Avec quel ordi avez-vous débuté ?

Suis pas du tout d'accord. L'Amiga avait un OS 100 fois plus évolué, son chipset était en avance sur son temps, et si on parle de solutions, même musicales, je rappellerais aux fans du ST que tous les grands studios utilisaient des Amiga et pas des ST. Que ce soit pour le pilotage des instruments ou la génération de pistes. Celui qui l'a mis le plus en évidence puisque tout son spectacle et ses instruments étaient gérés par 3 Amiga sur scène c'est JM Jarre. :p
Et question vidéo il n'y a jamais eu photo. Combien de films et de séries réalisées sur Atari ? :rolleyes:
Moi je peux en citer un paquet créées sur Amiga. La série la plus connue c'est Babylon 5 évidemment, il ya eu Seaquest aussi, et le film Jurassic Park a vu toute la modélisation 3D faite avec Lightwave sur une série d'Amiga en cluster (ben oui cet OS permettait déjà de mettre des machines en cluster à l'époque). Le rendu final a été calculé sur Silicon Graphic en revanche, l'Amiga ne disposant que de PowerPC 604 au mieux.

Bref, cette machine était très en avance. Sur tous les plans. Son défaut, car il en avait un, c'est que ses concepteurs étaient persuadés que leur machine, de par sa supériorité intrinsèque allait s'imposer. Ils ont complètement zappé le développement d'outils de tous les jours. Et si l'Amiga a eu des jeux en pagaille et des softs pros de très haut niveau (la Nasa a utilisé des Amiga jusqu'au début des années 2000...), il lui a toujours manqué une suite bureautique simple et efficace, des outils simples et bon marché.
Sans compter que Tramiel a été mis dehors par cet escroc d'Irvin Gould, qui a bloqué les développements, et pompé Commodore jusqu'à la moelle, avant de faire transférer le siège aux Barbades pour éviter une enquête aux USA sur ses malversations. Un seul homme, quoi que, deux si on considère son compère Mehdi Ali, ont quand même réussi en 3 ans à faire passer le n° 2 mondial, d'une économie florissante à la faillite. :mad: Je l'ai encore en travers de la gorge cet épisode.
PS pour Pascal : l'inventeur de l'Amiga, ne t'en déplaise, c'est Jay Miner. Tramiel n'a fait que récupérer la machine et la commercialiser. ;)
 
puis plus tard un pc de chez NEC avec un DD de hyper grosse capacité : 750 mo :D

Ah ben oui, moi, mon premier disque dur, celui de mon Atari 1040STf, il faisait … 20 Mo, plus tard, dans la SSII où j'ai découvert le Mac, le disque dur du Mac IIcx qu'on m'avait attribué, lui, il était plus gros : 40 Mo, et aujourd'hui, j'ai dans ma collection un des tous premiers "ultra-portables" d'Apple : un PowerBook Duo 230 de 1992, dont le disque dur (d'origine) a lui l'énorme capacité de 80 Mo, tandis que mon premier Mac à moi, un SE30 avait un disque de 40 Mo … En interne, mais là, j'étais à l'aise, parce que j'avais deux disques externes (SCSI) qui à eux deux totalisaient 130 Mo … 170 Mo en tout … J'avais la capacité de stockage d'un grand centre informatique de quelques années plus tôt (quand j'étais au lycée, en 1970, on avait un mini ordinateur (Ecole Nationale de Radiotechnique et d'Electricité Appliquée oblige) … De la taille d'une bonne armoire normande, un IBM 30 doté d'un disque dur de … 5 Mo (et d'un lecteur de disquettes souples de 8 pouces d'une capacité de 80 Ko chacune) :siffle:

Tiens, pour les nioubes de l'informatique : en 1 une disquette 8 pouces (80 Ko), en 2 une 5,25 pouces (160 ou 320 Ko), en 3 une 3,5 pouces ( de 360 Ko à 1,4 Mo), et juste au dessus de cette dernière, pour bien vous fixer l'échelle, un DVD (en bas, celle qui ressemble à la 3,5 pouces en plus grosse est un disque Bernouilli de Iomega) :

floppy.jpg

;)
 
Dernière édition:
Dans mon IUT (que je vais bientôt quitter...), il y à une armoire-musée dans laquelle il y a un grille de mémoire, ou l'on vois distinctement les fils à l'air libre, qui s'entrecroisent.

Cela ressemble à ça, dans le principe, même si celle de mon musée a un aspect plus artisanal, et est plus grande.

memoire_ferrite.jpg

From Musée de l'Informatique

Et toc ! Tu peux remballer tes disquettes Pascal ! ;)
 
Et toc ! Tu peux remballer tes disquettes Pascal ! ;)

Peut-être, mais pas le disque dur de l'IBM 30, qui tournait lui aussi "à l'air libre", entrainé par une courroie de cuir en "8", et faisait à peu près le même bruit qu'une vieille scie électrique qui tourne à vide !

Cela dit, avant tout ça, il y avait encore ça, comme "mémoire de masse" (capacité 80 octets, en service depuis 1928, et jusque vers 1985 pour les dernières) :

carte-perforees-de-80-colonnes1.jpg

:p
 
Dernière édition:
Y-a aussi tout ça, même si le disque dur IBM n'est pas dans l'armoire (pas assez grande pour contenir le boitier transparent des disques)

:p ;)

J'ai mis l'appareil photo sur le bureau. Dès la prochaine occase, je photographie ce musée ;)
 
J'ai mis l'appareil photo sur le bureau. Dès la prochaine occase, je photographie ce musée ;)

Ah ben voilà, une idée qu'elle est bonne !

je rappellerais aux fans du ST que tous les grands studios utilisaient des Amiga et pas des ST. Que ce soit pour le pilotage des instruments ou la génération de pistes. Celui qui l'a mis le plus en évidence puisque tout son spectacle et ses instruments étaient gérés par 3 Amiga sur scène c'est JM Jarre. :p

C'est curieux, parce que sur les photos que j'ai vu, moi, Jarre, il utilisait des ST (un "Mega ST4 et deux 1040, STf ou STe, je ne sais pas), pas des Amiga, et dans les studios, c'étaient des ST qu'on trouvait la plupart du temps, pour piloter les synthés, pas des Amiga, contrairement à ce que tu sembles penser !

Je vais même te dire qu'en 1990, quand les pouvoirs publics ont décidés d'informatiser la gestion du tunnel sous Fourvières, à Lyon, c'est pas avec des cartes mères d'Amiga, qu'ils l'ont fait, c'est avec des cartes mères de ST, de même, la première imprimante "3D", au CNRS de Strasbourg, vers 1991, ben c'est par un ST qu'elle était pilotée, pas par un Amiga.

Si je suis le premier à reconnaître que son système était en avance sur celui du ST, sur le plan matériel, l'Amiga accusait son âge, conçu deux ans avant le ST, il n'a pas bénéficié de certaines avancées technologiques qui ont profité à ce dernier, ce qu'illustre bien une catégorie un peu particulière de logiciels : les émulateurs Mac ! Sur Amiga, il y avait une perte minime de performance par rapport à un Mac+ ou un SE, sur le ST, ça tournait 20% plus vite que sur le vrai Mac, car sur le ST, le 68000 était entouré de 7 co-processeurs qui géraient la totalité de l'environnement périphérique à sa place (même clavier et souris étaient gérés par un co-processeur) !

l'Amiga ne disposant que de PowerPC 604 au mieux.

Eh ho ! on se calme, là, on parle des Amiga de Commodore, les "500", ceux à base de Motorola 68000 à 8 Mhz, là, pas des "bitzas" concoctés plus tard par les fans !
 
Dernière édition:
En fait l'Atari m'a surtout permis de poursuivre mon apprentissage de la programmation débutée sur le 800XL et le C64.
C'est surtout à ce niveau où je ne sais pas trop si l'Amiga proposait des outils et des langages comme j'en ai trouvé sur le ST.
Du GFA Basic qui était quand même une merveille pour un débutant comme moi à l'époque au combiné C/Assembleur dont j'ai finalement poursuivi l'apprentissage sur PC/MS-DOS.

Avec le GFA, on pouvait quand même faire des balaises de programmes avec des perfs correctes (le grand jeu dans ST Mag était à chaque sortie d'une version du Basic de mesurer le temps d'exécution d'une boucle vide) et même, il me semble, l'interfacer avec des routines assembleurs au cas où. Plus le compilateur. C'était vraiment un bel outil.

Est-ce qu'il existait un équivalent sur Amiga sur lequel j'imagine plutôt une prédominance forte du C et de l'assembleur ?

Sinon jamais vu de disquette 8'' mais sur le 800XL, j'avais le lecteur de disquette 5'1/4 ... si on voulait l'utiliser en double face, fallait découper la disquette au ciseau ou au cutter ...
 
Avec le GFA, on pouvait quand même faire des balaises de programmes avec des perfs correctes (le grand jeu dans ST Mag était à chaque sortie d'une version du Basic de mesurer le temps d'exécution d'une boucle vide) et même, il me semble, l'interfacer avec des routines assembleurs au cas où. Plus le compilateur. C'était vraiment un bel outil.

Est-ce qu'il existait un équivalent sur Amiga sur lequel j'imagine plutôt une prédominance forte du C et de l'assembleur ?

Non, aucun équivalent au GFA sur l'Amiga, c'eut été inutile, vu que le GFA existait aussi en version Amiga ! :D

Par contre, sur l'Atari, on avait un truc pour apprendre le C : l'interpréteur C, qui permettait d'exécuter directement des programmes C sans devoir les assembler, pour l'apprentissage, c'était au poil, on pouvait tester en "interprété", et compiler seulement une fois que c'était au point, comme en GFA (qui à partir de la version 3 ou 3,5, je ne sais plus trop, avait bénéficié d'un vrai compilateur, avec directives de compilation, linker, et gestion des appels aux API système.
 
C'est curieux, parce que sur les photos que j'ai vu, moi, Jarre, il utilisait des ST (un "Mega ST4 et deux 1040, STf ou STe, je ne sais pas), pas des Amiga, et dans les studios, c'étaient des ST qu'on trouvait la plupart du temps, pour piloter les synthés, pas des Amiga, contrairement à ce que tu sembles penser !

Hé bien tu as tort. Il a effectivement utilisé pendant une période des MegaST. Mais très rapidement ce sont bien des Amiga qu'il a utilisé sur scène. Il permettaient de gérer plus facilement la complexité de la scène. L'orgue laser, piloter les jeux de lumière, etc...

Pour ce qui est du hard, et des émulateurs, tu te plantes gravement. L'Amiga avait non seulement un chipset encore plus étendu que celui du ST mais bien plus performant (si tu veux je peux te lister toutes les puces, je les ai assez programmé, mais il y en avait plus d'une douzaine, entre Lisa, Agnus, le Blitter, le Copper, Gayle, Alice, Gary, Bridgette, Akiko, Paula etc...). Il ne lui manquait que la sortie MIDI en standard pour écraser le pauvre ST au niveau matériel. Entre parenthèses le clavier et la souris aussi étaient gérés par une puce externe (CIA). Et question émulateur, je me marrais toujours d'avoir un mac plus rapide que les vrais mac. Avec mon ShapeShifter puis plus tard Fusion (virtualisation...), j'étais entre 20% et 40% plus rapide qu'un mac équivalent au niveau hard. Le multitâche préemptif de l'Amiga faisait merveille à ce niveau.
Pour ce qui est des 2 ans d'écart entre le hard de l'Amiga et celui du ST encore tout faux, ils ont été développés en parallèle, à partir du Lorraine. L'Amiga a été présenté dans sa version 1000 en décembre 1984 et livré à partir de juillet 1985, le ST pour essayer de leur couper l'herbe sous le pied a été livré en juin 1985... (il y avait un procès entre Atari et Commodore qui avait racheté Amiga Corp. à propos justement du Lorraine).
Bizarrement, le point faible de l'Amiga était aussi un de ses points forts. A savoir le graphisme. La gestion en bitplanes des écrans était très avantageuse sur un tas de points, presque idéale en 2D, mais catastrophique pour la gestion 3D. Dès que les premiers jeux genre Doom sont sortis, l'Amiga avait du mal à les faire tourner, parce qu'il fallait faire une conversion gourmande en calculs. Il y a bien eu des ruses qui ont permis finalement de faire ce que Carmack avait estimé impossible, mais avoir une puce 3D et des modes graphiques chunky était la seule solution pour sortir de là. On a jamais eu le temps de voir le chipset AAA sortir. :(
Le seul domaine où l'Atari a vraiment surpassé l'Amiga c'est au niveau de l'utilisation en tant que machine professionnelle. Il avait une bibliothèque d'applications sérieuses que l'Amiga ne possédait que dans le domaine graphique (puis musicale plus tard avec Bars & Pipes par exemple). En PAO, en machine bureautique pas chère, il était vraiment bien.

Au fait, j'en ai toujours deux, un A1200 et un A4040. :love: J'ai juste un souci pour retrouver des écrans qui supportent la fréquence vidéo de base et sont capables d'afficher de la haute résolution par ailleurs. :hein:
 
Hé bien tu as tort. Il a effectivement utilisé pendant une période des MegaST. Mais très rapidement ce sont bien des Amiga qu'il a utilisé sur scène. Il permettaient de gérer plus facilement la complexité de la scène. L'orgue laser, piloter les jeux de lumière, etc...

Ah mais nan, je ne parle pas des jeux de lumière, je parle du pilotage des synthé, via l'interface midi des ST !

Cela dit, nous avons un autre point de désaccord sur les dates (les Tramiel ont racheté Atari à la Warner après avoir été virés de chez Commodore).

Quant aux comparaisons "matos", comparons ce qui est comparable, je sais qu'il y a eu florilège d'Amigas dopés avec des processeurs bien plus puissants que le 68000 8 Mhz des ST, mais moi, ce dont je parle, c'est des Amiga commercialisés dans la période 1985/1988, le modèle "500", parce que si tu vas par là, j'ai vu au milieu des années 90 des monstres faits à partir d'Ataris TT et de transputers T800 qui auraient ridiculisés n'importe quel Mac Pro actuel sur le plan performance, même si le T800 est largement dépassé aujourd'hui (il est de la même génération que les 68030-68040), la performance des machines qui l'emploient est proportionnelle à plus de 80% du nombre de processeurs, et des clusters de 50 à 100 T800, c'était facile à réaliser, et Atari avait travaillé pas mal dessus avant de se casser la gueule !
 
Vous allez y arriver, ou on appelle la Police du Web ? :nailbiting:
 
Pascal, je n'ai pas dit que l'Amiga ne gérait que çà dans les concerts. J'ai dit que justement ils permettaient plus de choses dont gérer tout le reste, pas seulement la musique. C'ets pour çà à mon avis qu'il a changé par la suite.
Pour les perfs, je te parles des machines standard à base de 68000, 68020, 68030, etc... Si je t'ai parlé à un moment donné de PowerPC c'était juste pour dire que pour Jurassic Park ils avaient préféré utiliser des SiliconGraphics que les Amiga même si on avait pu les booster au max. Seule la modélisation avait été faite par un groupe de 16 Amiga et Lightwave si je me rappelle bien.
Quant aux dates, on peut refaire le film si tu veux, le fait que Tramiel ait racheté Atari à la Warner on est bien d'accord, mais çà ne change pas le fait que tout a été initié par Amiga Corp, qui a développé le Lorraine. Atari a même financé son développement (Jay Miner travaillait chez Atari avant). En 1984, Tramiel a racheté Atari, et Amiga Corp. a alors contacté Commodore pour se faire racheter. Commodore a payé Atari pour racheter le chipset du Lorraine et çà a donner un procès (une histoire de prix qui ne couvrait pas la licence mais juste le développement je crois). Mais rapidement Amiga Corp. a repris le développement du chipset, et Atari de son côté en a développé une version dérivée. Cà a donné l'Amiga 1000 et l'Atari 520ST (vendus à 1 mois d'intervalle). Et si tu veux discuter des dates j’attends les tiennes. Les miennes sont non seulement officielles, mais j'étais aux présentations de sortie. J'ai été un des 1er possesseur d'A1000... Et quand je voyais les PC, leur DOS 3.0, leurs disquettes 5"1/4 de 360ko, leur bip et les graphismes inexistants, ma machine faisait l'effet d'un bon dans le futur. Je me rappelle encore la première démo de Marble Madness que j'ai lancé devant des collègues informaticiens en 1986. Tout le monde était stupéfait. :) Je me demande encore comment le PC a pu s'imposer avec un tel retard. :nailbiting:
 
Pour les perfs, je te parles des machines standard à base de 68000, 68020, 68030

Ben moi, je ne parle que de celles à base de 68000, les ST n'ont jamais eu d'autres processeurs, et encore, avec un seul modèle à 16 Mhz, tous les autres à 8, et je ne te parle pas de l'Amiga 1000, mais du 500.

Je me demande encore comment le PC a pu s'imposer avec un tel retard. :nailbiting:

Facile : un nom et une logithèque, dans ces années là, c'était le marché des entreprises qui faisait vivre un constructeur, et les responsables informatiques étaient prêts à acheter n'importe quoi … Du moment que ça s'appelait IBM ! À l'époque, même les quelques constructeurs de "compatibles" qui étaient déjà sur le marché étaient à la peine, qui se souvient encore des PC de marque Apricot, Zenith ou autres Wang ? Microsoft n'a explosé que vers 1990, avec la sortie de Windows 3, mais dans les années 80, c'était encore IBM le dominant du couple.

Bon, je propose qu'on arrête là, parce qu'on est un poil H.S … :siffle:
 
qui se souvient encore des PC de marque Apricot, Zenith ou autres Wang ?

Moi M'sieur ! :D Les pubs téloche seulement (faut pas déconner non plus hein... :D). Pour Apricot et Wang. Zenith ça m'évoque plutôt des appareils photos made in USSR. :siffle:

Je crois bien qu'Apricot faisait dans le sponsoring des courses au large. Je crois me souvenir qu'il y a avait un cata Apricot. Avec un spi couleur... abricot tiens donc ! Très beau cela dit.

Pour Wang ce nom chinois m'a toujours intrigué. Faut préciser qu'à l'époque la Chine n'était pas du tout ce qu'elle est devenue maintenant. C'était le Japon qui foutait les chocottes aux industriels européens et ricains.

---------- Nouveau message ajouté à 23h50 ---------- Le message précédent a été envoyé à 23h27 ----------

SiliconGraphics

Tiens encore un souvenir. ;) Pour détendre l'atmosphère... :siffle:

J'ai bossé à mes débuts dans un BE dont le patron avait voulu se lancer dans l'imagerie d'archi en 3D. Une décision bizarre à laquelle j'ai rien compris : c'était pas notre cœur de métier. Il avait acheté à prix d'or je ne sais plus quel logiciel pourrave qu'un baveux de commercial à la mord moi l'nœud lui avait fourgué. Le type avait emporté le morceau sur les autres boîtes consultées en offrant la machine. Une SiliconGraphics. THE machine soit-disant. Mais celle-ci était vérolée. Je me suis même demandé si c'était pas une véritable arnaque : un PC de merde qui avait été implanté en lieu et place de la machine originale dans la coque custom siglée SiliconGraphics.
Bref cette machine plantait sans arrêt. C'était tellement catastrophique que la diversification en imagerie 3D a fait long feu. Le gars qui était dessus passait tellement de temps à s'arracher les cheveux à longueur de journée que son taf devenait déficitaire pour la boîte...

J'avais rebaptisé la machine SiliconGraphics en "ça déconne tragique" ! :D
La patron en a eu vent. Il a pas aimé... :rateau::siffle:
 
Dernière édition par un modérateur:
Le premier ordi que j'ai pas mal trituré c'était un Macintosh IIx avec Wolfenstein 3D. J'avais 6 ans :rolleyes:
en console GameGear Sega et j'ai hérité de la NES de mon frère. :D
 
qui se souvient encore des PC de marque Apricot, Zenith ou autres Wang ?
Eh, oh, t'es pas le seul vieux con sur MacGé, je revendique aussi le statut. Et j'ai même du travailler sur Wang, môssieu. Comme poste 3270 avec un émulateur qui s'appelait Irma si mes souvenirs sont bons.
Et plus d'un a terminé avec une petite fumée s'échappant de la tour :siffle:
 
Zenith ça m'évoque plutôt des appareils photos made in USSR. :siffle:

Il y a eu aussi (j'en ai eu 3, dont le TTL "série limitée commémorant les JO de 1980 à Moscou" :siffle:), mais le Zenith dont je parle, c'est Zenith Data Systems (Qui fut racheté par Bull avant de disparaitre). Je n'ai plus de machine de la marque, mais il me reste une petite sacoche de portable de chez eux, avec leur signature sur un rectangle de cuir cousu sur le rabat :

zds.jpg

Pour Wang ce nom chinois m'a toujours intrigué. Faut préciser qu'à l'époque la Chine n'était pas du tout ce qu'elle est devenue maintenant. C'était le Japon qui foutait les chocottes aux industriels européens et ricains.

Ben Wang (Roi en Mandarin, j'ai bossé sur un PC AT 386DX de la marque, sous Windows 3.11, un temps) c'était pas chinois, mais made in USA (come from Lowell, Massachusetts pour être précis), seul son créateur est né en chine, mais n'a créé son entreprise en 1951 qu'au terme de ses études à Harvard :siffle:

Eh, oh, t'es pas le seul vieux con sur MacGé, je revendique aussi le statut

Bon, va falloir qu'on crée un groupe social "Les Vieux Cons de MacGe", alors ! :D
 
Dernière édition: