C'est quoi aimer

[Joffrey]

Et puis on pourrait discuter du sujet suivant aussi:
Qu'est ce qu'être aimé ?

C'est difficile à dire ça par contre, être aimé c'est sentir que l'on est réellement particulier pour quelqu'un, que grâce à l'amour de cette personne, nous savons que nous existons pleinement en son coeur...

[HS : tu es fan de star wars vu ton avatar ? ]

 

[Pierrou]

[HS : tu es fan de star wars vu ton avatar ? ]

Nan, y m'ont copié ces *******... Ya un procès en cours d'ailleurs... :siffle:

 

[Anonyme]

C'est difficile à dire ça par contre, être aimé c'est sentir que l'on est réellement particulier pour quelqu'un, que grâce à l'amour de cette personne, nous savons que nous existons pleinement en son coeur...

Comme moi avec Nobody : j'existe pleinement dans son cœur.

Pour parler de choses moins vaines, je trouve la réponse de Joffrey partiellement satisfaisante. L'amour qu'on nous porte nous distingue en effet aux yeux de ceux qui nous aiment, mais cette distinction est aussi valable pour ceux qui nous haïssent, pour ceux qui nous envient… En revanche, le ressenti n'est évidemment pas le même et c'est là toute la différence. Néanmoins, il peut être aussi difficile de se laisser aimer que d'aimer : parce que nous n'avons pas de nous-mêmes la perception qu'en ont les autres, parce que nous ne nous estimons pas « aimables », parce que nous avons peur de nous lier ou de disparaître en tant qu'individu au profit du couple, parce que nous avons un parcours, une histoire personnelle, qui nous incite à penser que nous sommes indignes d'inspirer un tel sentiment… Les raisons ne manquent pas.
C'est un lieu commun de dire que pour aimer (et pour l'être en retour), il faut avoir un minimum d'estime de soi. Mais il en est des lieux communs comme des airs qu'on a trop joués : à force de les entendre, leurs charmes se sont usés. En outre, l'amour de soi n'a pas bonne presse : ça ne fait pas humble, ça pue l'orgueil. Pourtant, ce n'est pas bien méchant de se dire parfois que, sans être Superman, on est pas la pire merde qui soit sur Terre, qu'on a même des chances à la longue de devenir quelqu'un de bien, et que ce ne serait pas vilain de rendre quelqu'un heureux — pas pour donner un sens au bazar, mais juste pour faire du bien.

 

[bobbynountchak]

EDIT :

vanne qui tombe à plat, 2 pages trop tard.

 

[kisbizz]

Qu'est ce qu'être aimé ?

je te le dira demain.......ou jamais

 

[Luc G]

je te le dira demain.......ou jamais

Il ne faut jamais dire jamais.

 

[kisbizz]

Il ne faut jamais dire jamais.

je sais , je lui a laissé un message disant "OUI" :eek:

 

[Fab'Fab]

Aimer c'est accpeter le bonheur de l'autre même si on y participe plus

 

[da capo]

Aimer, c'est savoir laisser partir.

 

[l'écrieur]

Si seulement c'était le cas.
Mais l'épreuve est si difficile à traverser.
Pour l'un comme pour l'autre.
Pourtant, c'est souvent ainsi que l'on aime ses proches, sa famille, ses amis. La traduction concrète de l'amour qu'on leur porte est dans la volonté de les voir heureux.
Mais l'être qu'on aime... ?
Lorsque l'aimer revient à préférer le voir heureux sans soi qu'auprès de soi ?
Sans même compter l'incompréhension fréquente de l'autre ("tu me laisses partir ? C'est que tu ne m'aimes plus !").
Ce n'est possible que si tu es bien conscient que ce n'est pas toi que tu aimes à travers l'autre.
Et ça, déjà...

 

[da capo]

l'autre, l'autre comme exhausteur de goût de la vie.

j'aime l'autre avec qui je fais, ne fais pas, qui me saisit et que je lâche, que je regarde, que j'oublie, que je retrouve, qui me manque, que je n'oublie pas, que je laisse plutôt de la délaisser, qui est mon tout, mon contraire, qui remplit mes creux et aggrandit mes crètes, qui est ronde quand je suis angle, et, et, et merde...

 

[Anonyme]

(...)parce que nous avons peur (...)de disparaître en tant qu'individu au profit du couple,(...)

Je n'aurais pas mis ça sur le même pied que le reste - au contraire.
Il me semble que la mé-estime de soi tendrait plutôt à vouloir la disparition dans l'autre, l'absorption, pour ne plus cotoyer sans cesse tout ce qui nous répugne tant, s'abandonner à ce qui est mieux que soi, forcément mieux.
Non ?

 

[Anonyme]

Je n'aurais pas mis ça sur le même pied que le reste - au contraire.
Il me semble que la mé-estime de soi tendrait plutôt à vouloir la disparition dans l'autre, l'absorption, pour ne plus cotoyer sans cesse tout ce qui nous répugne tant, s'abandonner à ce qui est mieux que soi, forcément mieux.
Non ?

Je ne mets pas tout sur un pied d'égalité. C'était juste une raison parmi d'autres de ne pas se laisser aimer, un élément d'une énumération.
Par ailleurs, pour rebondir sur ton propos, on peut aussi imaginer le cas où, ayant trop d'estime pour l'autre et pas assez pour soi, une relation fusionnelle pourrait être vécue comme une souillure faite à l'autre. Il y a tant de combinaisons possibles…

 

[Anonyme]

Pas bête.

Tellements de possibles...

Je vais me contenter de continuer à l'aimer et me réchauffer à son amour pour moi, sans trop me poser de questions.

Je vous laisse entre amoureux...
... Au moins du verbe...

 

[Anonyme]

En attendant, je voudrais juste signaler que vous avez définitivement perdu l'initiatrice du fil

 

[Anonyme]

En attendant, je voudrais juste signaler que vous avez définitivement perdu l'initiatrice du fil

Je ne suis pas sûr qu'on n'ait perdu qu'elle.

 

[mado]

L'amour, c'est les hommes qui en parlent le mieux ?

Ici en tous cas..

 

[vousti]

[mode priv.joke on] Comme on fait son lit on se couche n'est ce pas kisbizz ?[mode priv. joke off]

 

[Sindanárië]

tout ça pour ça…

 

[Anonyme]

Ouais, hein ? :mouais: