La journaliste Catherine Fourest vient de publier dans le journal Le Monde une chronique : «La censure en un clic». La lecture de ce texte m'a laissé assez interloqué dans sa deuxième partie car elle y affirme que non seulement Apple a éliminé quelques milliers d'application iPhone de sa collections d' Appsofferts sur iTunes qui auraient eu le don de déplaire à la pudibonderie de certain(e)s de ses clients, mais elle ajoute que cela aurait eu comme conséquence de faire disparaître même ces applications sur les iPhones individuels. Je crois que si la première affirmation est exacte, la deuxième est mensongère. elle ajoute même qu'Apple aurait "débranché" les magazines allemand Stern et Bild pour les mêmes raisons.
Je cite :« Quelques jours plus tard, c'était au tour de deux journaux allemands - le Stern et le Bild - d'être débranchés. Le Stern a été censuré pour avoir publié une galerie de photos érotiques. Quant au Bild, il a eu le mauvais goût d'imaginer une application dénudant une demoiselle lorsqu'on secoue son iPhone. On comprend que des lectrices féministes aient protesté, voire menacé de se désabonner. Mais est-ce à Apple de faire la police ? Quitte à faire de la presse numérique une espèce encore plus menacée que la presse papier.»
N'étant pas abonné au «Monde électronique», je ne peux pas répliquer à cette chronique de Caroline Fourest , mais je crois qu'il importe de rappeler à cette personne de ne pas confondre Amazone - qui a effectivement effacé par erreur des ouvrages sur les comptes de ses clients il y a quelques semaines - avec Apple et la gestion des Apps. Quaut au "débranchement" de médias allemands par Apple, j'avoue ne pas comprendre du tout à quoi elle fait allusion. Cette journaliste s'y connaît peut-être en censure, mais elle ne semble pas très futée concernant les pratiques d'Apple à ce propos.
Je cite :« Quelques jours plus tard, c'était au tour de deux journaux allemands - le Stern et le Bild - d'être débranchés. Le Stern a été censuré pour avoir publié une galerie de photos érotiques. Quant au Bild, il a eu le mauvais goût d'imaginer une application dénudant une demoiselle lorsqu'on secoue son iPhone. On comprend que des lectrices féministes aient protesté, voire menacé de se désabonner. Mais est-ce à Apple de faire la police ? Quitte à faire de la presse numérique une espèce encore plus menacée que la presse papier.»
N'étant pas abonné au «Monde électronique», je ne peux pas répliquer à cette chronique de Caroline Fourest , mais je crois qu'il importe de rappeler à cette personne de ne pas confondre Amazone - qui a effectivement effacé par erreur des ouvrages sur les comptes de ses clients il y a quelques semaines - avec Apple et la gestion des Apps. Quaut au "débranchement" de médias allemands par Apple, j'avoue ne pas comprendre du tout à quoi elle fait allusion. Cette journaliste s'y connaît peut-être en censure, mais elle ne semble pas très futée concernant les pratiques d'Apple à ce propos.
