C'est quoi aimer

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l'écrieur;4445181 a dit:
Tu ne fais que relever là les exigences de l'inné et de l'acquis. Mais comme ton "petit d'homme" est un humain, il apprendra.
Car c'est ça la véritable singularité de l'humanité : sa formidable capacité à apprendre.

Non justement, une fois passé l'adolescence et meme un peu avant, un humain qui n'a pas formé les réseaux du langage(et comment pourrait-il les former au contact des loups, par exemple? ), par culture donc, ne pourra jamais rien apprendre.
Ou des choses tres rudimentaires.
la grande question philosophique que pose l'enfant sauvage, c'est d'ailleurs ça: est-ce encore un humain?
c'est les scientifiques qui disent ça, pas une invention de moi.
 
Non justement, une fois passé l'adolescence et meme un peu avant, un humain qui n'a pas formé les réseaux du langage(et comment pourrait-il les former au contact des loups, par exemple? ), par culture donc, ne pourra jamais rien apprendre.
Ou des choses tres rudimentaires.
la grande question philosophique que pose l'enfant sauvage, c'est d'ailleurs ça: est-ce encore un humain?
c'est les scientifiques qui disent ça, pas une invention de moi.

Parole de scientifique n'est pas parole d'évangile. En l'occurrence, l'échantillon sur lequel des scientifiques pourraient produire ce genre de "loi" me parait singulièrement réduit.
Sans compter qu'ue partie conséquente des enfants sauvages "étudiés", pour l'essentiel à la fin du XIX° siècle (qui n'est pas à proprement parler une époque de rigueur scientifique dans les sciences sociales) sont des enfants qui présentent de forts troubles mentaux pouvant, en société, altérer l'apprentissage.
Je réfute donc ton objection. :p
 
Ouais moi aussi. Ce discours me gonfle d'une force peu commune. Les nihilistes m'ont toujours cassé les c0uilles :sleep:
 
Parole de scientifique n'est pas parole d'évangile. En l'occurrence, l'échantillon sur lequel des scientifiques pourraient produire ce genre de "loi" me parait singulièrement réduit.
Sans compter qu'ue partie conséquente des enfants sauvages "étudiés", pour l'essentiel à la fin du XIX° siècle (qui n'est pas à proprement parler une époque de rigueur scientifique dans les sciences sociales) sont des enfants qui présentent de forts troubles mentaux pouvant, en société, altérer l'apprentissage.
Je réfute donc ton objection. :p


C'est meme pas une question d'échantillon. c'est pour ça que j'ai utilisé la locution 'en abstraction', personne ne songe a faire élever un enfant par des chiens ou des loups pour l'observer , c'est une question de medecine, de neurologie, de chimie.
Nies tu que les aires du langage élaborent les connections neuronales vitales à l'apprentissage entre la naissance et la douzieme année? Nies tu que si ces connections ne sont pas stimulées, elles sont perdues?

Parle en avec ton medecin, qui traite des cas ou chez certains enfants, pour des raisons accidentelles, les zones du langage sont altérées.
sinon, pour en revenir au cas de l'enfant sauvage, c'est plus compliqué que ce que sembles avancer.
Dans wikepedia, je lis ça.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enfant_sauvage

Ils ont souvent été considérés comme des enfants oligophrènes* mais des ébauches de modification de leurs comportements, dans le cadre des techniques de « dressage » qui ont souvent été employées, montrent une certaine reprise de leur évolution sans que des démarches autonomes d'apprentissage se manifestent. Les enfants sauvages ont d'insurmontables difficultés pour apprendre à parler.

* attardés, handicapés mentaux.
 
excuse moi, mais ça, c'est de la rhétorique.
Je vois que ton système est verrouillé et ne peut conduire qu'à te donner raison. N'ayant lu ni Descartes ni Schopenauer, ni même Épicure ou Platon, tu comprendras aisément que je ne suis pas à armes égales pour te répondre — ce qui serait bien vain, n'est-ce pas ?
 
Je vois que ton système est verrouillé et ne peut conduire qu'à te donner raison. N'ayant lu ni Descartes ni Schopenauer, ni même Épicure ou Platon, tu comprendras aisément que je ne suis pas à armes égales pour te répondre — ce qui serait bien vain, n'est-ce pas ?

Je vois pas en quoi ce que je dis est cadenassé ou verrouillé. Apres, je réponds sur des questions précises en m'appuyant sur des pensées bien plus illustres que la mienne .
est-ce un tort?
Je ne sais pas.
C'est un gage d'honneteté intellectuelle à tout le moins que de citer ses sources. Je ne sais pas trop quoi te répondre en fait.
 
Selon moi la question de l'existence de dieu- si on parle de dieu sans x, du monothéisme elle est historique, au risque de me répéter. On peut tout à fait établir la non-existence de Dieu sans etre fanatique au surplus. Les choses ne sont pas binaires qui renverraient deux attitudes contradictoires à l'équivalence par le simple fait de leur opposition. Franchement, je comprends mal ton point de vue.
si je te dis, je suis un extraterrestre venus de la planete syrius. tu vas me questionner et te rendre compte que par mes réponses approximatives, je te mens. Ton attitude d'incroyance ne sera pas celle d'un fanatique, si? Elle ne sera pas équivalente à la mienne au plan de la déraison, si?
Ou alors, on évolue dans un monde assez...chaotique. Ca peut etre un postulat, remarque, mais ca n'est pas tres pertinent tout de même.
Sur ce point, tout de même et au risque de m'écarter davantage du sujet de la discussion.
Le postulat selon lequel l'existence (ou non) de Dieu est indissociable de l'apparition du sentiment religieux (quelle que soit sa forme, ici le monothéisme), outre son caractère arbitraire, relève d'un profond manque d'humilité. Je maintiens ce que j'en disais plus haut : il est impossible d'établir ou non l'existence de Dieu. Toute certitude en la matière est condamnable et toute discussion vaine (également).
 
C'est meme pas une question d'échantillon. c'est pour ça que j'ai utilisé la locution 'en abstraction', personne ne songe a faire élever un enfant par des chiens ou des loups pour l'observer , c'est une question de medecine, de neurologie, de chimie.

Ah merdre ! "Echantillon", ça renvoit à ça ? Ah ben je m'ai gourré, alors.
Non, sérieusement, des cas d'enfants sauvages étudiés sérieusement, y'en a pas suffisamment pour développer une théorie dessus. Parce que si tu veux dévelloper une théorie sur un phénomène, il faut un certain nombre de cas corrects à étudier, ou alors ta théorie est hautement faillible.

Nies tu que les aires du langage élaborent les connections neuronales vitales à l'apprentissage entre la naissance et la douzieme année? Nies tu que si ces connections ne sont pas stimulées, elles sont perdues?

Oh purée ! Je ne nie rien, je doute. Et c'est ce qui fait de moi un scientifique, et de toi un croyant. Et pas ailleurs, aucun neurologue sérieux ne parle de ça avec autant d'assurance et de fermeté.

Parle en avec ton medecin, qui traite des cas ou chez certains enfants, pour des raisons accidentelles, les zones du langage sont altérées.
sinon, pour en revenir au cas de l'enfant sauvage, c'est plus compliqué que ce que sembles avancer.
Dans wikepedia, je lis ça.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enfant_sauvage

Ils ont souvent été considérés comme des enfants oligophrènes* mais des ébauches de modification de leurs comportements, dans le cadre des techniques de « dressage » qui ont souvent été employées, montrent une certaine reprise de leur évolution sans que des démarches autonomes d'apprentissage se manifestent. Les enfants sauvages ont d'insurmontables difficultés pour apprendre à parler.

* attardés, handicapés mentaux.

18 cas recensées par tes sources. Là-dessus, un cas qui a appris plein de choses, puisqu'elle a écrit un livre sur sa propre expérience. Un cas de maltraité par son père, 11 cas dont on a que des récits romancisés comme source de description, et trois qui ont moins de vingt ans au jour d'aujourd'hui.

Et avec ça tu fais des généralisations ? Mais bordel, on vous apprend quoi, à l'école !
:D


Ah, oui, au fait, et pour revenir au sujet, est-ce qu'on sait si Moogli, Victor, Rémus et Romulus et consorts savent aimer ?
Moi je crois que oui.
 
Sur ce point, tout de même et au risque de m'écarter davantage du sujet de la discussion.
Le postulat selon lequel l'existence (ou non) de Dieu est indissociable de l'apparition du sentiment religieux (quelle que soit sa forme, ici le monothéisme), outre son caractère arbitraire, relève d'un profond manque d'humilité. Je maintiens ce que j'en disais plus haut : il est impossible d'établir ou non l'existence de Dieu. Toute certitude en la matière est condamnable et toute discussion vaine (également).

ah bon?
non justement.
quand tu dis Dieu, tu parles du monothéisme. c'est ça que tu sembles ne pas comprendre.
Tu pourrais tres bien te dire mystique, métaphysique et ne pas croire en Dieu. Pour un boudhiste par exemple, Dieu est un mot incompréhensible. je sais c'est difficile à comprendre mais il faut faire un petit effort de concept.
Quand tu dis Dieu, tu utilise un marqueur idéologique, culturel, textuel, qu'il est donc permis de discuter, non?
c'est ca que tu comprends pas. t'as l'air de considérer que ce mot magique (Dieu) est l'absolu de toute métaphysique, 'l'indépassable' or ca n'est qu'une déclinaison particuliere de la croyance -ou pensée magique, pour parler comme socrate.
c'est donc tout à fait analysable.

si tu me disais je suis mystique et je suis incapable de trancher si il existe ou non quelquechose apres la mort car c'est indépassable, ton énoncé serait correct, mais là, tu me dis 'Dieu'.
Ca m'autorise donc a émettre une opinion sur ce que tu proclames 'Dieu'.
je sais pas si je suis tres clair.
 
ah bon?
non justement.
quand tu dis Dieu, tu parles du monothéisme. c'est ça que tu sembles ne pas comprendre.
Tu pourrais tres bien te dire mystique, métaphysique et ne pas croire en Dieu. Pour un boudhiste par exemple, Dieu est un mot incompréhensible. je sais c'est difficile à comprendre mais il faut faire un petit effort de concept.
Quand tu dis Dieu, tu utilise un marqueur idéologique, culturel, textuel, qu'il est donc permis de discuter, non?
c'est ca que tu comprends pas. t'as l'air de considérer que ce mot magique (Dieu) est l'absolu de toute métaphysique, 'l'indépassable' or ca n'est qu'une déclinaison particuliere de la croyance -ou pensée magique, pour parler comme socrate.
c'est donc tout à fait analysable.

si tu me disais je suis mystique et je suis incapable de trancher si il existe ou non quelquechose apres la mort car c'est indépassable, ton énoncé serait correct, mais là, tu me dis 'Dieu'.
Ca m'autorise donc a émettre une opinion sur ce que tu proclames 'Dieu'.
je sais pas si je suis tres clair.
Tu es clair. En revanche, je n'ai manifestement pas été assez précis.
 
Sur ce point, tout de même et au risque de m'écarter davantage du sujet de la discussion.
Le postulat selon lequel l'existence (ou non) de Dieu est indissociable de l'apparition du sentiment religieux (quelle que soit sa forme, ici le monothéisme), outre son caractère arbitraire, relève d'un profond manque d'humilité. Je maintiens ce que j'en disais plus haut : il est impossible d'établir ou non l'existence de Dieu. Toute certitude en la matière est condamnable et toute discussion vaine (également).

Je t'accorde qu'il est impossible d'établir l'existence ou la non existence de Dieu. Mais ça ne veut pas dire qu'une position athée soit intenable. On peut, comme le fait Nietzsche, partir d'un autre point de vue que celui de l'existence de Dieu comme objet de croyance et se demander ce à quoi sert cette croyance, ce qu'elle révèle de l'homme qui croit, à quel type de volonté elle renvoie, etc. De ce point de vue, l'atheisme est une décision philosophique qui ne vaut que par ce qu'elle peut éclairer quant à l'existence de l'homme, que par les vues qu'elle permet d'ouvrir
 
on est encore sur le fil "aimer"? :confused:





j'ai lu en diagonale, le dimanche c'est aussi repos des neurones .....
j'ai remarqué que Dieu reviens a plusieurs reprise :
dans "aimer" c'est pas chez lui a qui on jure amour et fidelité a notre conjoint ? :siffle:
 
Je vois pas en quoi ce que je dis est cadenassé ou verrouillé. Apres, je réponds sur des questions précises en m'appuyant sur des pensées bien plus illustres que la mienne .
est-ce un tort?
Je ne sais pas.
C'est un gage d'honneteté intellectuelle à tout le moins que de citer ses sources. Je ne sais pas trop quoi te répondre en fait.
C'est sûr.
Penser par soi-même, c'est pas donné à tout le monde hein ?
 
Aimer ça n'existe pas. C'est une illusion, une invention sociale. Des tas de philosophes ont dit ça : on s'aime soit dans l'autre et cétéra.
Les chiens , les chats s'aiment-ils? non. Comme nous ils éprouvent des affects, des accointances, des sensibilités à, mais on devrait mieux alors parler d'amitié, de proximité que d'amour.
D'ailleurs, dans un dictionnaire moderne, il faudrait rayer le mot amour. Ca n'est qu'une chimère qui sert a rendre des générations d'hommes et de femmes plus malheureux qu'ils ne le sont déja en leur faisant miroiter un idéal auquel ils n'atteindront jamais qu'en reve.
Il vaut mieux consacrer ce qu'on a de vie à des choses moins vaniteuses et moins puériles que l'amour. D'ailleurs, si vous croisez un type de quatre vingt ans ou plus, quelqu'un qui acheve sa vie, interrogez le et vous verrez. Il s'en fout royalement et souvent regrette le temps qu'il a perdu à pleurer et à se soucier pour des peines de coeur qui n'en valaient pas la peine. Il s'en rend compte souvent trop tard, aux dernieres marches qui menent au porche du crépuscule. Et il sent qu'il le regrette. Prenez en de la graine. C'est du moins ce que nous enseigne la sagesse.

Ah oui, ce premier post.
Des gens de 80 ans et plus, j'en ai connu un bon paquet, et beaucoup étaient sages. Et très peu agissaient comme ce que tu décris. Beaucoup regrettaient de ne pas avoir su aimer aussi bien qu'ils l'auraient voulu.
Je crois que tu penses ça parce que ta fréquentation trop assidue de la pensée spéculative a fini par remplacer chez toi le goût de l'expérience concrète. Les philosophes sont des couillons, tu ne le sais pas ? Ils passent leur temps à faire croire aux gens que la vie s'écrit dans des livres, pour oublier leur impossibilité à la vivre eux-mêmes.
:p





Si je peux me permettre, le doute c'est aussi le pilier de la foi. Ceux qui ne doutent pas sont… fanatiques ? ;)


Hmmm. Est-ce que tu n'as pas là une vision un peu idéalisée de la foi ? Parce que "avoir la foi", pour beaucoup de gens, c'est croire sans remettre en cause la croyance.
 
C'est sûr.
Penser par soi-même, c'est pas donné à tout le monde hein ?

ah parce que tu vis dans l'illusion puérile de penser par toi-meme?
c'est intéressant comme point de vue.
On se demande pourquoi à l'école, on tente d' apprendre les grandes pensées aux élèves.
quelle perte de temps, n'est ce pas? Puisqu'il peuvent penser par eux memes.
 
aparté
Merci de ne pas glisser vers :
— “il y a les bons croyants et les mauvais croyants”,
— “il y a les bons athées et les mauvais athées (et les boules a thé aussi)”
— “il y a les bons amants et les mauvais amants”
— “il y a les bons chasseurs et les mauvais chasseurs (et les boules a thé aussi)”
— “il y a les bons dieux et les mauvais dieux”

certes on va dire que celà semble plus riche que “l’amour n’existe bande de cons” étalé en corps important et forte graisse mais… en gros… on pourrait résumé tout ces beaux concepts évoqués comme du troll de luxe avec flood bcbg et flatulences supra anales.

Mais c’est sans doute que je suis de mauvaise humeur. :p
 
Statut
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