Besoin de conseil typo !

Mais tout n'est pas affaire de technique dans la vie, et les clients qui passent te voir avec des fichiers mal conçus ou qui ne sont pas à ton goût d'un point de vue TECHNIQUE (et donc que tu méprises, ça me sidère) ont autre chose à foutre dans la vie qu'apprendre la colorimétrie, la PAO et le dessin vectoriel.

Ils gèrent une petite entreprise, font vivre une association et ont quand même besoin de leurs fyers/brochures/catalogues, etc. Tu suis mon raisonnement?

Je le conclue rapidement avec ceci : techniciens, épargnez nous votre arrogance ridicule lorsque vous répondez à un néophyte qui ne maîtrise pas le petit bout de TECHNIQUE sur lequel vous êtes fièrement assis, car c'est aussi lui qui vous fait exister professionnellement.

Ce qui est sidérant c'est le mépris que certains on envers les métiers de graphistes/imprimeurs etc. en ne faisant pas appel à leurs services parce qu'ils se croient capable de se passer de leurs compétences en faisant le doc eux-même mais qui cours vers un forum parce que le doc ne fonctionne pas en continuant de minimiser au passage l'importance d'un savoir-faire.
Et ce raisonnement s'applique à n'importe quels métiers.
Je ne connais pas Claude, je ne te connais pas mais je connais se raisonnement qui se généralise et qui emmène vers le bas.
 
(…) les clients (…) ont autre chose à foutre dans la vie qu'apprendre la colorimétrie, la PAO et le dessin vectoriel. Ils gèrent une petite entreprise, font vivre une association et ont quand même besoin de leurs fyers/brochures/catalogues, etc.(…)

Qu'ils impriment leurs créa sous Photoshop dans leurs locaux avec de petites imprimantes domestique et pis c'est tout…
 
Photoshop c'est du bitmap, ok… Pas de texte, je veux bien…
Mais qu'en est-il lorsque l'on veut sur un titre appliquer une ombre portée ou un quelconque effet ?
Et que l'on a pas bien sûr les toutes dernières versions de xpress ou indesign qui permettent de faire cela…
Ce genre de texte, il sera géré dans photoshop…
 
Photoshop c'est du bitmap, ok… Pas de texte, je veux bien…
Mais qu'en est-il lorsque l'on veut sur un titre appliquer une ombre portée ou un quelconque effet ?
Et que l'on a pas bien sûr les toutes dernières versions de xpress ou indesign qui permettent de faire cela…
Ce genre de texte, il sera géré dans photoshop…

S'agissant d'effets sur du texte je me tournerai plutôt vers Illustrator, en tout cas c'est ce que j'ai fait pendant des années (avant l'apparition d'InDesign, donc).

;)
 
Photoshop c'est du bitmap, ok… Pas de texte, je veux bien…
Mais qu'en est-il lorsque l'on veut sur un titre appliquer une ombre portée ou un quelconque effet ?
Et que l'on a pas bien sûr les toutes dernières versions de xpress ou indesign qui permettent de faire cela…
Ce genre de texte, il sera géré dans photoshop…

... Jefrey, peux-tu imaginer faire un flyer pour un vendeur de pizzas ou pour une soirée toxique uniquement dans xPress ??? Je ne sais pas mais il me semble qu'xPress ne possède pas les fonctions créatives nécessaires à cela !!! Et pourtant, suis assez psycho-rigide et à cheval sur la technique, en plus d'adorer (aduler serait plus juste) les passionnés de la trempe de Claude72.

... Mais si on laissait les Claude modèle 72 diriger le monde, cela manquerait très certainement de couleurs et de fantaisies créatives. C'est un peu comme chez les webdesigners, il y a d'un côté le créatif, et de l'autre le pisseur de code, et c'est très rare que les deux s'entendent !!!

... Perso, je suis pour détourner les objets de leur fonction première, tout en réfléchissant à ne pas faire du grand n'importe quoi. A quoi va servir le travail du créatif en webdesign si celui-ci ne peut être optimisé, développé intelligemment et professionnellement ???

... Pour ma part, je n'ai jamais parlé de texte au km et à lire géré dans PhotoShop, mais je ne me retiendrais jamais d'y tripatouiller un titre, voire une accroche !!!

... Quand je tape Claude72 dans Google, voilà ce qui en sort: Rencontre CH DU LOIR : claude72 homme 68 ans, ROMANTIQUE DISCRET AIMANT LES BONNES CHOSES DE LA VIE.

... Alors qu'il arrête de nous les casser !!!!!!:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D
 
... Pour ma part, je n'ai jamais parlé de texte au km et à lire géré dans PhotoShop, mais je ne me retiendrais jamais d'y tripatouiller un titre, voire une accroche !!!
On est d'accord : pas de texte "au km", mais éventuellement un titre ou une accroche...

(à une époque les spécifications de MPO interdisaient le texte de moins de 24 pt sous Photoshop... et je trouve que c'est une limite acceptable pour une impression en trame 175 lpi... donc, on va dire 30 pt pour de la trame 150 lpi...)



... Quand je tape Claude72 dans Google, voilà ce qui en sort: Rencontre CH DU LOIR : claude72 homme 68 ans, ROMANTIQUE DISCRET AIMANT LES BONNES CHOSES DE LA VIE.

... Alors qu'il arrête de nous les casser !!!!!!:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D
Ce n'est pas moi !!!, je le jure...

... d'abord je n'ai que 48 ans, ensuite je n'habite pas à Château du Loir !



swamp a dit:
Ce qui est sidérant c'est le mépris que certains on envers les métiers de graphistes/imprimeurs etc. en ne faisant pas appel à leurs services parce qu'ils se croient capable de se passer de leurs compétences en faisant le doc eux-même
Oui !!!

Il y a des gens qui font 4 ou 5 ans d'études pour apprendre les métiers de la PAO et il y a des imprimeurs et des graphistes qui achètent environ 6-7000 euros de Mac et de logiciels pour pouvoir travailler... (non-compris le matos et les softs de pré-presse)

... et à côté de ça, il y a des bricolos (qui se prennent probablement pour des génies et) qui s'imaginent que sans aucune formation ils peuvent faire le même travail, et qui plus est avec un PC à 300 balles acheté à Carrechourre et un soft de bureautique téléchargé gratuitement sur internet...

... alors il faudrait arrêter de prendre les imprimeurs et les graphistes pour des imbéciles et des demeurés :

1- si il n'y avait qu'à pousser les touches d'un clavier pour faire un truc joli à l'écran, les imprimeurs et les graphistes ne seraient pas assez stupides pour perdre 4 ou 5 ans de leur vie à faire des études inutiles,

et 2- si il suffisait d'un PC avec un soft gratuit ou une version d'essai piraté de Photoshop (ou Word), les imprimeurs et les graphistes ne seraient pas assez crétins pour dépenser 6000 euros pour un Mac avec XPress et la suite Adobe complète (et non pas seulement Photoshop...).



jefrey a dit:
Mais qu'en est-il lorsque l'on veut sur un titre appliquer une ombre portée ou un quelconque effet ?
Et que l'on a pas bien sûr les toutes dernières versions de xpress ou indesign qui permettent de faire cela…
Pour une ombre, c'est facile : à partir de ton texte vectoriel, tu fabriques une ombre en image bitmap, avec Photoshop, et tu places cette ombre manuellement sous ton texte vectoriel : tu peux le faire directement dans XPress, ou passer par un fichier intermédiaire Illustrator qui contient le texte en vecto et l'ombre en bitmap : je te fais ça sans aucun problème avec Xpress 3.31, Illustrator 5 et Photoshop 3 !

(l'avantage de passer par Illustrator, c'est que si tu as besoin de changer un peu la taille de ton texte, il suffit de modifier l'echelle de l'import Illustrator, et l'ensemble texte + ombre est modifié... alors que si tu ajoutes l'ombre sous un texte XPress, quand tu modifie le corps du texte, il faut ensuite modifier l'ombre...)

(c'était le système utilisé par l'extension ShadowCaster, qui permettait de faire des ombres avec les anciennes versions de XPress)
 
Pour une ombre, c'est facile : à partir de ton texte vectoriel, tu fabriques une ombre en image bitmap, avec Photoshop, et tu places cette ombre manuellement sous ton texte vectoriel : tu peux le faire directement dans XPress, ou passer par un fichier intermédiaire Illustrator qui contient le texte en vecto et l'ombre en bitmap : je te fais ça sans aucun problème avec Xpress 3.31, Illustrator 5 et Photoshop 3 !

(l'avantage de passer par Illustrator, c'est que si tu as besoin de changer un peu la taille de ton texte, il suffit de modifier l'echelle de l'import Illustrator, et l'ensemble texte + ombre est modifié... alors que si tu ajoutes l'ombre sous un texte XPress, quand tu modifie le corps du texte, il faut ensuite modifier l'ombre...)

(c'était le système utilisé par l'extension ShadowCaster, qui permettait de faire des ombres avec les anciennes versions de XPress)

Merci Claude72 pour cette technique…
Effectivement j'ai déjà vu un collègue procéder ainsi pour une ombre portée.

Par contre j'ai une question, dans ce cas, si j'ai bien compris tu fais une image de ton ombre en mode bitmap (pour la transparence) enregistré en tiff que tu importes ensuite dans XPress. J'imagine que cette image bitmap comportera une trame de demi-teinte pour l'effet "fondu".

Cependant je pensais qu'une image en mode bitmap importée dans XPress ne pouvait pas être "redimensionnée" et devait être obligatoirement à l'échelle 100% au risque de voir la trame partir en vrille à l'impression… Ce qui peut exclure un redimensionnement de l'ombre dans XPress…

Si c'est le cas, est-ce que c'est la même chose lorsque l'importation se fait par l'intermédiaire d'Illustrator ?…
Qu'en est-il exactement ?…
 
si j'ai bien compris tu fais une image de ton ombre en mode bitmap
Tout d'abord une petite rectification : l'ombre est une image de type bitmap !!!

Les images de type bitmap sont toutes les images avec des pixels, quel que soit leur mode colorimétrique,

... ensuite une image de type bitmap peut être :

- en mode CMJN,
- ou en mode RVB,
- ou en mode Lab,

- ou en mode niveaux de gris,

- ou en mode bitmap... c'est à dire "au trait" ou mode "1 bit"...

C'est pénible d'avoir ce même mot qui veut dire 2 choses différentes, et c'est souvent une grosse source de confusions, mais c'est en fait à l'origine une erreur de traduction dans Photoshop... : les traducteurs on écrit "Mode : Bitmap" au lieu de "Mode : 1 bit" ou "Mode : trait"...


... donc, pour une ombre, c'est une image de type bitmap en mode niveaux de gris (ou en mode quadri pour une ombre en couleur)



si j'ai bien compris tu fais une image de ton ombre en mode bitmap (pour la transparence) enregistré en tiff que tu importes ensuite dans XPress. J'imagine que cette image bitmap comportera une trame de demi-teinte pour l'effet "fondu".
Bien-sûr, avec donc une linéature de trame, et une résolution pour l'image de l'ombre.



Cependant je pensais qu'une image en mode bitmap importée dans XPress ne pouvait pas être "redimensionnée" et devait être obligatoirement à l'échelle 100% au risque de voir la trame partir en vrille à l'impression…
Oui, mais selon la linéature de la trame et la résolution de l'image, tu as une certaine marge de redimensionnement possible :
- avec une image à 300 ppi et une trame 150 lpi, la marge est de 70% à 130%
- avec une image à 300 ppi et une trame 175 lpi, la marge est de 60% à 114%.
Grosso-modo, ça donne à l'image une résolution de sortie entre 230 et 428 ppi et ça correspond à un facteur de qualité qui peut varier entre un peu plus de 1,5 et un peu moins de 3...


Mais ça c'est pour des vraies images avec des choses à représenter, et à imprimer pas trop flou !!!

... là ce dont on parle n'est qu'un dégradé pour faire une ombre... donc un truc qui est par définition déjà un peu flou... donc :

- une résolution bien inférieure est utilisable : l'applatissement des transparences de InDesign fonctionne courament avec 150 ppi et le maximum proposé par l'aplatissement de Acrobat Pro et 200 ppi !!! et pour une ombre, ça suffit bien ! donc si tu fais ton ombre façon "standard" en 300 ppi, tu peux l'agrandir 2 fois sans problème !

- et une résolution supérieure ne posera pas de problème lors du sous-échantillonnage fait par la rastérisation : le sous-échantillonnage détruit des détails dans une image, mais dans un dégradé d'une ombre, il n'y a pas de détails... donc pas de problème !



Si c'est le cas, est-ce que c'est la même chose lorsque l'importation se fait par l'intermédiaire d'Illustrator ?…
Oui, bien-sûr : toute image de type bitmap importée dans Illustrator subit la même loi de variation de sa résolution de sortie en fonction de son rapport d'agrandissemnet et/ou de réduction...

... mais ça se complique un peu, puisqu'il y a dans ce cas 2 rapports d'échelle à prendre en compte :
- l'agrandissement/réduction de l'image de type bitmap dans Illustrator,
- l'agrandissement/réduction de l'image Illustrator dans le bloc XPress.
 
le maximum proposé par l'aplatissement de Acrobat Pro et 200 ppi !!!

Je m'inscrit en faux contre cette affirmation :

- Texte et dessins au trait : 1 à 9600 dpi

- Dégradés et filets : 1 à 1200 dpi

Il faut taper soit même la valeur désirée si elle n'est pas proposée dans le menu déroulant.

;):cool:
 
- ou en mode bitmap... c'est à dire "au trait" ou mode "1 bit"...

C'est pénible d'avoir ce même mot qui veut dire 2 choses différentes, et c'est souvent une grosse source de confusions, mais c'est en fait à l'origine une erreur de traduction dans Photoshop... : les traducteurs on écrit "Mode : Bitmap" au lieu de "Mode : 1 bit" ou "Mode : trait"...

En effet, c'est pénible... surtout en formation où il faut que tout le monde comprenne la même chose.
C'est pourquoi je préfère toujours le terme "monochrome" pour les distinguer des autres, en particulier des Niveaux de gris.

:)



Pour les "images au trait" c'est pénible aussi, les (crétins de) traducteurs ont parfois choisi ce terme pour signifier "images vectorielles", en particulier dans les fenêtres de réglages d'options de Distiller !
Plus d'un s'est déjà fait avoir...

;)
 
Je m'inscrit en faux contre cette affirmation :

- Texte et dessins au trait : 1 à 9600 dpi

- Dégradés et filets : 1 à 1200 dpi

Il faut taper soit même la valeur désirée si elle n'est pas proposée dans le menu déroulant.
Abra, je n'ai pas dis le maximum possible, mais bien le maximum proposé (par le menu)... et le maximum proposé par le menu d'Acrobat Pro 7 est bien de 200 ppi pour les "dégradés et filets".

(et effectivement, ça n'empêche pas de mettre plus en tapant la valeur voulue...)



C'est pourquoi je préfère toujours le terme "monochrome" pour les distinguer des autres, en particulier des Niveaux de gris.
Oui... mais avec "monochrome", tu as aussi un risque de confusion avec le mode bichromie à une seule encre...

... et puis "monochrome" veut dire "qui n'a qu'une seule couleur", sans tenir compte de la présence ou de l'absence de nuance-s dans cette couleur... donc une image niveaux de gris est une image monochrome !!!

Tu vas voir que bientôt le plus simple et le plus sûr sera d'utiliser les termes anglais : "Line Art" ou Line Works" ou "one bit", qui eux sont parfaitement clairs et décrivent bien le type d'image...



Pour les "images au trait" c'est pénible aussi, les (crétins de) traducteurs ont parfois choisi ce terme pour signifier "images vectorielles", en particulier dans les fenêtres de réglages d'options de Distiller !
Oui !!! dans PitStop aussi !!! (et je me suis fait avoir... je ne comprenais rien de ce qui était écrit ! avant de réaliser que leurs "images au trait" n'étaient pas de type bitmap, mais vectorielles !!!)
 
Tu vas voir que bientôt le plus simple et le plus sûr sera d'utiliser les termes anglais : "Line Art" ou Line Works" ou "one bit", qui eux sont parfaitement clairs et décrivent bien le type d'image...

C'est effectivement ce que je fais de plus en plus, car dans les grandes entreprises les logiciels sont de + en + souvent en anglais.
(C'est moins cher, et aussi tout le monde à les mêmes quel que soit le pays).

:)
 
... voilà qu'à force d'en parler, ça finit par arriver !!!
... Je connais un certain Claude72 qui va jubiler de bonheur !!!

... Historique :

Je monte un flyer pour un client, après validation de la maquette, je finalise (exec) le fichier sur Illustrator. J'importe donc dans Illustrator un fond de page en tif (CMJN,300dpi) comportant donc une illustration bitmap, et je monte tout le reste, text + icônes + koikoikoi dans Illustrator. Au final, j'aplatis le tout, je vectorise le texte en gardant une version non vectorisée en sauvegarde, je règle les surimpressions ... et je rentre tout cela dans un document xPress. Je grave tout cela sur un CDr puis livre mon client qui désire gérer l'impression lui-même.

Au final, c'est pas trop mal si ce n'est que tous les caractères sont pixellisés, exactement comme si le doc avait été monté justement dans PhotoShop, raison pour laquelle je vous raconte tout cela. Voici, au compte-fil, ce que ça donne:

pixel_text_000.jpg


en haut, évidemment, c'est une police vectorielle alors qu'en dessous, c'est une police pixellisée. Bon, à l'œil et hors agrandissement, pour le commun des mortels c'est lisibles, d'ailleurs mon client trouve mes critiques injustifiées.

Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est comment le flasheur à pu pixelliser ainsi mon flyer, en l'ouvrant dans PhotoShop ??? Pourquoi aurait-il fait cela ??? Quand je flashe ce type de document chez mon propre flasheur, une forme vectorielle sort lissée et une police vectorisée est bien désormais une forme vectorielle ... alors le lascar, c'est quoi son problème ???

J'ai eu son identité en contactant l'imprimeur de mon client, il m'a dit n'avoir eu aucun problème avec mon fichier et que lui même n'a rien fait d'autre que d'envoyer mon fichier eps donc inclus dans le qxd sur le rip. D'ailleurs, il ne comprend même pas de quoi je parle, enfin pour lui tout est normal sur mes films.

J'aurais monté tout mon fourbi directement dans PhotoShop, ou mieux encore, j'aurai directement filé au client le fichier maquette en PSD, on en serait exactement au même point en terme de résultat, à la différence qu'au lieu de passer la nuit à faire un exec propre en eps, j'en aurais profité pour me reposer !!!!
 
... Je connais un certain Claude72 qui va jubiler de bonheur !!!
Non : j'ai une grande gueule, mais je ne me réjouis pas du malheur des autres.



J'importe donc dans Illustrator un fond de page en tif (CMJN,300dpi) comportant donc une illustration bitmap, et je monte tout le reste, text + icônes + koikoikoi dans Illustrator. Au final, j'aplatis le tout, je vectorise le texte en gardant une version non vectorisée en sauvegarde, je règle les surimpressions ... et je rentre tout cela dans un document xPress.
La méthode me paraît un peu complexe : pourquoi ne pas faire l'exé directement dans XPress plutôt que dans Illustrator ???
(peut-être pour pouvoir vectoriser le texte et éliminer ainsi tous les problèmes de police ? il sont si mauvais que ça les flasheurs dans ton coin ?)



tous les caractères sont pixellisés, exactement comme si le doc avait été monté justement dans PhotoShop, raison pour laquelle je vous raconte tout cela. Voici, au compte-fil, ce que ça donne
Effectivement, la ligne du bas c'est du texte pixellisé dans Photoshop en mode contone.



Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est comment le flasheur à pu pixelliser ainsi mon flyer, en l'ouvrant dans PhotoShop ??? Pourquoi aurait-il fait cela ??? Quand je flashe ce type de document chez mon propre flasheur, une forme vectorielle sort lissée et une police vectorisée est bien désormais une forme vectorielle ... alors le lascar, c'est quoi son problème ???
Normalement, effectivement, selon la procédure que tu décris pour monter ton doc, le texte aurait dû sortir en vectoriel...

... mais selon ce que tu montres, il est clair que le lascar a pixellisé ton texte dans Photoshop.


Pourquoi ??? ben, euhhhh, je vois plusieurs hypothèses :

1- il s'est rendu compte que le fichier XPress ne servait qu'à contenir un EPS, alors il a voulu flasher l'EPS directement, sans utiliser le fichier XPress,
ou
2- il n'a pas XPress ou pas la bonne version, alors il n'a pas pu ouvrir ton fichier et il n'a pas eu d'autre choix que de flasher l'EPS,
ou
3- ton fichier XPress n'a pas voulu passer dans son RIP, alors il a tenter de flasher l'EPS directement,

... et :

a- au lieu d'ouvrir l'EPS avec Illustrator, il s'est planté et l'a ouvert avec Photoshop : ça c'est le problème des EPS (et le risque qui va avec) : quand on voit "EPS", on ne sait pas si ça vient de Illustrator ou de Photoshop...
(voire même de InDesign ou de XPress... ou d'un truc beaucoup plus exotique, genre CorelDraw! ou autre),

b- le fichier EPS ouvert avec Illustrator n'a pas voulu passer dans son RIP, alors il n'a pas eu d'autre solution que de pixelliser l'EPS dans Photoshop et de le flasher en TIFF,

ou
4- il flashe tout systématiquement en pixellisant dans Photoshop :

- soit parceque son RIP est antediluvien et il ne peut pas faire autrement,

- soit parceque c'est une grosse brêle bien nulle et "qu'il a toujours fait comme ça et qu'il n'a jamais eu de problème avec les autres"...
(et en lisant ta phrase : "D'ailleurs, il ne comprend même pas de quoi je parle, enfin pour lui tout est normal sur mes films." je pencherais plutôt pour cette dernière hypothèse...)



J'ai eu son identité en contactant l'imprimeur de mon client, il m'a dit n'avoir eu aucun problème avec mon fichier et que lui même n'a rien fait d'autre que d'envoyer mon fichier eps donc inclus dans le qxd sur le rip.
Les flasheurs, c'est comme les imprimeurs : c'est toujours la même réponse : "Aucun problème"...
 
Non : j'ai une grande gueule, mais je ne me réjouis pas du malheur des autres.

... je m'en doutais que tu étais de bonne constitution !!!

La méthode me paraît un peu complexe : pourquoi ne pas faire l'exé directement dans XPress plutôt que dans Illustrator ???
(peut-être pour pouvoir vectoriser le texte et éliminer ainsi tous les problèmes de police ? il sont si mauvais que ça les flasheurs dans ton coin ?)

... oui effectivement, ils savent même pas gérer les polices sur leur mac !!!
... Ici, flasheur, c'est un business, on lui montre un jour comment régler par défaut et ensuite il roule toujours pareil, mais ton boulot de conception doit être très standard sinon il te vire !!!

... En réalité, la méthode est un peu plus complexe encore, je monte l'exec dans xPress et quand tout est fini, j'exporte en EPS vers Illustrator dans lequel je vectosise le tout, puis je ré-importe dans xPress l'EPS. Me reste à placer les repères de pliage le cas échéant. Tout cela évidemment pour éviter les problèmes de polices, vu que certains flasheur bossent sur PC !!!

Normalement, effectivement, selon la procédure que tu décris pour monter ton doc, le texte aurait dû sortir en vectoriel...

... mais selon ce que tu montres, il est clair que le lascar a pixellisé ton texte dans Photoshop.

Pourquoi ??? ben, euhhhh, je vois plusieurs hypothèses :

1- il s'est rendu compte que le fichier XPress ne servait qu'à contenir un EPS, alors il a voulu flasher l'EPS directement, sans utiliser le fichier XPress

... mais s'il flashe directement l'EPS, ce serait à partir de PhotoShop ???
... et s'il flashait directement à partir d'Illustrator, ce ne serait pas pixellisé quand même ??? Dingue, car quand je livre mon fichier sur CD, j'y ajoute toutes les instructions, une image du contenu du CD, la version des différents softs, que les polices sont vectorisées ou pas dans l'EPS, le profil de conversion des images en CMJN, si la gestion des couleurs est activée ou pas dans xPress ... faut croire qu'ils savent même pas lirent ces p...... d'ânes !!!

2- il n'a pas XPress ou pas la bonne version, alors il n'a pas pu ouvrir ton fichier et il n'a pas eu d'autre choix que de flasher l'EPS,
ou
3- ton fichier XPress n'a pas voulu passer dans son RIP, alors il a tenter de flasher l'EPS directement,

... Mais s'il flashe directement l'EPS, pourquoi serait-il pixellisé ???
... Sinon je sais qu'avec leurs vieux RIP c'est difficile avec les PDF qu'ils refusent d'ailleurs, mais pourquoi un simple EPS ne passerait pas le RIP ??? Déjà il y a 20 ans, on flashait ce type de fichiers !!!

a- au lieu d'ouvrir l'EPS avec Illustrator, il s'est planté et l'a ouvert avec Photoshop : ça c'est le problème des EPS (et le risque qui va avec) : quand on voit "EPS", on ne sait pas si ça vient de Illustrator ou de Photoshop...
(voire même de InDesign ou de XPress... ou d'un truc beaucoup plus exotique, genre CorelDraw! ou autre),

... ouais, sauf quand le graphiste signale tout cela sur la pochette du CD !!!

b- le fichier EPS ouvert avec Illustrator n'a pas voulu passer dans son RIP, alors il n'a pas eu d'autre solution que de pixelliser l'EPS dans Photoshop et de le flasher en TIFF,
ou
4- il flashe tout systématiquement en pixellisant dans Photoshop :

- soit parceque son RIP est antediluvien et il ne peut pas faire autrement,

... attend, tu veux dire qu'il a existé des RIP qui ne pouvaient flasher qu'un TIFF ???

soit parceque c'est une grosse brêle bien nulle et "qu'il a toujours fait comme ça et qu'il n'a jamais eu de problème avec les autres"...
(et en lisant ta phrase : "D'ailleurs, il ne comprend même pas de quoi je parle, enfin pour lui tout est normal sur mes films." je pencherais plutôt pour cette dernière hypothèse...)

Les flasheurs, c'est comme les imprimeurs : c'est toujours la même réponse : "Aucun problème"...

... ouais, sauf que quand c'est l'imprimeur qui te dis cela, c'est plutôt pour élever la qualité du doc en rattrapant les erreurs commises par le concepteur ou la brêle si tu préfères, alors que mon cas, le flasheur a plutôt détérioré mon travail. En tout cas, si je suis client direct chez lui, je lui fout à la gueule !!!

Merci Claude72, je crois que dorénavent je livrerai directement les films au client. Pour la petite histoire, savais-tu que certains imprimeurs d'ici, en guise de flashage, impriment au jet d'encre sur du papier calque ???

... je te jure que c'est vrai !!!!
 
... oui effectivement, ils savent même pas gérer les polices sur leur mac !!!
Ok, je vois le tableau : donc textes vectorisés...



... Ici, flasheur, c'est un business, on lui montre un jour comment régler par défaut et ensuite il roule toujours pareil, mais ton boulot de conception doit être très standard sinon il te vire !!!
Ok... mais c'est aussi très certainement lié au matos, et donc au RIP !



... mais s'il flashe directement l'EPS, ce serait à partir de PhotoShop ???
... et s'il flashait directement à partir d'Illustrator, ce ne serait pas pixellisé quand même ???
Ben ça dépend !!! si il l'ouvre dans Illustrator et qu'il flashe à partir d'Illustrator (ou si il le ré-importe dans sa version d'XPress et qu'il flashe depuis XPress), ça sort en vectoriel...

... mais si il l'ouvre dans Photoshop (autrement dit si il force l'ouverture par Photoshop de ton EPS Illustrator), là c'est pixellisé !

Avec un EPS et une brêle, et comme l'EPS est à la fois un format d'Illustrator et de Photoshop, il faut s'attendre à tout... et surtout au pire !!!



Dingue, car quand je livre mon fichier sur CD, j'y ajoute toutes les instructions, une image du contenu du CD, la version des différents softs, que les polices sont vectorisées ou pas dans l'EPS, le profil de conversion des images en CMJN, si la gestion des couleurs est activée ou pas dans xPress ... faut croire qu'ils savent même pas lirent ces p...... d'ânes !!!
Tu disais toi-même que : "Ici, flasheur, c'est un business, on lui montre un jour comment régler par défaut et ensuite il roule toujours pareil"... alors es-tu bien sûr qu'il lit et qu'il comprend et qu'il tient compte des infos que tu mets sur le CD ???

Et puis tu peux mettre toutes les infos que tu veux sur ton CD, si le flasheur n'a pas la bonne version de XPress, ou que son RIP plante pendant le flashage à cause d'un truc qui ne lui plaît pas dans ton fichier EPS*, il va bien falloir qu'il se débrouille pour que ton fichier sorte quand-même : et dans ce cas-là la pixellisation dans Photoshop est le dernier et ultime recours !!!

* le texte vectorisé par exemple : avec mon antique CG9000PS (voir ci-dessous) je ne pouvait pas flasher un texte vectorisé : ça lui faisait beaucoup trop de points à traiter et il plantait systématiquement !!!


Et puis si ça se trouve, le "réglage par défaut" de ce flasheur-là, c'est de tout pixelliser dans Photoshop !!!



... Mais s'il flashe directement l'EPS, pourquoi serait-il pixellisé ???
Parcequ'il a ouvert, et donc pixellisé, l'EPS dans Photoshop et :

- soit il l'a flashé depuis Photoshop...

- soit il en a fait un TIFF, et il a importé le TIFF dans une page XPress, pour flasher depuis XPress !



... Sinon je sais qu'avec leurs vieux RIP c'est difficile avec les PDF qu'ils refusent d'ailleurs, mais pourquoi un simple EPS ne passerait pas le RIP ??? Déjà il y a 20 ans, on flashait ce type de fichiers !!!
Ça dépend de l'âge du RIP, et de son niveau PostScript : j'ai commencé à flasher en 1995 avec un RIP hard AGFA CG9000 PS très d'occasion... un truc antediluvien PostScript niveau 1, avec un disque-dur de 80 Mo et 6 Mo de RAM, branché en LocalTalk (donc leeeeeeeeent)...
Il avalait à peu près tous les docs XPress sans image ou contenant des images TIFF,

... il refusait certains docs XPress contenant des images Photoshop EPS de façon plus ou moins inexplicable,

... il refusait systématiquement les images Photoshop EPS contenant des masques de détourage (normal, ce type d'image est du niveau PostScript 2),

... et c'était toujours une grosse galère quand le doc contenanit des EPS d'Illustrator un peu complexes : il fallait "morceler les tracés longs", enregistrer en version 5 pas plus ou même 3 parfois... parfois il fallait scinder le fichier Illustrator en 2 fichiers... et ça prenait des heures avant de voir apparaître l'inévitable erreur PostScript avec un nom abscon et incompréhensible...

(à l'époque, j'avais même une extension dans XPress qui me signalait quel bloc de XPress contenait le truc qui faisait planter le RIP !!!)

Tout ça pour dire qu'il y a 20 ans, on était déjà sérieusement emmouscaillé avec les images EPS !!!

(mon flasheur préféré de l'époque (qui en fait était une "flasheuse") avait un RIP Max+ : c'était le successeur de mon CG9000PS et il était un peu plus efficace avec les EPS... quoique toujours niveau 1, donc incapable de flasher des EPS Photoshop contenant des masques de détourage... de temps en temps, elle arrivait à me flasher des trucs que mon RIP refusait... mais le plus souvent ça finissait chez un autre imprimeur qui avait un RIP Scitex niveau 2 !)

Je serais curieux de savoir quel RIP (et quelle version) a ce flasheur !!!



... ouais, sauf que quand c'est l'imprimeur qui te dis cela, c'est plutôt pour élever la qualité du doc en rattrapant les erreurs commises par le concepteur ou la brêle si tu préfères, alors que mon cas, le flasheur a plutôt détérioré mon travail.
Tu rigoles !!! il y a des imprimeurs qui flashent tous les PDF en les pixellisant dans Photoshop !!! et ils te disent qu'il n'ont jamais de problème avec cette méthode...



Pour la petite histoire, savais-tu que certains imprimeurs d'ici, en guise de flashage, impriment au jet d'encre sur du papier calque ???
Ça ne m'étonne pas :

- j'ai un client qui a arrêté de nous faire imprimer des calques sortis de son imprimante laser il y a seulement 3 ans... bon, ce n'était que des docs avec du texte...

- j'ai fait il y a 2 mois des sorties papier à partir d'un fichier XPress pour un livre d'un copain d'un copain d'un copain... et il fallait des sorties laser propres, et avec repères, parceque l'éditeur fait les films à partir de ces sorties papiers !!!
 
C'est pénible d'avoir ce même mot qui veut dire 2 choses différentes, et c'est souvent une grosse source de confusions, mais c'est en fait à l'origine une erreur de traduction dans Photoshop... : les traducteurs on écrit "Mode : Bitmap" au lieu de "Mode : 1 bit" ou "Mode : trait"...

Héhé… Un petit malentendu (je suis d'accord pour ce terme qui prête à confusion).
Bon, je parlais bien d'une image en mode Bitmap, ou "au trait", ou "1 bit", enregistrée en Tiff.
Car pour avoir la transparence et l'effet de trame nécessaire à la diffusion de l'ombre portée, dans un import XPress, je ne vois que cette solution.
C'est cette méthode que j'ai vu faire par mon collègue. Ainsi l'ombre portée peut être manipulée et déplacée dans XPress.
Et ma question Claude72 était donc celle-ci : l'import d'une image au trait donc avec une trame de demi-teinte (artificielle), peut-elle être redimensionnée comme une image classique bitmap (plus ou moins 20%)
ou doit-elle rester à 100% obligatoirement, son format réel, car il me semble que si on augmente ou réduit le poucentage, l'effet de trame de l'image au trait est détruit à l'impression…
Peux-tu m'éclairer ?

.. donc, pour une ombre, c'est une image de type bitmap en mode niveaux de gris (ou en mode quadri pour une ombre en couleur)

Une image en niveau de gris ou en quadri, ne vas pas gérer la transparence dans un import XPress… Donc je ne vois pas trop l'intérêt pour un déplacement ou un redimensionnement dans XPress, à la limite gérable si on y inclue un fond avec un aplat identique à celui dans le doc XPress et uniquement dans le cadre d'un aplat… Non ?…

Merci Claude72 pour ton savoir-faire et le temps que tu prends pour nous le faire partager.
Très sympa.