C'est quoi aimer

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l'écrieur;4435319 a dit:
C'est juste qu'ils prennent leur biroute pour une manche à air
Vive le vent,
vive le vent...
vive le vent divers,
qui s'en va, siflant, soufflant
dans mon grand machin d'chair
oh!
 
Mais le cœur ne pense pas, bordel ! Le cœur est un muscle ! :mad:

Tu m'en diras tant ! Je n'y avais jamais pensé. Il faut dire que j'ai la cervelle dans le sixième orteil de ma troisième jambe.
Pour revenir à ce que nous disions, nous avons le cerveau, le coeur et une série de flux navigant entre les deux. Alors, de deux choses l'une, soit le coeur a un soucis cardiaque quelconque et le cerveau dit que cela est de l'amour :D, soit le cerveau émet et le coeur fait boum au final, il ne pense peut-être pas mais il est là pour te rappeler que tu penses et plus il bat la chamade plus tu y penses. Mais où sont donc les freins ? Quelque part entre le calmant et la raison. Le soucis majeur, c'est qu'il est aussi possible d'aimer sans éprouver un quelconque emballement cardiaque, pourtant tu diras tout de même que tu portes la personne dans ton coeur. Soit on discute sur un plan purement physiologique soit on laisse la liberté aux mots, qui ne pensent pas non plus d'ailleurs autant le préciser bordel ! ! ;)
 
Prétendument. Justement. Leur tête n'est pas farcie d'une ****, et leur gland n'a pas de cerveau. C'est juste qu'ils prennent leur biroute pour une manche à air, et qu'ils ne cessent d'aller là dans la direction où elle pointe.
Tête penseuse/tête chercheuse....
 
alèm;4435312 a dit:
Starmac écrit très mal en ce moment, mais je l'aime quand même…

supermoquette aussi…

d'ailleurs…
Toi, tu es amoureux, là, tu vas donc nous sortir une tonne de leçons de merde, mais au moins ça évitera de lire tes aigreurs de quand tu ne l'es plus. Cyclique.

Je suis dans le sujet ?
 
héhé… :D non je n'ai aucune leçon à donner à personne à ce sujet. J'ai déjà assez de soucis avec ça ! :D

tu es dans le sujet sauf pour mes aigreurs, j'en ai aussi quand je uis amoureux mais c'est différent… :siffle:
 
merde, moi qui me trouvait super intelligent en ce moment… (m'en fous au moins j'suis super beau ! :o)


euh, pas pour histoire de renouveler le débat mais tu parles de l'état amoureux ou celui d'aimer ? :D
 
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Réactions: Fab'Fab
Aimer ?

Des kilomètres de sable sur des rochers de haine

Parfois pourtant, le sable est moins friable et dure plus longtemps que les rochers
 
C'est joli, ça ! :love: :D
 
C'est joli, ça ! :love: :D
Ce ne sont pas les jolies phrases qui mettent du beurre dans les épinards. Sans cela, je serais à l'aise pour le restant de mes jours et mon amour n'aurait plus à compter les centimes dès le 15 du mois. Au quotidien, ça a une certaine importance.
Les grands discours, les belles paroles, c'est bien joli mais c'est pour les nantis : ces mots-là n'atteignent pas les ventres affamés. Dans ces cas-là, on se dit qu'on s'aime pour se tenir chaud, pour ne pas tomber, et la seule éternité qui tienne est celle du lendemain.
 
Les grands discours, les belles paroles, c'est bien joli mais c'est pour les nantis : ces mots-là n'atteignent pas les ventres affamés. Dans ces cas-là, on se dit qu'on s'aime pour se tenir chaud, pour ne pas tomber, et la seule éternité qui tienne est celle du lendemain.

......il y a donc plusieurs formes d'"aimer" entre un homme et une femme




j'ai beaucoup, énormément ressaisi cela :
c'est trop prise de cervelle , je ne demande que une chose : serenité :)
 
c'est quoi aimer ?
quelle vision on a de ce verbe a 20 , 30 , 40 ans..... ?

:zen:
Aimer qui ? On aime son conjoint (ou une autre personne, aussi bien) qui est un(e) pair(e). Mais pas seulement : il y a ses ascendants et ses descendants, par exemple.

Je suis avec ma femme depuis 23 ans donc je pourrais essayer de développer pour l'âge de 20 ans, de 30 ans et de 40 ans (j'espère atteindre bien au-delà :) ). Mais, tout autant, on pourrait aussi essayer en fonction des situations. Quand tout va bien, quand ça va mal, quand on a envie de tout lâcher, quand on a envie de tenir etc. Pfiou !! Du boulot en perspective.

Il y a aussi mes enfants [9 et 10 ans] : avant d'être un papito je n'aurais jamais imaginé que l'amour paternel (ou maternel, mais dans mon cas, ce serait plutôt du genre paternel) puisse être aussi fort.

Mais bon : je dois concéder que je suis particulièrement veinard, chanceux, le mot qu'on voudra. Il y a un aspect miraculeux à tout ça [je précise : un miracle tout ce qu'il y a de laïc :D]

Il faut dire quand même que ça demande une application et un investissement constant. Ça s'échafaude en tout sens par toutes petites touches, disparates et diffuses. Les liens se tissent à notre insu et nous n'en avons pas souvent l'intelligence. C'est aussi pendant les crises, de toutes sortes, que l'on réalise jusqu'à quel point s'est allé, où ça craque, où ça tient.
 
Il faut dire quand même que ça demande une application et un investissement constant. Ça s'échafaude en tout sens par toutes petites touches, disparates et diffuses. Les liens se tissent à notre insu et nous n'en avons pas souvent l'intelligence. C'est aussi pendant les crises, de toutes sortes, que l'on réalise jusqu'à quel point s'est allé, où ça craque, où ça tient.
Je crois que, bien souvent, ce qui rend cet apprentissage de l'autre si difficile c'est la tacite obligation de réussite dont on l'entoure.
 
Je crois que, bien souvent, ce qui rend cet apprentissage de l'autre si difficile c'est la tacite obligation de réussite dont on l'entoure.

Ce n'est pas bête du tout, ça. :zen:

Mais c'est là, parfois, que le bât blesse. A vouloir trop en faire, on risque aussi de passer à côté de choses plus essentielles.
J'aimerais, quelquefois, plus comprendre les non-dits que les paroles.
 
L'empathie, messieurs dames ;) L'empathie :zen:

Se mettre à la place de l'autre, c'est bien là que l'humain pêche la plupart du temps.
 
Si c'était facile, on 'en serait pas à 17 pages de ce fil. Si c'était facile, on n'aurait pas l'impression que tout le monde se contredit pour penser la même chose. Si c'était facile, on n'aurait pas 80% (estimation à la louche du haut de mon inculture crasse) de tout ce qui aura été écrit depuis que l'écriture existe. Si c'était facile, on ne lirait pas autant d'âneries :D Pourtant, l'empathie, ça n'est pas que la condition nécessaire à l'amour. C'est l'essence même de la communication inter-personnelle. La base de tout dialogue. La base des langues. Parlées, écrites, corporelles. Sans ça, tout sonne faux.

Alors bon. Parler d'amour, ou d'aimer sans même entamer la démarche vers l'autre, franchement ? A quoi bon ?



PS : merci Bompi
 
Si c'était facile, on 'en serait pas à 17 pages de ce fil. Si c'était facile, on n'aurait pas l'impression que tout le monde se contredit pour penser la même chose. Si c'était facile, on n'aurait pas 80% (estimation à la louche du haut de mon inculture crasse) de tout ce qui aura été écrit depuis que l'écriture existe. Si c'était facile, on ne lirait pas autant d'âneries :D Pourtant, l'empathie, ça n'est pas que la condition nécessaire à l'amour. C'est l'essence même de la communication inter-personnelle. La base de tout dialogue. La base des langues. Parlées, écrites, corporelles. Sans ça, tout sonne faux.

Alors bon. Parler d'amour, ou d'aimer sans même entamer la démarche vers l'autre, franchement ? A quoi bon ?



PS : merci Bompi
Bref, l'amour se heurte à la même impossibilité que tous les autres sentiments humains, celle de pénétrer la conscience de l'autre, nous condamnant ainsi à une confiance contrainte et à l'angoisse de la voir trahie. C'est pourquoi je parlais d'un « abandon de souveraineté de la raison au cœur », abandon vigilant (ne pas renoncer à soi) mais total (s'abandonner à l'autre), abandon irrationnel sans doute mais nécessaire à notre humanité et qui n'est consenti que pour pallier enfin la solitude inhérente à notre condition.

Pourquoi aimer ? Pour ne pas ne pas aimer.
 
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