Ou bien — HYPOTHÈSE 1 — c'est un expert — ou
une experte — de la provocation qui a du temps à perdre : d'abord, il fait mine de ne pas comprendre en soulignant l'erreur — "crème scolaire", littéralement, ça n'a pas de sens, sauf à en faire un mot d'esprit, un Witz où tout se joue à la lettre, à une seule lettre près et, dans ce cas, la "crème" renvoie à une élite, le solaire étant l'objet d'un culte, le culte de la divinité Soleil, etc. etc., mais le principe du Witz n'est pas complètement respecté. Car, en toute rigueur, même dans son apparent non-sens, le mot d'esprit doit être doué d'une signification latente : son allusivité, c'est cela qui provoque l'éclat de rire : on comprend quelque chose
tout de même. Bref (...). Puis, soulignant l'erreur —
« ... chacun comprend qu'il faut lire "crème solaire" et non pas "crème scolaire" » —, il attire l'attention d'internautes qui, eux — ou elles ? — ont repéré le mot d'esprit et pointent en lui — ou elle ? — son incapacité à élever son intuitivité jusqu'au second degré, ce qui lui donne toute latitude pour construire une réponse paranoïde dans un style qui fricote avec le ton du film
Les nerfs à vif et justifie sa participation expresse à la rubrique Actualités amusantes...
ou pas.
Ou bien — HYPOTHÈSE 2 — : il a de l'humour, mais on ne le comprend pas parce qu'on ne saisit pas qu'il a
très bien saisi, lui — ou elle ? — le mot d'esprit et qu'il — ou elle ? — en joue allègrement. Et là, on ne joue plus.