Que ça mette du temps pour encoder (même si c'est pas mal 2h pour 15') à la limite ça ne me dérange pas a condition que ca n'a pas de consequence sur les programmes que j'utiliserai pendant l'encodage (ralentissement de itunes, morceau qui saute, traitement texte ou internet qui rame). Par contre quand je suis en train de faire le montage, que ça bug, que ça saccade, que ça rame, peut être que j'apprécierai moins.
D'autres expériences...???
Le mieux, pour se faire une idée, est sans doute de lire
l'article suivant qui situe les performances des puces HD5000 et IRIS PRO par rapport aux puces HD 4000, et en relation avec les processeurs core i de la série Hasswell.
Dans mon MBP, j'ai une puce NVIDIA GeForce 320M 256 Mo, et dans mon iMac j'ai une carte dédiée ATI Radeon HD 2600 Pro 256 Mo. Il est clair, et évident qu'entre les possibilités graphiques de mes Mac et celles de l'iMac 2013 d'entrée de gamme il y a un monde.
Il y a aussi un problème général de méthode d'utilisation.
Fort de mon expérience, je ne suis pas du genre à ouvrir simultanément 10 applications en même temps alors que je n'en utilise qu'une seule. Surtout lorsque l'utilisation d'une seule application est durable. Lorsque je fais du montage vidéo avec iMovie, je n'ouvre pas Excel, ou Pages, ou Photoshop. Je n'ouvre qu'iMovie, et, éventuellement, un autre logiciel de visualisation graphique lorsque j'ai besoin d'avoir sous la main des plans fixes à insérer pendant le montage. Toute ma machine est donc mobilisée dans un seul but, et je dispose de toute la puissance de la machine. Lorsque je fais de l'encodage vidéo, tout dépend de mon attente du résultat. Comme j'ai un temps d'encodage plutôt long, je mobilise la machine sur cette tâche, et je fais autre chose par ailleurs, afin de ne pas utiliser la machine pour autre chose.
Lorsqu'on a compris que certaines tâches dites interactives s'exécutent en moins de temps qu'il faut pour le dire, et que d'autres tâches non interactives demandent beaucoup de temps pour arriver à leur terme, l'on a fait la moitié du chemin. Lorsqu'on fait beaucoup de choses à la fois, la sensation de l'opérateur dépend des tâches lancées. Si les tâches sont courtes, elles ont l'apparence d'être exécutées simultanément, ce qui est faux. Si les tâches sont longues, elles ont l'apparence d'être beaucoup plus longues qu'elles sont en réalité, car le temps d'exécution affecté à chacune est d'autant plus petit que le nombre de tâches à exécuter est grand.
Bien sûr, lorsqu'on dispose d'un processeur à 4 curs, et que les applications et le système s'accompagnent en harmonie, la vitesse d'exécution apparait plus importante. Dans le meilleur cas, les 4 curs exécutent 4 tâches différentes simultanément. Mais ceci est théorique. Certains logiciels, comme certaines applications d'encodage vidéo, utilisent
tous les curs disponibles, 4 dans le cas des core i5, 8 dans le cas des core i7. Si on mobilise la machine pour cette seule opération, le résultat est obtenu plus rapidement, bien plus rapidement. Si on ne mobilise pas la machine pour cette seule tâche, il est évident que l'application fera avec le nombre de processeurs qu'elle aura sous la main.
L'utilisation de la machine pour des tâches simultanées ne se justifie pleinement que lorsqu'on a besoin d'avoir à disposition permanente des données de chacune d'elles au profit des autres. Lorsqu'on a bien assimilé ce principe, on est surpris de ce qu'on peut faire avec une machine modeste.
Je me permets d'ajouter une réflexion personnelle. Je pense qu'ouvrir un maximum d'applications pour n'en utiliser qu'une seule est une forme de paresse intellectuelle.