A quoi penses-tu?

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Ernest
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Tiens, toi aussi l'Amok te réponds pas…
 
Comment elle va s'appeller? :D :D :love: (nân, pas "il" :rateau:)



:siffle:



Quelle est ma drogue preferée?
C'est quoi MacG?
 
p****n faut que j'vais bosser ce soir!
j'va être frais pour le réveillon.
ch'suis fatigué.
mes filles me manquent.
faut que j'me fasse plaisir .......le père noël y m'a oublié.
bon..... allez j'vais me l'offrir ce D40.
mais d'abord dodo
 
Juste une... J'aurais pu essayer. Un oeil un peu humide, au moins ?...

Ben non... Rien. PAS UNE LARME !

Je me sens sèche et vide. Comme la peau de mue d'un serpent à sang(-)froid.
Pas de poids sur la poitrine, pas de noeud dans la gorge.
Pourquoi pleurer si je ne sens rien ? Les regards larmoyants et les messages de sympathie m'indisposent. Jouer la comédie et m'inventer une peine inexistante?
- "Tu es triste, hein?"
Réponse attendue: oui
- "Euh... c'est une grand-mère qui s'en va... Hum... Elle avait un bel-âge donc on s'y attendait, mais ce n'est jamais le moment et puis bon... Le matin du 24... Mais je pense que c'est un soulagement pour elle mais surtout pour mon grand-père qui blablabla...
Bien sûr tout cela, je le pensais sincérement mais aller dire "Non..." aux gens qui vous disent "Je sais, c'est dur...".
Dans ma tête tout est parfaitement clair: elle est morte. Point.

C'est cela qui me fait peur. C'est ce sang(-)froid de serpent. Ce n'est pas la larme en soi que je n'ai pas versée. C'est de sentir que justement je ne sens rien.

Voilà à quoi je pense...
 
Et parfois pas du tout. Mais des moments durs, on en a déjà bien assez.
 
Hier, ça faisait 7 ans que l'enterrement de mon frère avait lieu, j'ai rien ressenti, ni peine, ni larmes....

Mon copain me manque,

Mon neveu me manque,

est ce que je l'aurais ce boulot à 250 km de chez moi, et cette coloc' ?

Est ce qu'il y aura un graveur DVD externe pas trop cher pour mon ibook ds la boutique Mac de Strasbourg ?

Put*in, ma chienne Vénus ne veut plus marcher depuis hier soir, rendez vous chez la véto pour une radio mardi matin, j'espère que ce ne sera pas grave, elle n'a que 2 ans...

Qu'est ce qu'on à eu comme bredele (gâteaux de noël cette année)...

Mon copain me manque vraiment beaucoup...:( ... Revient vite...... Ha non, pas avant le 8 janvier, HHHHAAAAAAAAAAAA
 
Je pense à Marie. Je me dis qu'elle me manque, elle aussi.

Pis, je pense au super kdo que je viens de lui acheter... Héhé. Je me réjouis de le lui offrir. Mais en fait, tout le monde s'en fout, sauf elle et moi. Héhé.
 
C'est cela qui me fait peur. C'est ce sang(-)froid de serpent. Ce n'est pas la larme en soi que je n'ai pas versée. C'est de sentir que justement je ne sens rien.
Et alors ?????:confused: ... "faire semblant" aurait été autrement plus hypocrite ... ne te juges pas Marie, il y a "les autres" pour ça !
Les sentiments ne viennent pas à la demande et comme dit si bien La Mouette, c'est parfois plus tard qu'on réalise ... ou jamais !
Ca m'est arrivé des dizaines de fois d'être à contre-courant des sentiments des autres ... de pleurer quand "ils" riaient ... ou de rire quand "ils" pleuraient ... rinafoutt ! mon coeur m'appartient... comme le tien t'appartient !:zen:
 
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Réactions: supermoquette
— Alors ? Ça te fait quoi ?
— Quoi donc ?
— Ben… Trente-six berges.
— Ah, ça. Rien.
— Rien ?
— Rien.
— (Vexé.) C'est agréable…
— Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que c'est formidable, énorme, gigantesque ? Que j'ai fait une bamboula du tonnerre ? Rien du tout. J'ai passé une journée ordinaire dans une ville ordinaire, avec des gens ordinaires. Point barre.
— Ben, tout de même, tous ces messages que tu as reçus…
— Oui, eh bien ?
— Ça ne te fait pas plaisir ?
— (Un peu agacé.) Bien sûr que ça me fait plaisir !
— On ne dirait pas.
— Pourquoi ça ne me ferait pas plaisir ? On m'aime, on m'admire, on m'estime, on me loue, on me fête… Je me demande ce que j'ai pu bien faire pour mériter qu'on me fête à ce point. Je ne me savais pas si fêtable…
— Ne vas pas te mettre en colère, hein ? Mais dit comme ça on dirait presque que ça t'emmerde.
— Mais non !
— Ah si, je t'assure, un petit peu tout de même.
— C'est pas ça. Et puis je leur ai répondu, à tous. À peu près la même réponse d'ailleurs. Mais bon, au vingtième « bon anniversaire », je manque singulièrement d'inspiration.
— Au premier aussi…
— Oh ça va ! J'aurais pu tout aussi bien ne rien dire, faire le mort. Je fais ça bien tu sais, le mort ?
— Je sais. Tout ce que je dis c'est que tu as de la chance qu'on pense à toi. (Après une hésitation) Tu te comportes comme un enfant gâté.
— Comme un enfant gâté ?
— Oui. Tu as tout pour être heureux, un toit sur tes nuits, à manger dans ton assiette, une famille, des amis qui t'aiment, qui te le disent… Et tout ça emmerde Monsieur. Mieux : tout ça ne lui fait rien. J'appelle ça se comporter comme un enfant gâté.
— Tu ne peux pas comprendre.
— Et allez ! La phrase définitive, le mot qui tue… « Tu ne peux pas comprendre… » Comme c'est pratique, hein ? Comme ça évite bien d'avoir à expliquer. Tu t'imagines quoi ? Que je vais lâcher le morceau ? Que je vais te laisser ruminer dans ton petit néant bourgeois ? Des clous ! Je ne comprends pas ? Ben vas-y, explique, je t'écoute.
— Je n'ai pas envie.
— Ah non, mon petit bonhomme ! C'est trop facile. Pas envie ? Ça veut dire quoi pas envie ? À moi tu dis que tu n'as pas envie ? Tu t'imagines peut-être que ça va suffire, que je vais arrêter, que je vais me taire, que je vais disparaître peut-être ? Mais non vois-tu, c'est ça qui est beau : envie ou pas, je ne disparaîtrai pas, je ne me tairai pas. Je suis là et rien ne peut me faire taire, ni l'ennui, ni le sommeil, ni rien. Tu ne peux pas te débarrasser de moi, jamais, et tu le sais très bien.
— Il y a bien un moyen.
— Oui, il y a un moyen. Mais je t'arrête tout de suite mon petit père, il est un peu trop radical, même pour toi. D'ailleurs, ne vas pas croire que je te laisserai faire. Ah ça, j'en bave pour le ramener sur la rive, le dépressif du dimanche, mais j'y arrive toujours. (Il hurle.) Et cette fois comme les autres !

(Un temps.)

— Tu ne peux rien pour moi.
— (Comme à un enfant.) Allons, allons… Ne dis pas des choses pareilles. Laisse-moi au moins une chance. Hein, tu veux bien ? Une petite chance de rien du tout. Allez, dis-moi ce qui te tracasse. On t'a fait de la peine, c'est ça ?
— Non. Pas vraiment.
— Comment ça pas vraiment ? C'est vieillir qui t'embête alors ?
— Oh ça non ! Ça je m'en fous pas mal. Même si…
— Même si ?
— C'est long.
— C'est long de vieillir ?
— Non. C'est long de vivre.
— Allons bon, voilà autre chose ! Trente-six ans, ce n'est pourtant pas grand chose. Regarde-toi, tu n'as pas encore l'air d'un monsieur.
— Je ne dis pas que c'est vieux. Je dis juste que ça m'a semblé une éternité.
— Tu t'ennuies donc tellement ?
— Oui. Un peu. Il faut croire que je ne suis pas de bonne compagnie.
— Allons donc ! Quelle idée ? Je me demande bien ce qui peut te passer par la tête parfois…
— C'est toi ma tête. Et puis… Et puis je savais que tu ne comprendrais pas.
— Ben là, j'ai un peu de mal oui.
— Évidemment, tu ne sais pas ce que c'est.
— Mais…
— Non, tu ne sais pas ce que c'est que d'être parmi les autres et de se sentir écrasé par le poids de sa propre existence. Seul, désespérément seul, dans des fêtes, au marché, dans la ville, dans mon lit. Avoir toujours le sentiment affreux de cette solitude que rien ne comble, que rien n'apaise. Oh l'oublier parfois, oui, le temps d'un verre, le temps d'un homme… Mais ne jamais s'en défaire. Elle revient, rampante, sournoise, méchante… Toujours elle revient ! Non, tu ne sais rien de cela. Rien ! Alors tes anniversaires, les figures imposées des Noëls à la chaîne, leur petit cortège d'hypocrisies réciproques, qu'on me foute la paix avec tout ça ! Bonne année mon cul ! Elle sera solitaire mon année. Elle sera solitaire ou elle ne sera pas. Qu'elle m'enterre si elle veut cette garce ! Je l'attends. Je serai mon propre veuf — et joyeux encore ! Tiens, je jetterai même la première pelleté de terre. Pour voir.
— Pour voir ?
— Oui. Pour voir vos gueules, à toi et au cher disparu. Et celles des autres, avec leur grand chagrin, leurs mouchoirs sales et leur laideur !

— (Doucement, après un silence.) Il ne t'aime pas n'est-ce pas ?
— Va te faire foutre… Allez tous vous faire foutre.
 
Aucune chance. T'es pas mon type. ;)

moi non plus ,je suppose , mais ce n'est pas une raison pour aller me faire foutre .....

ben alors , le vieux, si tu nous faisais une petite video maison pour finir en beauté cette année ? :siffle:




:love:





edit : je pense que , comme d'hab, j'ai envie d'un café :p:p:p:p
 
maintenant que je viens de quitter du regard l'icône que je suis en train de copier, il faut que je fasse le vide.
ça fait 7 heures que je suis dessus, je crois que j'en peut plus.
je vais vider mon esprit.
Ne plus rien penser.


regarder par la fenêtre seras idéal...
ne rien voir.
oublier ce regard, ce portrait.
il fait nuit, encore une fois j'ai l'impression que tout est mort.
Moi aussi d'ailleurs.
je vais allumer les bougies tiens...
... rallumer les charbons ardents, sortir les poudres d'encens et me laisser aller...
...
Les lumières des jardins superposés se sont éteintes.
Je vois des images se superposer, des vieux souvenirs.
Le pont du château de ...
... des arbres, les lumières des photophores....
je suis vraiment insomniaque

je vais retourner à mes copies.
Demain, il faut que je construise ce châssis de remplacement pour cette toile du XVIII, celui d'origine tombe en poussière littéralement.
 
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