Bonjour
maena
Permets-moi un brin d'éclaircissements « théoriques » (pour autant que ma rhétorique en soit capable) - sans aucun apport d'un point de vue « pratique », reconnaissons-le.
Un disque (comme le DDE évoqué ici) possède 2 sortes de propriétés logiques : des «
descripteurs généraux » et des «
gestionnaires locaux ».
Les «
descripteurs généraux « constituent la
Table de Partition : regroupement des cellules physiques du disque (chacune porteuse d'1 bit : 0 ou 1) en
octets de 8-bits ; des octets en
blocs de 512 octets numérotés linéairement de 1 à n ; des blocs en séries allant chacune du bloc n°tant au bloc n°tant qui constituent des
partitions (ou
secteurs). Les descripteurs d'une
Table de Partition résident sur le secteur de
boot (
secteur 0) du disque. En image : c'est une espèce de carte de géographie globale de l'espace du disque.
Les «
gestionnaires locaux » constituent les
systèmes de fichiers : fichiers gestionnaires des opérations de
lecture / écriture aux
blocs de la
partition, incluant notamment un
catalogue des adresses de données. Ces fichiers gestionnaires constituant le système de fichiers d'une partition résident sur l'
en-tête de cette partition, càd. ses blocs de départ. En image : ce sont des espèces de guides d'itinéraires touristiques pour l'espace local d'une partition.
Ta petite mésaventure initiale se trouve résumée par le tableau de partitionnement préliminaire de ton DDE :
Bloc de code:
0: FDisk_partition_scheme *1.0 TB disk1
1: Apple_HFS Snow Leopard 500.2 GB disk1s1
2: Apple_HFS El Capitan 500.0 GB disk1s2
0: FDisk_partition_scheme *1.0 TB disk1 => identifiait la
Table de Partition de ton disque (ses descripteurs géographiques généraux). Eh bien ! Tu n'avais pas la bonne carte de géographie. Car
FDisk_partition_scheme se traduit par :
MBR (
Master Boot Record) qui est le type de
Table de Partition requis par
Windows et par défaut appliquée logiquement aux disques qu'on achète dans le commerce. Mais ce n'est pas du tout là le type de
Table de Partition exigible sur un Mac, car le
Programme Interne d'un Mac (son
Firmware, qui est le logiciel de démarrage résidant sur la Carte-Mère et qui s'active à la pression sur le bouton "Power") est de type
EFI (
Extensible Firmware Interface). Un
Programme Interne de type
EFI requiert impérativement une
Table de Partition GUID (
Globally Unique Identifiers) sur un disque, afin de pouvoir opérer le lancement d'un Système résidant sur une de ses partitions. Faute de descripteurs de type
GPT (
GUID Partition Table) sur le secteur de
boot du disque, l'
EFI n'a pas de
capacité opératoire sur ce disque. Il peut supporter des volumes de stockage montables, non des partitions adressables par l'
EFI de manière opératoire.
1: Apple_HFS Snow Leopard 500.2 GB disk1s1 &
2: Apple_HFS El Capitan 500.0 GB disk1s2 => les systèmes de fichiers des 2 partitions étaient corrects, par contre. Il faut, en effet, sur un Mac, que le système de fichiers d'une partition destinée à un Système
OS X soit dans le format
JHFS+ (
Mac OS étendu journalisé) - sans quoi le Système en question n'aurait pas les gestionnaires adéquats lui permettant de démarrer. Donc ni le système de fichiers de format
MS-DOS (
FAT-32), ni celui de format
ex-FAT, ni un de format
NTFS, ne sont valides pour autant qu'on envisage un Système
OS X démarrable sur cette partition.
La commande bien tempérée de
Jean
:
Bloc de code:
diskutil partitiondisk disk1 gpt jhfs+ "Snow Leopard" 50% jhfs+ "El Capitan" 50%
a donc appelé l'utilitaire
diskutil avec le verbe
partitiondisk ("partitionner le disque") sur la cible du
disk1 qui identifiait ton DDE, avec la spécification
gpt ("
GUID Partition Table" ) afin de substituer à la
MBR en place la
GPT requise par l'
EFI du Mac ; suivie des 2 triplettes
[FORMAT][NOM][TAILLE] permettant de décrire les partitions à créer : une au format
jhfs+ (requis pour un Système
OS X démarrable), du nom de
Snow Léopard et de taille
50 % ; et l'autre, dans le même format
JHFS+, du nom d'
El Capitan, et de taille
50% encore.
=> Tu as donc désormais un DDE capable de recéler des clones démarrables, grâce à la combinaison nécessaire : table de partition
GPT x format de partitions
jhfs+.