Ça me fait mal de lire de tels commentaires.
Par exemple, pour christo, je trouve ça moche, mais je trouve ça génial qu’il ait pu le faire.
Je vais même aller un peu plus loin, en m'aventutant dans un domaine que certains, ici, connaissent infiniment mieux que moi : l'Art moderne.
Tu dis que tu trouves ça moche, mais la recherche de la beauté fait-elle partie des objectifs de l'Art moderne ?
Cela varie sans doute selon chaque artiste et de ses propres intentions, mais si je devais me risquer à une réponse la plus générale possible, je serais tenté de répondre par la négative.
Allez, je me lance au sujet de Christo et de l'une de ses œuvres (posthume, hélas) et éphémère les plus connues : l'Arc de Triomphe emballé, pour dire ce que j'en pense.
Personnellement, j'y vois une réflexion proposée par Christo sur ce que vaut un monument historique.
Peut-on le vendre, éventuellement au sens le plus littéral ?
Peut-on et parfois même doit-on l'utiliser (et parfois l'entretenir) avec des démarches ouvertement commerciales ? C'est le cas de beaucoup de monument comme par exemple des châteaux, etc...
Naïvement, en voyant l'Arc de Triomphe emballé, j'y ai vu la représentation "grandeur nature" de ces petites reproductions de l'Arc de Triomphe en métal, en plastique, en résine (ou autre), presque toujours vendues à des touristes (ou à la limite aux rares Parisiens qui voudraient en faire l'acquisition). Ces petites reproductions sont généralement emballées sitôt vendues.
Et si un jour un particulier ou un état, un groupe (ou autre) se portait réellement acquéreur de l'Arc de Triomphe ?
Bon, c'est ma propre perception de l'œuvre, mais je suis peut-être complètement à côté de la plaque.
Je pense que si l'Art ancien ou traditionnel se situait souvent dans la recherche de la beauté, en même temps que dans une représentation esthétisée du monde, l'Art moderne se situe plutôt dans une invitation à la réflexion, qui certes peut utiliser des outils esthétiques à cette fin, mais sans recherche nécessaire de la beauté.
Et parfois, l'invitation à la réflexion peut passer par de la provoc, mais c'est loin d'être une obligation systèmatlque.
Enfin, je crois...