À boire et à manger dans tous vous commentaires les amis.
J'étais partisan de ne pas prendre les gosses pour des cons avec cette histoire de Père Noël, d'autant que j'ai été, moi-même, tellement déçu qu'il n'existait pas que je me disais que jamais je ne ferais croire ce genre de fadaises à mes propres enfants.
Puis j'ai été père.
Et j'ai fait comme tout le monde.
Force a été de constater que de croire au bonhomme en rouge (nous ne discuterons pas ici du véritable point d'achoppement concernant le vieux barbu - à savoir que ses fringues rouges ne sont que le résultat d'une opération marketing mené par la plus grosse firme de vente de cola au monde - ce qui me débecte profondément et qui a été ma véritable déception dans cette histoire) mettait beaucoup de magie dans tout ça, sans pour autant rendre mes gosses totalement cons ou crédules.
Il fallait voir l'émerveillement de mes gosses quand ils trouvaient des traces du passage du bonhomme.
J'en était a fournir des images flous (je m'amusais aussi pas mal), tâche rouge dans la nuit, morceau de bonnet,...
Je leur ai toujours dit, en revanche, que tous ceux qu'on voyait dans les magasins n'étaient que des gens déguisés, uniquement là pour représenter le vrai que personne n'avait jamais vu (il faut dire que dans le tas il y en a de sacrés dégueulasses).
Dans ce monde merdique (certains jours je pourrais pleurer de voir à quel point le genre humain est capable de merdiosité), c'est pas trop demandé que d'avoir un peu de magie.
Concernant cette actualité, on peut cependant déplorer la réaction des parents qui insultent l'enseignante. Ma propre éducation ne me porte pas à insulter les gens et tout me porte à penser que c'est là réaction de gens qui en manque (d'éducation).
D'autant que je crois comprendre que l'enseignante n'a pas signifié que le pépère n'existait pas mais plutôt que chacun était libre d'y croire ou pas. Comment elle s'y est pris pour dire ça, je ne sais pas. Manque de pédagogie ? Nous ne saurons pas (l'article est plutôt succinct).
En filigrane, tout ceci pose la question de la manière d'aborder les croyances dans le cercle scolaire.
Sujet, somme toute, casse gueule.
Si l'on veut bien penser que les non-croyants ont droit aussi à autant de considération que les croyants.
Désolé, je vous ai fait un pavé, mais moi (tout comme le Human), j'y crois au Père Noêl. Sinon, comment vous expliquez qu'il y a toujours des cadeaux sous mon sapin ?