Plus je te lit, plus je découvre que tu es vieux.
Hier presque pas de cheveux, aujourd’hui, un possible membre du gouvernement De Gaulle !
Mais qui es-tu Moonwalker ?
De Gaulle parlait-il manga ?
Je perdais déjà mes cheveux à 23 ans et j'avais des cheveux gris à 18 (une belle mèche derrière le crâne), je les portaient longs et libres (plus style 70' que hardrock 80'). Ma copine de l'époque adorait mes boucles naturelles... Je ressemblais aux Saint-Jean Baptiste de Léonard qu'on peut voir au Louvre (la musculation en moins).
De Gaulle s'intéressait à tout. La popularité de l'animation japonaise en France n'aurait pas manqué de piquer sa curiosité.
Giscard a bien voulu s'asseoir à la table de Papon, dont les actions ont été autrement plus graves que de monnayer des faveurs sexuelles, et de Gaule l'a fait commandeur de la LH. Et ne parlons pas de Pasqua, qui n'est passé au travers des gouttes que grâce à ses dossiers et ses réseaux.
La politique n'a jamais eu les mains propres, et tu peux penser ce que tu veux du gouvernement actuel, il n'est ni meilleur ni pire que les autres de ce point de vue.
C'était politique. Darmanin c'est simplement scabreux, obscène et en total porte-à-faux avec la politique de promotion du respect naturel dues aux femmes que ce même gouvernement entend prétendument défendre. Qu'est-ce que Schiappa secrétaire d'État sous l'autorité de Darmanin si ce n'est un foutage de gueule permanent ?
Et puis l'affaire "Papon" n'a surgis qu'en 1981 (article du Canard) et même alors ça n'a pas fait beaucoup de remous. Rappelons que son rôle à Bordeaux était secrétaire général de la préfecture à partir du 1er juin 1942. Il n'y a pas défini la politique de répression des juifs ni celle de leur déportation vers Drancy qui sont entérieures à sa prise de fonction. Il avait un chef, le préfet de Gironde, préfet de Région, qui a assumé à la libération l'entière responsabilité des actes commis sous sa direction. Bordeaux n'était pas en zone "libre" sous contrôle de Vichy mais en zone "occupée" sous autorité militaire et policière allemande, il faut aussi le rappeler. De plus, Papon était également un résistant actif. Cela n'a jamais pu être contesté. Ce fut un grand serviteur de l'État, quoique les gauchistes aient raconté. Le problème avec Papon c'est qu'aux accusations légitimes sur ses actes pendant l'occupation se sont très tôt adjointes des accusations politiques qui ont embrouillé toute l'affaire et lui a donné un dimension qu'elle ne devrait pas avoir. Certains voulaient juger le ministre de Giscard (la droite) et le préfet de police de Paris (le flic de De Gaulle). Mais non, n'était en cause que le secrétaire général de la préfecture de Gironde de juin 1942 à 1944.
L'ampleur de sa compromission dans la déportation ne fut vraiment connue que dans les années 80. Il avait alors demandé à être jugé par un jury d'honneur de résistants. Le verdict de ses frères d'armes fut sans appel : il aurait du démissionner pour ne pas organiser les arrestations et les déportations. Le reste ne procède que de son obstination à nier cette évidence, cette faute devenue un crime par la volonté des Allemands.
Pour moi, le procès Papon ne fut exemplaire que de la façon dont les années 90 abordaient "ce passé qui ne passe pas" (Rousso). Un procès Bousquet aurait été beaucoup plus (trop ?) parlant de la collaboration assassine de Vichy avec l'occupant.