Avant les RIP, il n'y avait pas de PAO, mais seulement de la photocomposition : les flasheuses étaient directement branchées sur les systèmes de photocomposition, qui étaient des systèmes informatiques dédiés uniquement à la photocompo, c'est à dire un genre "d'ordinateur"* développé et fabriqué spécialement pour faire tourner un soft et faire une tâche précise et unique, en l'occurrence de la photocomposition, et qui se chargeait d'envoyer à la flasheuse les points à imprimer.
Ensuite, c'est seulement quand il est devenu possible d'utiliser un ordinateur "normal", capable de faire tourner un logiciel quelconque, donc entre autres un logiciel de PAO, qu'il a alors fallu ajouter un RIP entre l'ordinateur qui envoye du PostScript et la flasheuse qui demande à recevoir des points.
Et les 1er RIP était des RIP "hard", c'est à dire des systèmes informatiques dédiés uniquement à la rastérisation, un genre "d'ordinateur"* développé et fabriqué spécialement pour faire tourner un soft et faire une tâche précise et unique, en l'occurrence de la rastérisation, et qui se chargeait de recevoir les données PostScript venant du Mac et d'envoyer à la flasheuse les points à imprimer
ensuite, les constructeurs ont abandonné les système "hard", qui coûtaient très cher, pour fabriquer les RIP "soft" : un simple logiciel, installé dans un ordinateur "normal", avec une carte d'interface pour brancher la flasheuse : il n'y a plus que le soft à développer, ça permet d'éliminer les coût de développement du hard, donc de baisser les prix.
* c'était fait comme un ordinateur, avec :
- un micro-processeur (dans mon vieux RIP CG9000PS, c'était un Motorola 68000, comme dans le 1er Mac),
- un disque-dur (CG9000PS : 80 Mo),
- de la RAM (CG9000PS : 6 Mo, soudée, non-extensible),
- des ROM, pour le "système"
- une alimention,
- des ventilateurs,
- le tout dans une grosse boîte (avec deux voyant en facade, un rouge et un vert et tout un code pour comprendre les clignotements de ces 2 voyants !),
mais ces "systèmes informatiques" étaient dédiés à une utilisation, donc il étaient étudiés et fabriqués juste pour cette seule utilisation (photocomposeuse ou RIP hard, ou jeu de café, ou robot de chaîne d'assemblage, ou
), et donc les coûts de développement du hard et du soft n'étaient amortis que sur des très faibles quantités, d'où un prix très élevé