dire qu'on ne mange que pour chier, comme on ne chie que pour manger. Vous étiez de bien mauvaise humeur quand vous avez tant déclamé contre le chier ; je n'en saurais donner la raison, sinon qu'assurément, votre aiguillette s'étant nouée à deux noeuds, vous aviez chié dans vos chausses. Enfin, vous avez pris la liberté de chier partout quand l'envie vous en prend, vous n'avez d'égard pour personne ; le plaisir qu'on se procure en chiant vous chatouille si fort que, sans égard au lieu où vous vous trouvez, vous chiez dans les places publiques, vous chiez devant la porte d'autrui sans vous mettre en peine s'il le trouve bon ou non.

Et, marquez que ce plaisir est pour le chieur moins honteux que pour ceux qui le voient chier, c'est qu'en effet la commodité et le plaisir ne sont que pour le chieur. J'espère qu'à présent vous vous dédirez d'avoir voulu mettre le chier en si mauvaise odeur, et que vous demeurerez d'accord qu'on aimerait autant ne point vivre que ne point chier.
Saint Augustin, commentant la décadence des élites de l'Empire romain finissant, en concluait qu'en définitive, la seule noblesse qui finirait par subsister serait celle de la connaissance des Lettres.
 
Saint Augustin, commentant la décadence des élites de l'Empire romain finissant, en concluait qu'en définitive, la seule noblesse qui finirait par subsister serait celle de la connaissance des Lettres.

Ce en quoi il se trompait. C'était le même groupe social et ils ont déclinés de concert.
 
Je ne trouve pas que nous ayons décliné : nous sommes les seuls à garder un certain art de vivre, de se cultiver et de penser.
 
Pas vraiment : familles nombreuses, bonnes manières, héritages multi-séculaires de propriétés et de meubles de famille, tradition catholique...
 
Et bien lors de mes voyages initiatiques, j'ai bien rencontré les gens du voyage et ils pourraient te dire, qu'ils cultivent l'art de l'expérience par le vécu, l'héritage historique oral, le non jugement des êtres quels qu'ils soient, une conception de la liberté qui va au delà du bien matériel peu importe le système politique dans lesquels ils évoluent, le partage de ce qu'ils possèdent, le rapport à la nature dans la solitude, l'éloignement de la multitude de religions qui à leurs yeux ne sert qu'à éviter notre condition d'être mortel, et de la culture littéraire, musicale vaste, un mode de vie indestructible malgré des tentatives nombreuses du système de le détruire qui témoigne d'une vitalité remarquable ... etc ... Des choses qui à mes yeux sont simplement nobles !

D'autres que je connais ou aie connu pourraient le revendiquer aussi, les juifs (certains groupes), les gens issus des classes baignés dans l'activité culturelle, les familles d'enseignants, d'artistes etc ...

Et j'irai même plus loin, mais c'est un avis tout personnel, quand j'étais môme, personne m'en a appris plus que les clodos !
Quand ils me racontaient les vices de la vie, ils savaient de quoi il parlaient ceux-là !
Et je peux t'assurer qu'il est étonnant comme dans leur condition, certains vagabonds ont conceptualisé leur vie. Ce ne sont pas que des être détruits baignant dans la vinasse, certains sont juste des fous célestes !

Je suis resté 4 mois dans le sud d'Amazonie, dans la région du Acre, j'avais 23 ans, pas une tune. Les indiens m'ont offert du travail pour pouvoir bouffer. Fallait voir leur rapport à leur environnement, leur organisation sociale, le respect des anciens, l'amour pour et de leurs gosses, leur relation aux esprits (c'était autre chose que les messes catholiques redondantes et chiantes que l'on m'avait subir et qui ont fortement participé à mon athéisme convaincu), la manière dont ils ont accueilli un blanc fauché aux allures de voyou : ça forçait le respect !!!

Beaucoup de groupes m'ont épaté, et je suis totalement incapable de les hiérarchiser : c'est juste un non sens !

Je vous rejoint : il y a une noblesse chez les manouches !
J'ai aménagé un terrain pour eux car notre municipalité ne veut rien faire. Il faut aussi être concret !
 
Je ne trouve pas que nous ayons décliné : nous sommes les seuls à garder un certain art de vivre, de se cultiver et de penser.

Effectivement, votre pensée atteint de rares sommets. Les seuls à garder un certain art de se cultiver et de penser, c'est juste fascinant.
D'ailleurs, votre signature est un monument de pensée : "je ne connais pas de gens cultivés (remarquez, c'est bien de l'admettre), que des gens qui se cultivent (ça, manifestement, vous avez l'air de beaucoup vous cultiver, surtout l'ego...)".
Sans les gens de votre secte, le monde de la pensée philosophique et scientifique, celui de la culture seraient réduits à néant, c'est une évidence.
D'ailleurs vous dites vous même que vous savez et entretenez ce qui est important : Dieu, le scoutisme, l'habit, les tradis, les meubles et les héritages. Et puis, monsieur est un homme bien : il a même ses manouches.
Gens du peuple, malgré la décapetation de la France, nous n'atteindrons jamais ces valeurs bien trop exigeantes,
Dans notre médiocrité nous sommes plutôt convaincus que le respect ne s'exige pas mais se gagne, que ce qui fait la valeur d'un homme est bien compliqué, mais que ce n'est assurément ni son costume, ni ses meubles, ni son arbre généalogique, et que cette valeur se transmet encore moins de façon héréditaire.
C'est un débat qui a été définitivement tranché un certain 21 janvier 1793.

Je suis tombé sur ce fil par hasard en traînant dans le forum jailbreak où il n'a rien à faire, je suis pas parvenu à passer mon chemin tellement j'ai été sidéré, mais j'en sors définitivement avant de devenir désagréable.
Un modo pourrait pas le sortir d'ici et le placer à un endroit adapté ?
 
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