C'est vous qui l'avez fait.

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krystof

Membre expert
Club iGen
2 Octobre 2002
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Derrière toi !
Ici, pas de concours, juste vos compositions personnelles.
Et hop, je me jette à l'eau :

Planté ici, sur le bord de la route
T'es arrivé comme un mirage
On s'est compris, il n'y avait pas de doute
Tu m'as emmené sur les nuages
Puis le matin, odeur de café
Ca a suffit pour me réveiller
Et sans un geste, sans me retourner
Sans me dire "salut !", tu as filé

En fin de soirée, je t'ai ramené
Evidemment, un dernier verre
Sur le comptoir, on s'est aimé
Et on a vu le monde à l'envers
Puis le matin, odeur de thé
Ca a suffit j'ai sursauté
Et pas le temps de me rhabillier
Je me suis retrouvé sur le palier

Dans le cinéma, un vieux western
Toi à côté, moi le cavalier
Sans dire un mot, sans balivernes
J'ai dégainé mon calumet
Puis le matin, des oeufs brouillés
Ca a suffit, je me suis redressé
Et puis le temps de rengainer
Je me suis retrouvé sur la chaussée

Oui si un jour, c'est pour toujours
Si dans je t'aime, tu mets un m
Au petit matin, sans dire bonjour
Je ne te dirais pas "c'est toutes les mêmes"

Une nuit dans le train, à toute vapeur
Compartiment de seconde classe
On était seul, je t'ai donné l'heure
Tu m'as remercié contre la glaçe
Puis le matin, du pain grillé
Ca a suffit pour me lasser
Je me suis levé, je me suis rasé
Tu as crié, je me suis tiré

Un vieux barman, une vieille guitare
Et toi dans l'ombre avec ton Gin
Tu t'es assise et ton regard
M'a obligé à faire tchin-tchin
Puis le matin, du lait brûlé
Ca a suffit pour m'écoeurer
Sans t'énerver, sans me brusquer
Tu as fini par m'expulser

Enfin ce soir, je traîne mes bottes
Avec un clope et ma guitare
Hé, toi, là-bas, salut mon pote
Si on se trouvait un vieux comptoir
Mais ce matin, les yeux fermés
Je m'imagine un paradis
Sans une guitare et sans aimer
C'est pas pour moi, je préfère ici

Oui si un jour, c'est pour toujours
Si dans je t'aime, tu mets un m
Au petit matin, sans dire bonjour
Je ne te dirais pas "c'est toutes les mêmes"
 
a_mer ?
(1-3 / 32)
0?
L'amante est agile
mais pour lui les jeux sont faits
l'amante est à l'eau

1?
Le souvenir ému de la première fois
disparaît dans le stupre s'écoulant de ses voies.
L'amertume dévoie les plaisirs d'autrefois :
ceux-ci sont transposés dans la graiss' d'autres bras.
Le dégoût, s'il est fort, n'en est pas moins vaincu
par la douleur sans fin d'autres faims sur son cul.

2?
Sourire maladroit qui joue au clair-obscur :
c'est un masque posé sur la mélancolie.
Il n'est pas ajusté : il dépass' d'une mesure
et glisse en révélant la blessure de l'ami.
Ses lèvres sont blessure sans d'autres à embrasser ;
ses désirs flétrissures : sans chère à enlacer.

3?
Verres et fumée, la nuit, le temps ne passe plus.
Tout comme les glaçons : ses idées sont gelées,
touchent bientôt le fond qui lui est lisse et nu.
Un souvenir surgit ? parfum de nudité.
Les lignes raffinées, qui dessinent des seins,
autrefois adulées ; il les jette à ses chiens.
 
Les déserts glacés

Ce que j’aime plus que le dessert
C’est un bon désert glacé,
Même le soleil, et ses rayons
N’arrivent pas à le réchauffer.
Dessert glacé, fond bien trop vite
Désert glacé, vit à son rythme.
Tout ça vaut pas un bon glaçon
Au fond d’un verre, acier trempé.
Trempé de sueurs, pas la chaleur
Il y fait froid même en été,
Dans ce grand désert glacé,
Et juste ce qu’il faut de salé.

Dessert salé, ça c’est pas bon,
Ça fait penser à du café,
Café salé, café glacé,
On dirait presque du papier.
Papier glacé, pour déraper,
À la rambarde se rattraper,
Refaire un tour pour dire bonjour,
Pour finalement laisser tomber.
Laisser tomber ce beau désert,
Et revenir jusqu’au dessert,

Dessert sucré, dessert salé,
J’ai jamais autant hésité,
Tout ça est simple en apparence
Faut-il réellement s’y fier ?
Et si je restais chocolat,
Car tout le monde a fait son choix
Dessert salé, dessert sucré,
Maintenant tout le monde est servi

Il ne reste plus à cet instant
Qu’une table bien desservie
Je me dis que la moralité,
C’est sert toi, tant qu’il y en a encore.




 
Merci à tous de vos contributions, je n'en attendais pas moins de vous.
Ce thread n'est pas limité en quantité. Alors si vous en avez d'autres, faites vous plaisir.
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et le temps passe,comme un silence
je t'attend et tu ne vient pas
que vais je faire en ton absence
et que puis je donc faire sans toi
nous avions pourtant en commun
tout ces moments d'intense joie
alors qu'en seras t'il demain
si tu n'est pas entre mes bras
que pourrais encore esperer
et que puis souhaiter encore
en amour je t'ai tant donné
en ton absence je suis mort
mais il me reste quelque espoir
quand au plus fort de mes songes
il me semble t'apercevoir
et pourtant tu n'est que mensonge
c'est pourtant le mot esperance
qui a porté tout les espoirs
de nos envies de délivrance
et qui en fera notre gloire.

LIBERTE !
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Comme je n'avais ni courage, ni inspiration, je me suis laissé aller à un petit copier-coller d'un ancien thread :

Deux opposums, bras-dessus, bras-dessous,
Passèrent un jour devant le Lou Pascalou,
La perpective d'un excellent breuvage,
Firent qu'ils tombèrent en pleine AE sauvage...

"Sauvage"... le mot est à peine exagéré,
Ecrasés qu'ils furent par Jeanba, le bien-nommé,
Pola en mains, en train de reculer,
Son grand-angle l'ayant laissé tombé !

Api la Douce, se chargea de les réconforter,
Tandis qu'Alèm, déjà bien imbibé,
D'une main leste leur tâta les mollets,
En gueulant : "Ca y est ! on a enfin à bouffer !!!"

Nos braves opposums, de peur pétrifiés,
Trouvèrent en Ficelle un involontaire allié !
Tout occupé qu'il était à streamer,
Il ne vit pas son TI s'embraser !!!

Et notre valeureux Alèm, de se précipiter,
Tant bien que mal, pour éteindre le brasier...
Oubliant que son godet contenait...
De l'alcool à 50 degrés !!!

Profitant de cette confusion ridicule,
Nos opposums s'emparèrent d'un F3,
Et fixèrent la scène sur pellicule,
Avant de sortir par le couloir étroit ...

SVM MAC à l'affût de nouveautés,
Publia la photo en triple encadré,
Et pour légende, sans autre forme de procès,
Indiquèrent "Photoshop enfin carbonisé !"

L'AE Sauvage devint le centre d'intérêt,
Du monde Mac, il furent encensés...
De grâce, n'oubliez pas que cette célébrité,
C'est à 2 cons d'opposums que vous la devez...

Lassés par tant d'adversité,
Ils s'en allèrent clopin clopant,
Et, tâtant leur porte-monnaie,
Décidèrent de chercher un défoulant !

A Pigalle, fiers ils arrivèrent,
La queue raide et l'esprit coquin,
Lorgnant les petits derrières,
Ou la courbe altière d'un sein ...

Tu montes, oui ou non ?
S'enhardit le premier,
S'adressant à la blonde canon,
Qui, lassive, sortait du Bar MacGé

Une gifle cinglante le laissa pantois,
Et, tandis qu'il rajustait son pantalon,
La belle lui susurra sans aucun émoi :
Moi, c'est Manon ! Celle qui dit : NON

N'ayant pu dépenser leur argent,
Et arborant une trique d'enfer,
Nos compères étaient sans arguments
Devant d'aussi viles manières !

L'un dit : bof, c'était une bêcheuse !
L'autre : ouais, et même un peu boudin
On ne va pas se jeter dans la Meuse,
Y a qu'à se finir à la main !

La morale de cette histoire est épique :
A cause de Manon qui a dit non,
Comme de vulgaires porc-épics,
Ils se retrouvèrent au cabanon !

Outrage aux moeurs qu'ils disaient,
En les menottant d'acier bien acéré !
Tout ça pour avoir voulu tirer,
Une fille au tempérament bien trempé !

Manon, ô Manon, seul Dieu sait
Ce que malheureusement tu as raté !
Deux opposums bien gentillets
Ne souhaitaient que te charmer !

ps : ça rappelle quand même de bons souvenirs...
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Une poule sur un mur,
Qui picorait du pain dur
Fait à base de blé dur
Car elle était d’âge mûr.
 
a_mer?
(4-8 / 32)
4?
Le soleil est rieur, le froid fige le ciel.
Tout reste donc au bleu même la grise Seine.
La boue sur le talus est "maculeur" partiel
des chaussures et des songes. Elle les teinte de haine.
Une image de corps ? deux ? corps qui sont unis
se forme dans la boue. Dans l'herbe sont détruits.

5?
Les rêves et les épées ont les mêmes dangers.
Ils se trouvent ébréchés ? Ils arrachent les c?urs !
Lorsqu'ils sont brisés c'en est fait des porteurs.
Déployés par amour leurs tranchants sont doublés.
Si l'on en perd un fil, l'écheveau est à terre.
La défaite est cuisante et son goût est amer?

6?
Une esquisse ou un rough, quelques traits : un dessin
- parenthèses alanguies - autre chose peut-être ?
Souvenir douloureux passant par la fenêtre
de pièces tropicales aux sulfureux desseins.
Du théâtre buccal il ne reste plus rien
que des taches blanchâtres : un souvenir pelvien.

7?
Le temps passe et pourfend les souvenirs épars
de l'union trépassée de lui et de cette elle.
La chaleur échangée par un simple regard
entre deux amoureux sur sa plaie est du sel.
Les ébats devinés - vieilles réminiscences -
de ces couples enlacés ravivent ses souffrances.

8?
Il lui revient, parfois, une idée du plaisir
qu'il ne peut exprimer. Les mots lui font défaut.
Il ne s'agit pas d'eux : ses sens le font faillir.
Il lui manque quelqu'un - le contact d'une peau -
sans qui il lui est vain de se perdre en caresses.
Putain ce que sont loins les doigts de sa tigresse.
 
Salut Nephou !
Inutile de te dire que j'adore ton avatar et que ça me rappelle de cuisants souvenirs !!! Arrfffff
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...that's all folk !!!...
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par thebiglebowsky:</font><hr /> Salut Nephou !
Inutile de te dire que j'adore ton avatar et que ça me rappelle de cuisants souvenirs !!! Arrfffff
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...that's all folk !!!...


[/QUOTE]
C'est vrai comme le temps parait compressé sur ce forum : j'ai l'impression que le fil de mon NKK rouille déjà. Il faudrait plutôt que je m'en serve... ou que je change de Navatar
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Bon, pour rester In Topic :
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29? Il a beaucoup de mal, encore, à avaler
la fin de son histoire ; il veut encor' l'aimer.
Les muscles de ses bras peuvent bien s'atrophier :
il a perdu son elle ; n'a plus à l'enlacer.
Son poing serré, rageur, n'a d'autre utilité
que d'empêcher ses larmes, fleuve, de l'aveugler.
 
Je vais à la messe tous les dimanches matin
Avec une pièce que je tiens dans la main
Pour aller à confesse je prends le même chemin
Par la rue d'Barbesse, je connais bien le coin

Depuis tout ce temps, je rencontre des gens
Dans la rue d'Longchamp, j'vois Mam' selle Clément

En sortant d'la messe tous les dimanches midi
Avec ma pièce j'achète du pain de mie
J'prends la rue d'Barbesse, je n'habite pas très loin
Il faut que j'me presse, le repas n'attend point

Depuis tout ce temps, je rencontre des gens
Dans la rue d'Longchamp, j'vois Mam' selle Clément

Je vais à la messe depuis maintenant vingt ans
Avec une pièce et quelques suppléments
Pour aller à confesse, je passe plutôt mon temps
Par la rue d'la fesse voir Mademoiselle Clément

Depuis tout ce temps, je rencontre des gens
Dans la rue d'Longchamp, j'prends Mam' selle Clément

Les voies du Seigneur sont impénétrables
Quel dur labeur d'essayer d'être stable
C'est fini confesse, c'est fini l'église
A mon palmarès j'ai rajouté Elise

Depuis tout ce temps, je rencontre des gens
Dans la rue d'Longchamp, j'y passe mon argent

J'allais à la messe tous les dimanches matin
Avec une pièce que j'tenais dans la main
Pour aller à confesse, j'prenais le même chemin
Par la rue d'Barbesse, j'connaissais bien le coin
 
Les gaufrettes

Tout au long du vieux quai,
un homme, marche, d’un pas pressé.
Il a l’œil cruel, mais c’est du baratin
Même pas à une mouche,
Il f’rait l’coup du lapin.

Dans sa poche, un opinel,
Pour faire comme il le dit,
Peur aux petites vieilles.
Mais tout ça c’est d’la frime,
L’opinel est rouillé.

Sous son blouson de cuir,
Une chaîne de vélo,
Pour comme tous les sam’di,
Aller casser l’prolo,
Rien que du boniment.

Fatigué il s’assied,
Retire ses chaussures,
Et pour se rassurer,
Il sort vite de sa poche,
Un paquet de gaufrettes.
 
...cà, c'est pas moi qui l'ai fait, mais Bon Dieu, qu'est-ce que j'aimerais bien l'avoir fait :

Mistral gagnant

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Des bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car en sac et Minto, caramel à un franc
Les mistral gagnants

A marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Et parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter et r'partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan, les cocos au lait
Et les vrais roudoudou qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Les mistral gagnants

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder l' soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui le rire des enfants
Les mistral gagnants
Les mistral gagnants


Paroles : Renaud / Musique : Renaud, Franck

C'est beau ! non ???
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<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par thebiglebowsky:</font><hr />

C'est beau ! non ???
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[/QUOTE]

C'est très beau.
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J'adore Renaud. D'ailleurs une des phrases de mon bandeau est de lui. Sauras-tu retrouver laquelle ??
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<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par krystof:</font><hr />
D'ailleurs une des phrases de mon bandeau est de lui. Sauras-tu retrouver laquelle ??
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[/QUOTE]
...Je pencherais pour la troisième au feeling !!! Mais je n'en suis pas certain...
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Les croissants beurre

Un mouton, deux moutons, trois moutons,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac,
Une heure,
Je vais boire un verre d’eau.

Quatre moutons, cinq moutons, six moutons,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac,
Deux heures,
Je tourne et me retourne.

Sept moutons, huit moutons, neuf moutons,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac,
Trois heures,
J’ai entendu un bruit.

Dix moutons, onze moutons, douze moutons,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac,
Quatre heures,
Le sommeil va venir.

Treize moutons, quatorze moutons, quinze moutons,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac,
Cinq heures,
C’est pas encore fini.

Seize moutons, dix-sept moutons, dix-huit moutons,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac,
Six heures
Le réveil va sonner.

Dix-neuf moutons, vingt moutons, vingt-et-un moutons,
Tic-tac, tic-tac, tic-tac,
Sept heures
C’est l’heure des croissants beurre.

 
Ce matin (à jeun !), je voyais des petites fleurs magnifiques et multicolores se balader sur mon écran ... je croyais rêver ... mais non, c'était simplement vos poèmes qui vibraient dans la douceur du printemps........
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J'ajoute toutefois que compte tenu des conditions atmosphériques actuelles, "la douceur du printemps" est une figure de style peu appropriée....
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