Vaste sujet, en réalité.
Après tout, on ne comprend pas pourquoi, effectivement, elles n'auraient pas les mêmes droits que les autres travailleurs.
Je ne vous fais pas le couplet "les travailleurs ont des droits mais aussi des devoirs", notamment celui d'être imposé sur le fruit de ses activités, hein ?
Au débotté on en viendrait presque à considérer qu'en percevant des impôts sur les revenus de la prostitution, l'état ne serait, ni plus ni moins qu'un proxénète. N'y pensons pas.
Je tique sur une phrase dans cet article.
« tous les tiers qui soutiennent leur activité ne peuvent plus être poursuivis, sauf en cas de profit anormal »
Un proxénète, autrement appelé
souteneur, n'est-il point l'un de ces tiers ?
Il lui suffit donc de ne pas faire de profits anormaux (reste à déterminer comment il est possible de surveiller les profits de tout un chacun dans une industrie où la plupart des échanges se font en cash) pour ne pas être poursuivi. Alors même que le proxénétisme reste interdit (c'est heureux que ça le reste - nul débat là-dessus).
Enfin, bref, si l'idée est que la police et la justice arrête d'emmerder ces dames, et qu'elles soient reconnues légalement, c'est une bonne chose.