Aujourd'hui, on s'ennuie chez Apple

dzour

Membre actif
23 Mars 2010
110
1
30
Bonjour à tous.
Je sais que mon message peut en rebuter plus d'un, d'autant plus sur un forum tourné vers l'univers Apple, mais c'est en tant qu'ancien amateur d'Apple que je vous parle. Je ne dis pas "fan" mais bien "amateur" dans la mesure où j'aimais bien, il y a quelques années, regarder régulièrement (tous les jours en fait) les actualités d'apple sur le site de macgeneration, dont je félicite les membres de l'équipe pour leur travail assidu et complet.
L'univers Apple apparaissait, aux yeux des clients, comme une sorte d'idéal de l'entreprise américaine. Avec un boss exigeant, parfois même décrit comme étant "tyrannique", la marque de la pomme a su se distinguer par son originalité, son image de produit "classe", et par la quasi absence du moindre bug. "Le mac ne plante pas contrairement au PC" dit-on souvent. Les produits tierces, tels que l'iPod, l'iPhone, l'iPad, ou encore l'Apple TV, ont su révolutionner chaque domaine dans lesquels ils apparaissaient : le lecteur de musique est devenu intuitif, tous les téléphones modernes sont devenus des smartphones, les tablettes graphiques sont en passe de remplacer les ordinateurs portables (à mon avis, mais là, ça ne tient que d'une intuition, je comprendrais tout à fait un avis contraire…). Tous ces éléments ont conduit à faire d'Apple l'entreprise la plus chère du monde sur la bourse : elle était le symbole de la réussite, quand on sait qu'elle a failli tomber en faillite, quelques années à peine auparavant, en l'absence de son "père spirituel", Steve Jobs.

Aujourd'hui, le père est de nouveau absent, mais définitivement. La transition avait été préparée, le grand manitou ayant dit qu'il ne fallait pas chercher à l'imiter, mais à agir selon une intuition propre, et à travailler selon les nouvelles circonstances. Or, qu'avons-nous reçu de la part d'Apple depuis l'arrivée de Tim Cook ? Un iPhone 5 dérisoire, avec comme seul changement significatif 3 centimètres en plus sur la verticale. Un iPad dit "Résolutionnaire" : certes, la qualité d'image peut avoir son importance, mais cela est-il un changement aussi significatif que n'a pu l'être l'écran tactile, le contrôle vocal, la visioconférence ? De plus, les récents projets de la pomme sont, me semble-t-il, mis en péril : on peut parler du flop de la télévision Apple (pour lequel je pense, Jobs n'aurait jamais lâché, connaissant son caractère hargneux à l'extrême), à cause d'une concurrence dite "trop rude", ou encore de ce projet d'une montre Apple dont l'intérêt me laisse, personnellement, dubitatif. Cela se ressent en général, je pense, comme l'indique le cours de la marque d'Apple qui ne cesse de chuter.

C'est pourquoi je souhaite soulever ces questions : la marque Apple est-elle en perte de vitesse, ou peine-t-elle simplement le temps de cette transition Jobs-Cook, le nouveau directeur devant s'habituer à sa fonction pour faire ensuite du bon travail ? Le problème vient-il réellement de la direction ? Je parlais plus haut de Jobs comme étant celui qui a sauvé l'entreprise, et qui aurait pu rendre les choses différentes, mais peut-être aurait-il subi les mêmes difficultés à la même époque, s'il avait été présent aujourd'hui. Mais bon, je ne me perdrai pas en uchronies, je souhaitais simplement vous dire que, pour les raisons qui viennent d'être dites, je cesse de m'intéresser aux produits Apple. Je travaille sur un Macbook Air et sur un iPhone 4, tous les deux obtenus il y a deux ans, et, si, auparavant, je m'extasiais devant les nouveautés que préparait Apple, je me suis aujourd'hui totalement désintéressé de l'actualité portant sur la firme de Cupertino : ma présence sur le site de macgeneration me le révèle bien : c'est à peine si je m'y rends une fois par mois, et encore, brièvement.
J'aimerais savoir votre avis sur cette question, peut-être des arguments contredisant les miens, ou au contraire des avis allant dans mon sens. J'ai cherché à être le plus clair et le plus juste possible dans ce message : autrefois, nous justifions les prix élevés des produits Apple par le caractère innovateur et performant de la marque. Pouvons-nous tenir le même discours aujourd'hui ?

Un ancien amateur d'Apple.
 
  • J’aime
Réactions: KERRIA
Pour te répondre, je reprendrais ce qui a déjà été dit sur deux posts sur ce topic.

Bon, ok, je m'auto-cite, mais je pense que le fond est le même :

Je ne sais pas si ce lien est passé, mais dans l'doute...
Je trouve l'article relativement objectif et plutôt bon.
Apple en sortant en 2007 le premier « smartphone » a créer la rupture... Et là, on attend la nouvelle rupture...

Merci pour le lien ;)
Je trouve cet article plutôt bon et objectif. Il met l'accent sur deux données essentielles :
  • les ruptures technologiques sont rares,
  • les évolutions à caractères périodiques sont une suite de "petits pas". Entre deux pas successifs, le progrès apparaît comme faible. Entre plusieurs pas, il apparait important, et d'autant plus que le nombre de pas est grand.

Du coup, les 5 mm en plus, et les quelques grammes en moins, deviennent dérisoires. :D

Le problème de fond est que lorsqu'un produit devient aussi "people" que peut l'être un smartphone, la population consumériste ne s'attache qu'aux ruptures, et ne comprend rien aux évolutions (selon la "droite" de l'article). La couleur du tissu est plus importante que sa qualité. :confused:
 
Toi aussi ?

C'est très gentil, tout ça, mais est-ce vraiment intéressant ? Surtout, est-ce que ça valait vraiment le coup d'ouvrir un fil de plus sur le sujet ?
 
Moi c'est la lecture (partiel) de ce post qui m'a ennuyé :sleep:

idem pour moi ;-) et j'ai tout lu....
je crois que les autres intervenants ont raison.
J'ajouterai qu'un peu de modestie, de retenue et de patience ne font pas de mal à personne.....
Dans ce monde où tout va vite, une minute de silence peut prendre l'apparence (je dis bien l'apparence) d'une éternité ....
 
  • J’aime
Réactions: TiteLine
Je remercie ceux qui ont lu ce post en entier :) Je crois qu'un exposé complet vaut mieux qu'une banale critique vite dite et sans fondement. Ceux qui ne supportent pas ça, je ne les oblige pas à rester :up: Après, je voulais vous proposer une discussion sur ce sujet, puisque je m'interroge moi-même là-dessus. J'ai peut-être trop voulu juger Apple dans mon premier post, me positionnant comme supérieur par rapport à la marque (d'où la "modestie" que me recommande pickwick) : il est évident que je ne serais pas capable de faire un centième des produits que réalise la marque. Je donne simplement mon point de vue de consommateur, puisque le "client est roi"… Voilà, maintenant, si on en a fini avec les attaques ad hominem, j'aimerai que l'on s'intéresse au vrai sujet de cette discussion.

Au sujet de ton argument, Larme, sur l'évolution en "pas à pas" de l'informatique, j'ai été, d'abord, d'accord avec toi : comme dans l'histoire de n'importe quel domaine, il n'y a pas de révolution tous les mois.

Mais, après réflexion, je me demande si l'informatique, qui a tellement évolué (et aussi rapidement) au cours des dernières décennies, ne dérogerait pas à la règle. Apple nous avait habitué à être le premier de ligne dans la course de l'informatique : tous les ans, l'annonce d'une prochaine conférence Apple me faisait frémir. Tout le monde se demandait quelle nouvelle invention allait nous apporter la marque ! Or, là où je veux m'appuyer, c'est que ce rythme semble s'être arrêté. Est-ce qu'Apple n'est pas en passe de se faire doubler, ou, pour être plus prudent, de se faire rattraper par ses concurrents, qui proposent des produits de plus en plus proches de ceux de la pomme ?

Pour m'éviter les foudres de certains, je veux bien tout de suite concéder que les produits Apple sont plus soignés, ont une meilleure finition, moins de bugs. Mais là où je veux en venir, c'est que l'écart entre la marque de Cupertino et les marques concurrentes est moins élevé qu'avant. C'est comme ça que j'interprète le fait qu'Apple sorte un iPad Mini, qui calque sur un format de tablettes dicté par la concurrence : ce que Apple présente comme une autre révolution, n'est qu'une façon de faire concurrence aux autres produits.

Et c'est ce que je reproche un peu à Apple : la marque s'attaque à un produit, elle brise les conventions et donne sa propre vision de l'appareil (iPod révolutionne le lecteur mp3, iPhone la téléphonie…), elle ne cherche pas à Suivre les concurrents et à leur faire elle-même concurrence ! Bref, pour reprendre l'image de la course, les concurrents d'Apple prennent en général des chemins déjà tracés, tandis qu'Apple coupait à travers champs : là, j'ai le sentiment qu'elle se "range" du côté des chemins plus sûrs, et, dès lors, ne font plus rien de révolutionnaire.

Or, le rythme infernal que propose l'informatique, qui se développe sans cesse et à une vitesse fulgurante, n'oblige-t-il pas quelqu'un à reprendre le flambeau du premier de ligne, et à faire à son tour des révolutions ? En d'autres termes, puisqu'Apple semble ne plus pouvoir proposer des produits innovants, ne laisse-t-elle pas sa place à d'autres entreprises, pour la dépasser ?
 
Dernière édition:
Je remercie ceux qui ont lu ce post en entier :) Je crois qu'un exposé complet vaut mieux qu'une banale critique vite dite et sans fondement. Ceux qui ne supportent pas ça, je ne les oblige pas à rester :up: Après, je voulais vous proposer une discussion sur ce sujet, puisque je m'interroge moi-même là-dessus. J'ai peut-être trop voulu juger Apple dans mon premier post, me positionnant comme supérieur par rapport à la marque (d'où la "modestie" que me recommande pickwick) : il est évident que je ne serais pas capable de faire un centième des produits que réalise la marque. Je donne simplement mon point de vue de consommateur, puisque le "client est roi"… Voilà, maintenant, si on en a fini avec les attaques ad hominem, j'aimerai que l'on s'intéresse au vrai sujet de cette discussion.

Au sujet de ton argument, Larme, sur l'évolution en "pas à pas" de l'informatique, j'ai été, d'abord, d'accord avec toi : comme dans l'histoire de n'importe quel domaine, il n'y a pas de révolution tous les mois. Mais, après réflexion, je me demande si l'informatique, qui a tellement évolué (et aussi rapidement) au cours des dernières décennies, ne dérogerait pas à la règle. Apple nous avait habitué à être le premier de ligne dans la course de l'informatique : tous les ans, l'annonce d'une prochaine conférence Apple me faisait frémir. Tout le monde se demandait quelle nouvelle invention allait nous apporter la marque ! Or, là où je veux m'appuyer, c'est que ce rythme semble s'être arrêté. Est-ce qu'Apple n'est pas en passe de se faire doubler, ou, pour être plus prudent, de se faire rattraper par ses concurrents, qui proposent des produits de plus en plus proches de ceux de la pomme ? Pour m'éviter les foudres de certains, je veux bien tout de suite concéder que les produits Apple sont plus soignés, ont une meilleure finition, moins de bugs. Mais là où je veux en venir, c'est que l'écart entre la marque de Cupertino et les marques concurrentes est moins élevé qu'avant. C'est comme ça que j'interprète le fait qu'Apple sorte un iPad Mini, qui calque sur un format de tablettes dicté par la concurrence : ce que Apple présente comme une autre révolution, n'est qu'une façon de faire concurrence aux autres produits. Et c'est ce que je reproche un peu à Apple : la marque s'attaque à un produit, elle brise les conventions et donne sa propre vision de l'appareil (iPod révolutionne le lecteur mp3, iPhone la téléphonie…), elle ne cherche pas à Suivre les concurrents et à leur faire elle-même concurrence ! Bref, pour reprendre l'image de la course, les concurrents d'Apple prennent en général des chemins déjà tracés, tandis qu'Apple coupait à travers champs : là, j'ai le sentiment qu'elle se "range" du côté des chemins plus sûrs, et, dès lors, ne font plus rien de révolutionnaire. Or, le rythme infernal que propose l'informatique, qui se développe sans cesse et à une vitesse fulgurante, n'oblige-t-il pas quelqu'un à reprendre le flambeau du premier de ligne, et à faire à son tour des révolutions ? En d'autres termes, puisqu'Apple semble ne plus pouvoir proposer des produits innovants, ne laisse-t-elle pas sa place à d'autres entreprises, pour la dépasser ?
C'est gentil à toi.

Pour le reste, aérer un peu avec des sauts de ligne aiderait à ne pas trop user les potentiels lecteurs (voire à en accroître le nombre).
 
Je réponds à la remarque de bompi en espaçant mon premier message (que je ne peux plus éditer, donc je le mets ci-dessous) et l'autre… maintenant que j'ai réagis (dans votre sens) à vos critiques sur la forme, j'aimerais que l'on s'intéresse au vrai sujet de ce topic...


"Bonjour à tous.
Je sais que mon message peut en rebuter plus d'un, d'autant plus sur un forum tourné vers l'univers Apple, mais c'est en tant qu'ancien amateur d'Apple que je vous parle. Je ne dis pas "fan" mais bien "amateur" dans la mesure où j'aimais bien, il y a quelques années, regarder régulièrement (tous les jours en fait) les actualités d'apple sur le site de macgeneration, dont je félicite les membres de l'équipe pour leur travail assidu et complet.

L'univers Apple apparaissait, aux yeux des clients, comme une sorte d'idéal de l'entreprise américaine. Avec un boss exigeant, parfois même décrit comme étant "tyrannique", la marque de la pomme a su se distinguer par son originalité, son image de produit "classe", et par la quasi absence du moindre bug. "Le mac ne plante pas contrairement au PC" dit-on souvent.
Les produits tierces, tels que l'iPod, l'iPhone, l'iPad, ou encore l'Apple TV, ont su révolutionner chaque domaine dans lesquels ils apparaissaient : le lecteur de musique est devenu intuitif, tous les téléphones modernes sont devenus des smartphones, les tablettes graphiques sont en passe de remplacer les ordinateurs portables (à mon avis, mais là, ça ne tient que d'une intuition, je comprendrais tout à fait un avis contraire…). Tous ces éléments ont conduit à faire d'Apple l'entreprise la plus chère du monde sur la bourse : elle était le symbole de la réussite, quand on sait qu'elle a failli tomber en faillite, quelques années à peine auparavant, en l'absence de son "père spirituel", Steve Jobs.

Aujourd'hui, le père est de nouveau absent, mais définitivement. La transition avait été préparée, le grand manitou ayant dit qu'il ne fallait pas chercher à l'imiter, mais à agir selon une intuition propre, et à travailler selon les nouvelles circonstances.

Or, qu'avons-nous reçu de la part d'Apple depuis l'arrivée de Tim Cook ? Un iPhone 5 dérisoire, avec comme seul changement significatif 3 centimètres en plus sur la verticale. Un iPad dit "Résolutionnaire" : certes, la qualité d'image peut avoir son importance, mais cela est-il un changement aussi significatif que n'a pu l'être l'écran tactile, le contrôle vocal, la visioconférence ?

De plus, les récents projets de la pomme sont, me semble-t-il, mis en péril : on peut parler du flop de la télévision Apple (pour lequel je pense, Jobs n'aurait jamais lâché, connaissant son caractère hargneux à l'extrême), à cause d'une concurrence dite "trop rude", ou encore de ce projet d'une montre Apple dont l'intérêt me laisse, personnellement, dubitatif. Cela se ressent en général, je pense, comme l'indique le cours de la marque d'Apple qui ne cesse de chuter.

C'est pourquoi je souhaite soulever ces questions : la marque Apple est-elle en perte de vitesse, ou peine-t-elle simplement le temps de cette transition Jobs-Cook, le nouveau directeur devant s'habituer à sa fonction pour faire ensuite du bon travail ? Le problème vient-il réellement de la direction ?

Je parlais plus haut de Jobs comme étant celui qui a sauvé l'entreprise, et qui aurait pu rendre les choses différentes, mais peut-être aurait-il subi les mêmes difficultés à la même époque, s'il avait été présent aujourd'hui. Mais bon, je ne me perdrai pas en uchronies, je souhaitais simplement vous dire que, pour les raisons qui viennent d'être dites, je cesse de m'intéresser aux produits Apple. Je travaille sur un Macbook Air et sur un iPhone 4, tous les deux obtenus il y a deux ans, et, si, auparavant, je m'extasiais devant les nouveautés que préparait Apple, je me suis aujourd'hui totalement désintéressé de l'actualité portant sur la firme de Cupertino : ma présence sur le site de macgeneration me le révèle bien : c'est à peine si je m'y rends une fois par mois, et encore, brièvement.

J'aimerais savoir votre avis sur cette question, peut-être des arguments contredisant les miens, ou au contraire des avis allant dans mon sens. J'ai cherché à être le plus clair et le plus juste possible dans ce message :

Autrefois, nous justifions les prix élevés des produits Apple par le caractère innovateur et performant de la marque. Pouvons-nous tenir le même discours aujourd'hui ?


Un ancien amateur d'Apple."
 
Bonsoir

Disons que ce genre de question, tout le monde (surtout les journaleux et bien pensants qui entretiennent le "buzz") se la pose plus ou moins.

Qu'attendons nous en fait de révolutionnaire ?
La TV ?, une montre ? un(e) Phablette ?

Mois, rien de tout cela; seulement des machines un peu mieux finies (ça se dégrade quand même beaucoup depuis qq années...), un Mac OS dépoussiéré, stable et rapide (genre SL) et un IOS qui reprendrait les bonnes subtilités de la concurrence (qui elle, ne s'est pas gênée).
 
Eh oh les gars, c'est une chose de ne pas être intéressé par un topic, s'en est une autre de manquer de respect a l'auteur !
Dire a quelqu'un qui a manifestement passé du temps a rédiger un sujet ou il expose son point de vue "tu me fais ch*er" c'est vraiment le comble du dédain, qui plus est je ne suis pas sur que les mecs riant fièrement derrière leurs écrans aurait répondu avec la même fougue en vrai !

Quoiqu'il en soi, pour répondre sur le fond, je pense d'une part que S.J était bien au courant de ce qu'allait sortir Apple (iPhone 5 et ipad mini compris) mais il ne fait pas oublier une donnée essentielle: Apple, en révolutionnant certains domaines, a pris des risques et aujourd'hui veut continuer a voir son investissement prospérer: c'est pour ça qu'il y aura probablement un iPhone 6 et un ipad encore plus resolutionnaire !
Passé une grosse prise de risque il y a quelques annees, Ils tirent sur la corde tant que ça marche...
 
Sur le premier paragraphe, rien à dire pour ma part, c'est exactement cela.

Pour le second… On ne peut pas demander à Apple de révolutionner, comme ça, en un claquement de doigts. L'ipod, l'iPhone, ils ne peuvent pas en pondre sur demande. Qui le fait de toutes façons ? Patience… (c'est tout ce que l'on peut faire).
La TV… bof (pour ma part), la montre… à voir…, autre chose ? Possible…

"la marque Apple est-elle en perte de vitesse, ou peine-t-elle simplement le temps de cette transition Jobs-Cook, le nouveau directeur devant s'habituer à sa fonction pour faire ensuite du bon travail ?"
Un peu des deux je pense. Faut lui laisser du temps (un peu) à Cook, surtout vu la restructuration qui a été faite. Apple doit peiner un peu aussi (ce n'est pas qu'ils soient moins bons, juste que la concurrence avance aussi).

"autrefois, nous justifions les prix élevés des produits Apple par le caractère innovateur et performant de la marque. Pouvons-nous tenir le même discours aujourd'hui ?"
J'ai un peu plus de mal, pour ma part, aussi. :/
 
Il y a pourtant encore de quoi s'extasier chez Apple = achète donc le dernier iMac !

Ou alors pars à la (re)découverte de fonctions inconnues ou oubliées... par exemple, dans le menu Services, l'étonnante fonction Résumer, qui permet de faire court quand on a un peu tendance à faire long... ;)
 
Je ne connaissais pas :)
Mignon.
 
Pour moi Apple a tout lancé mais s'est laissé distancer. Apple reste toutefois l'entreprise la plus profitable grâce à son écosystème ultra bordé. J'ai plonge dans cet univers après 20 ans de windows. J'en suis satisfait car il répond à les besoins personnels et professionnels. J'apprécie sa simplicité et sa logique. Je déteste la sensation d'en être captif. Pour moi, la sauvegarde d'Apple résidera dans l'ouverture et l'innovation. J'ai bon espoir quelle y parvienne d'elle même ou contrainte. La route que prend Microsoft me semble bien gasardeuse et celle de Google trop hégémonique. Je sais apprécier ce que je possède et essaie de l'utiliser au maximum au lieu d'attendre sans cesse la suite .... Ça me permet de sentir le temps s'écouler !
 
Pour moi Apple a tout lancé mais s'est laissé distancer. Apple reste toutefois l'entreprise la plus profitable grâce à son écosystème ultra bordé. J'ai plonge dans cet univers après 20 ans de windows. J'en suis satisfait car il répond à les besoins personnels et professionnels. J'apprécie sa simplicité et sa logique. Je déteste la sensation d'en être captif. Pour moi, la sauvegarde d'Apple résidera dans l'ouverture et l'innovation. J'ai bon espoir quelle y parvienne d'elle même ou contrainte. La route que prend Microsoft me semble bien gasardeuse et celle de Google trop hégémonique. Je sais apprécier ce que je possède et essaie de l'utiliser au maximum au lieu d'attendre sans cesse la suite .... Ça me permet de sentir le temps s'écouler !
.

C'est tout à fait ça, pas besoin de révolution tous les 3 mois, utilisons le matériel que nous avons. j'ai suivi le même chemin que toi et j'apprécie aussi la simplicité et la logique, ça chance du boxif.:up:
 
Apple doit déjà digérer la croissance hyper-rapide de ces dernières années et l'entreprise a sans doute atteint un palier avec ses gammes actuelles. Les ventes d'iPad vont continuer à augmenter, il y a encore des marchés comme l'Inde ou la Chine où l'iPhone pourrait mieux se vendre, mais elle n'a plus un gros potentiel de progression ailleurs.

Quand Jobs était là, c'était un communiquant exceptionnel et il arrivait à rendre ses auditeurs ultra-optimistes avec quelques vagues promesses alors que les perspectives n'étaient pas forcément acquises. Avec Cook, l'effet ne joue plus autant, et on constate donc qu'Apple fait un peu du surplace.

Mais s'ils arrivent à trouver un nouveau débouché dans l'électronique, si les nouvelles versions d'OS X et d'iOS apportent des améliorations façon Apple (le genre de bonnes idées auxquelles personne n'avait pensé alors qu'elles nous pendaient sous le nez), l'impression évoluera à nouveau très vite.

Et il ne faut pas oublier que l'on s'ennuie encore plus ferme dans le reste de l'industrie du PC. Ou pire, on pique des colères face à la dernière innovation, Windows 8.